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Société

Un monument à la mémoire de Sahar Farès, première femme « martyre » du corps militaire

Un monument à la mémoire de Sahar Farès, première femme « martyre » du corps militaire

Le monument a été érigé devant la caserne des pompiers à La Quarantaine. Photo ANI

Un monument à la mémoire de « la première femme martyre du corps militaire », la caporale Sahar Farès, tuée lors des explosions meurtrières du 4 août au port de Beyrouth, a été dévoilé hier devant la caserne de pompiers du secteur de La Quarantaine.

Sahar Farès était l’une des rares femmes secouristes au sein de l’équipe des pompiers volontaires de Beyrouth. Elle se trouvait au port le 4 août avec son équipe, pour essayer d’éteindre le feu au hangar 12 qui contenait le nitrate d’ammonium dont l’explosion a détruit une partie de la capitale et fait plus de 200 tués et des milliers de blessés et de sans-abri.

La cérémonie s’est déroulée à la caserne, en présence de la famille de Sahar, de son fiancé, des familles des autres pompiers décédés et du mohafez de Beyrouth, Marwan Abboud.

« Jusqu’à présent, Beyrouth décorait ses rues avec des statues de dirigeants, ministres et députés. Désormais, les rues de la ville ne seront plus décorées qu’en hommage à des personnes pauvres, des martyrs et des gens qui ont sacrifié leur vie pour cette terre », a déclaré M. Abboud lors de la cérémonie d’inauguration. Il a ajouté avoir décidé de placer ce monument en mémoire de Sahar Farès « afin que quiconque entre à Beyrouth connaisse l’histoire de cette ville et de cette martyre », a-t-il ajouté, dans un discours prononcé après l’hymne national. « Je vous promets que nous n’oublierons pas les martyrs », a-t-il encore dit, avant d’annoncer la construction d’un « grand monument » à la mémoire de toutes les personnes décédées dans la déflagration.

Le monument a été dévoilé après une brève allocution de Maria Farès, la sœur de la jeune femme, originaire de Qaa.

Dix soldats du feu, qui avaient été appelés sur les lieux pour éteindre l’incendie au hangar 12 du port, sont décédés lors de cette explosion : Ralph Mallahi, Rami Kaaki, Élie Khouzami, Charbel Hitti, Joe Noun, Nagib Hitti, Sahar Farès, Michel Hawa, Joe Bou Saab et Charbel Karam.

Un monument à la mémoire de « la première femme martyre du corps militaire », la caporale Sahar Farès, tuée lors des explosions meurtrières du 4 août au port de Beyrouth, a été dévoilé hier devant la caserne de pompiers du secteur de La Quarantaine. Sahar Farès était l’une des rares femmes secouristes au sein de l’équipe des pompiers volontaires de Beyrouth. Elle se...
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Nagib Hitti, et non pas Nagib Noun

Nancy Bcherrawi

07 h 11, le 08 mars 2021

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Commentaires (1)

  • Nagib Hitti, et non pas Nagib Noun

    Nancy Bcherrawi

    07 h 11, le 08 mars 2021

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