Pauvre Liban, pauvres Libanais. Après toutes les catastrophes humaines, sociales, économiques, financières, écologiques, et j’en passe… que nous endurons depuis maintenant deux années, rien n’a changé dans la mentalité de nos dirigeants politiques, toutes tendances confondues. Ils sont toujours à la recherche de compromis, aux dépens d’une stratégie scientifique et claire d’une sortie de crise(s).
Dans les républiques démocratiques dignes de ce nom, des élections législatives anticipées auraient été organisées afin de reconstituer le tissu politique, qui est à la base de toute amorce de solution aux problèmes.
Dans notre semblant de démocratie et de république, où sévissent l’irresponsabilité et l’impunité, d’aucuns espèrent une intervention de la grande muette, ou une intervention internationale par le biais de l’ONU.
Or ni l’une ni l’autre des options citées plus haut ne sont à envisager pour les raisons suivantes : la mafia politique qui nous gouverne a bien mis en place à tous les postes « sensibles » les hommes qui lui prêtent allégeance. Chaque parti politique ou entité politique est à la solde d’un pays étranger, ou représente des intérêts étrangers. Or il n’y aura jamais un consensus international pour une action déterminante dans ce pays, à part une aide humanitaire par-ci, par-là.
Aucun espoir me diriez-vous ? Malheureusement un grand Oui !
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