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Nos Lecteurs ont la Parole

Les États-Unis doivent user de leur puissance à bon escient

Dans son message d’entraide et d’espoir au Guatemala, la vice-présidente états-unienne Kamala Harris a oublié une chose capitale : le changement climatique. Si, comme cela se vérifie de plus en Amérique centrale, les paysans en arrivent à ne plus pouvoir faire pousser légumes et fruits sur leurs lots de terre desséchée, les migrations désespérées continueront de plus belle, et rien ne pourra les arrêter, même pas les « murs de prospérité ». Or qui est, depuis longtemps, l’un des plus grands émetteurs de GES dans le monde ? Les États-Unis, bien entendu. La nouvelle administration Biden, contrairement à celle de Trump, croit au moins au réchauffement climatique dû à l’activité humaine, et elle semble vouloir prendre le taureau par les cornes. Mais il faut que cela se concrétise dans les discours.

Ce n’est pas compliqué, les États-Unis doivent jouer le plus grand rôle de leur histoire, à savoir mettre leur puissance au service de notre terre nourricière et entraîner dans leur sillage les cancres au chapitre de l’environnement. Vous imaginez, s’ils décidaient de sanctionner économiquement les pays qui refusent de faire des efforts pour diminuer les GES, comme ils sanctionnent actuellement la Corée du Nord et le Venezuela pour d’autres motifs. On devrait pourtant en être là : les pays récalcitrants, retardataires, devraient être punis. Il en serait ainsi du Canada prétendument vert de Justin Trudeau, qui a acheté un oléoduc pour exporter davantage de pétrole sale et qui le subventionne encore, et du Brésil, qui met à mal la forêt amazonienne. Tout le reste, en ce siècle crucial, est secondaire.

Sylvio LE BLANC

Montréal-Québec

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Dans son message d’entraide et d’espoir au Guatemala, la vice-présidente états-unienne Kamala Harris a oublié une chose capitale : le changement climatique. Si, comme cela se vérifie de plus en Amérique centrale, les paysans en arrivent à ne plus pouvoir faire pousser légumes et fruits sur leurs lots de terre desséchée, les migrations désespérées continueront de plus belle,...

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