Tout va d’une excellente idée de gestion de la crise : se munir d’une permission de sortie « Impact ».
Abrutie par l’état du pays, la population qui essaye d’être de plus en plus civique et respectueuse de la loi s’y est pliée avec beaucoup de bonne volonté. Le point de départ était bon et tout le monde a adopté le système.
Là où le bât blesse, c’est que l’application est très capricieuse et souvent inopérante. Vous remplissez minutieusement les données demandées, mû par la volonté de bien faire : nom, âge, profil… et vous voilà à « votre destination »… les choses se corsent, votre lieu de chute ne figure pas dans la liste !
Vous vous armez de patience et recommencez. Cette fois, l’application bloque. Au bout de plusieurs tentatives infructueuses, voilà que votre horaire de sortie n’est plus à l’heure et… rebelote on revient à zéro !
De guerre lasse et au bord de la crise nerveuse, vous décidez de sortir sans cette fameuse formalité.
Cette expérience est à l’image du pays : de bonnes idées à la base mais une gestion déficiente et capricieuse.
Un peuple respectueux de la « loi » à qui l’on ne donne pas les moyens de le prouver.
Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.
Abrutie par l’état du pays, la population qui essaye d’être de plus en plus civique et respectueuse de la loi s’y est pliée avec beaucoup de bonne volonté. Le point de départ était bon et tout le monde a adopté le système.
Là où le bât blesse, c’est...
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