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Nos Lecteurs ont la Parole

Pour le renforcement du Liban francophone

Après la révolution industrielle et la division du monde en deux camps, marqués par les conflits et la course à l’influence, et les transformations radicales aux niveaux économique, militaire et intellectuel, et à la lumière de ce conflit, des organisations et des blocs régionaux et internationaux sont apparus qui ont tenté de réduire l’intensité du conflit et de renforcer leur vie privée face à ces défis.

Des blocs économiques, politiques et culturels ont émergé, y compris le Mouvement des pays non alignés, l’Unrwa et l’Organisation francophone... et ils ont joué un rôle fondamental et efficace dans le processus de l’histoire et le mouvement de lutte mondial.

Reflétant l’importance de la francophonie à notre époque, le terme « francophone » a été attribué au géographe français Onsim Roccolo qui définissait la « francophonie » comme « un groupe de personnes et de pays qui utilisent la langue française dans plusieurs matières ».

L’étape de l’établissement de la francophonie a commencé en 1926 lorsqu’un certain nombre d’intellectuels ont fondé l’Association des écrivains de langue française. Les journalistes ont suivi en 1950 avec la création de l’Union internationale des journalistes et de la presse éditoriale en français.

L’Organisation internationale de la francophonie a pour objectifs de promouvoir la langue française et de promouvoir le rôle de la démocratie et des droits de l’homme, ainsi que le concept d’éducation et de recherche scientifique et le développement durable.

Le Liban est considéré parmi les 56 pays francophones du monde comme la principale pierre angulaire de la francophonie.

L’histoire de la langue française au Liban remonte au XVIIe siècle, lorsque les jésuites fondèrent les premières écoles françaises. La langue française est toujours considérée au Liban comme liée à l’identité libanaise, ainsi qu’au stade de son implantation et au stade du mandat français.

Un certain nombre d’éditeurs, d’écrivains et de journalistes ont également contribué à l’enrichissement de la culture française par leur créativité dans la littérature, la poésie, la musique et tous les domaines de la science, parmi lesquels on cite Amin Maalouf, Ghassan Salamé, Nadia Tuéni, George Schehadé...

Mais aujourd’hui, à l’ère de la révolution technologique et de la langue du business, la langue anglaise est devenue la langue prédominante, et l’axe dit anglophone a balayé le monde, notamment dans les pays francophones comme le Liban, plus particulièrement dans le domaine de l’éducation et des universités.

Ainsi, et dans ce contexte concurrentiel entre les deux organisations, la francophonie libanaise doit être renforcée avant qu’elle ne s’effondre et disparaisse, en soutenant les journaux et les radios de langue française et en développant des programmes d’enseignement dans les écoles et les universités de manière à protéger la francophonie et à la protéger de la vague d’anglophonie. Être anglophone ne veut pas dire ne pas devenir francophone.

Ici, le rôle spécifique du Liban est de continuer à être un point de rencontre civilisationnel et culturel, car avec sa diversité sur tous les plans, il est capable de jouer ce rôle.

La langue française fait partie du patrimoine intellectuel et culturel qui doit être préservé de la langue anglophone qui domine dans l’économie, le commerce et les médias sociaux.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Après la révolution industrielle et la division du monde en deux camps, marqués par les conflits et la course à l’influence, et les transformations radicales aux niveaux économique, militaire et intellectuel, et à la lumière de ce conflit, des organisations et des blocs régionaux et internationaux sont apparus qui ont tenté de réduire l’intensité du conflit et de renforcer leur vie...

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