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Campus - TÉMOIGNAGE

Perla Khattar, du droit à l’entrepreneuriat

Major de promotion à la faculté de droit de l’Université La Sagesse au Liban, Perla Khattar, 22 ans, a décroché une bourse Fulbright pour poursuivre un master à La Nouvelle-Orléans.

Perla Khattar, du droit à l’entrepreneuriat

Perla Khattar est la première étudiante à l’Université La Sagesse à être sélectionnée par le programme Fulbright. Photo DR

Elle rêvait de poursuivre ses études à l’étranger depuis qu’elle avait 16 ans. Aujourd’hui, à 22 ans, Perla Khattar achève son dernier semestre en Legum Magister ou master de droit à l’Université Loyola à La Nouvelle-Orléans, et cela dans le cadre du programme Fulbright établi par le département d’État des États-Unis. La jeune femme, qui fait partie des dix récipiendaires de cette bourse au Liban en 2020/2021, est la première étudiante à l’Université La Sagesse à être sélectionnée par ce programme « visant à rapprocher les Américains des différents peuples du monde », comme elle le souligne. Vue comme favorisant un « échange de cultures », la bourse couvre les frais de voyage, de scolarité et de logement des lauréats et leur offre un revenu mensuel.

La sélection des participants au programme Fulbright se base sur « les notes, l’expérience professionnelle, les publications et le projet de recherche que le candidat compte accomplir aux États-Unis et qui doit être significatif », explique l’heureuse boursière. « Je savais que je devais faire des sacrifices pour réaliser mon rêve de poursuivre mes études à l’étranger », raconte la jeune diplômée de droit, confiant que, dès sa première année universitaire, elle a travaillé avec acharnement afin d’avoir de bonnes notes qui lui serviront de « passeport » pour un échange universitaire à l’extérieur du Liban. La jeune mastérante confie toutefois n’avoir « entendu parler de Fulbright pour la première fois » qu’en 3e année. Et finalement, elle n’a eu « que dix jours » pour monter son dossier de candidature. « J’encourage toute personne intéressée par ce programme à commencer à s’y préparer tôt », ajoute-t-elle.

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Se former tout au long de sa vie

Comment augmenter ses chances d’être sélectionné pour une bourse Fulbright ? « Il faut effectuer beaucoup de recherches sur la culture américaine et être sûr de vouloir aller aux États-Unis puisque le processus est long, compétitif et exigeant », souligne Perla Khattar. De plus, il faut « travailler dès les deux premières années universitaires sur ses compétences professionnelles – telles que la maîtrise de l’anglais – et avoir des expériences entrepreneuriales et de bénévolat, pour renforcer le dossier de candidature », insiste-t-elle. La jeune boursière rappelle également qu’avoir « une moyenne générale très élevée n’est pas le seul critère de sélection » mais c’est plutôt « le désir du candidat à vouloir apporter un changement dans le monde » qui compte le plus. Des informations utiles que Perla Khattar partage sur son compte Instagram pour aider les étudiants intéressés par le programme Fulbright.

Entrepreneure dans l’âme

Aujourd’hui, la mastérante confie passer « tout son temps » à travailler sur son mémoire qui se focalise sur « la possibilité de terminer les contrats sans être pénalisé, dans le cadre de la pandémie du Covid-19 ». Parallèlement à ses études, Perla Khattar a lancé une enteprise en février dernier, qui vise à « apprendre aux enfants de 3 à 10 ans comment faire face à un danger, qu’il soit en ligne ou dans la rue, tel que les commentaires indésirables émis par des étrangers dans la rue ou les messages inappropriés sur internet ». Il y a « beaucoup de campagnes sur la sécurité en ligne, mais elles visent toujours les parents et jamais les enfants », précise-t-elle.

La jeune entrepreneure envisage de créer une autre entreprise visant à « fournir des services juridiques en ligne à un prix très bas ». Elle révèle qu’elle a initialement choisi un cursus en droit car elle voulait « partager les connaissances juridiques » avec le grand public et non pas pour être avocate, confiant « avoir toujours été fascinée par la science » et ainsi ne pas « s’identifier avec le profil d’un avocat ou d’un juge », même si elle a travaillé dans un cabinet d’avocats à plein temps pendant trois ans.

« C’est grâce à Fulbright que je me suis lancée dans l’aventure entrepreneuriale », indique enfin la jeune femme avant de confier : « Je veux poursuivre mes études en faisant un doctorat, au lieu d’être avocate. Mon souhait est d’enseigner en utilisant les méthodes pédagogiques étroitement liées à la technologie récente. »



Elle rêvait de poursuivre ses études à l’étranger depuis qu’elle avait 16 ans. Aujourd’hui, à 22 ans, Perla Khattar achève son dernier semestre en Legum Magister ou master de droit à l’Université Loyola à La Nouvelle-Orléans, et cela dans le cadre du programme Fulbright établi par le département d’État des États-Unis. La jeune femme, qui fait partie des dix récipiendaires...

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