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Politique - Politique

Bassil propose un cabinet de 20 avec un ministre chrétien ne relevant pas de Aoun

"Si nous voulions le tiers de blocage, nous nous battrions pour l'obtenir parce que c'est notre droit, mais nous ne le réclamons pas parce que le cabinet doit être formé de technocrates non-partisans", lance le chef du CPL.
Bassil propose un cabinet de 20 avec un ministre chrétien ne relevant pas de Aoun

Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Gebran Bassil, prononçant un discours télévisé, le 21 février 2021. Capture d'écran OTV

Le chef du Courant patriotique libre (CPL, aouniste), Gebran Bassil, a clarifié dimanche la position de sa formation politique concernant la mise sur pied du nouveau gouvernement, attendu depuis six mois, appelant à augmenter le nombre de ministres de 18 à au moins 20, afin qu'un des ministres chrétiens ne relève pas du chef de l'Etat, concédant qu'il pourrait être choisi par les Marada et non par le président Michel Aoun. Dans un long discours, il s'en est à nouveau pris au Premier ministre désigné, Saad Hariri, qu'il a accusé de "mentir" auprès des chancelleries internationales lorsqu'il accuse le président Aoun et le CPL du blocage gouvernemental, et l'estimant prêt à "voir s'effondrer le pays pour que s'effondre le mandat Aoun". Le discours de Gebran Bassil intervient une semaine après une intervention de M. Hariri, au cours de laquelle il avait fait assumer la responsabilité du blocage au camp aouniste et au président Aoun. 

Désigné le 22 octobre 2020, M. Hariri n'est toujours pas parvenu à constituer son gouvernement, en raison d'un bras de fer politique avec le président de la République, Michel Aoun, et ses alliés, notamment au sujet de la forme du gouvernement, des noms des ministres, et de la répartition des portefeuilles entre les différents partis politiques. La question de l'attribution du tiers de blocage au chef de l'Etat et au CPL pose aussi problème. Plusieurs initiatives et suggestions ont depuis été lancées par différentes formations de la majorité afin de faciliter le processus. Le président de la Chambre et chef du mouvement Amal, Nabih Berry, a ainsi proposé la formation d'un cabinet au sein duquel aucune partie n'obtiendrait le tiers de blocage et que les personnes qui seraient chargées des ministères de l'Intérieur et de la Justice, qui font l'objet d'un désaccord entre le président Aoun et Saad Hariri, soient choisies sur base d'un consensus entre les deux responsables. De son côté, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a appelé à élargir l'équipe, de 18 ministres que souhaite Saad Hariri à "20 ou 22", sans qu'aucune partie ne puisse, dans ce cabinet, obtenir le tiers de blocage.

L'initiative aouniste
"En tant que Courant patriotique libre, nous proposons notre propre initiative, dans laquelle le président Aoun n'est pas intervenu, a-t-il souligné. Elle prévoit la formation d'un cabinet de vingt ministres au lieu de dix-huit, mais n'accorde pas de ministre chrétien supplémentaire au président". "Nous acceptons que ce ministre chrétien supplémentaire relève des Marada, mais pas du Premier ministre désigné, a-t-il précisé. Il serait préférable que le nombre de ministres soit porté à 22 ou 24, afin de respecter le principe selon lequel chaque ministre serait chargé d'un portefeuille de sa spécialité et ne devrait pas cumuler deux ministères qui n'ont rien à voir" l'un avec l'autre, a-t-il ajouté. Et d'insister sur l'importance d'un "principe unifié" pour la nomination des ministrables. "Si le Premier ministre désigné dit qu'il choisit les ministres sunnites, qu'il opte pour le nom du ministre druze que lui propose le Parti socialiste progressiste (de Walid Joumblatt, ndlr), qu'il attend les noms des ministres du tandem chiite, cela signifie qu'il met en place une répartition partisane et confessionnelle des portefeuilles et il faut donc que ce principe s'applique aux chrétiens et que le président et tous les groupes parlementaires qui souhaitent participer au cabinet donnent les noms de leurs ministrables", a-t-il appelé.

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Gebran Bassil a par ailleurs souligné que ni lui ni le président Aoun "ne veut obtenir le tiers de blocage". "Si c'était le cas, nous le dirions et nous nous battrions pour l'obtenir, parce que c'est notre droit. Mais nous ne le réclamons pas parce que le gouvernement doit être formé de technocrates indépendants et non-partisans", a-t-il souligné. "C'en est assez des diffamations concernant le tiers de blocage et des mensonges propagés dans les capitales du monde entier selon lesquels nous voulons contrôler le futur gouvernement et devenir président de la République".

"Faire tomber le mandat Aoun"
"Certains provoquent la souffrance des gens et l'exploitent afin de faire pression sur nous et nous casser politiquement", alors même que le Liban connait une "crise existentielle" qui nécessiterait plutôt de former "un front uni", a accusé le député, se lançant dans une longue tirade contre Saad Hariri. 

"Certains veulent que nous participions au cabinet contre notre gré, et à des conditions inacceptables", a-t-il souligné, affirmant avoir "fait toutes les concessions possibles". Et d'insister sur le fait qu'il accepterait "tout cabinet qui respecte le pacte national et la Constitution". "Nous voulons un gouvernement et nous le voulons rapidement", a-t-il déclaré, rejetant la responsabilité du blocage sur les autres parties en estimant que "le mandat (de Michel Aoun) ne veut pas perdre le temps qu'il lui reste". Et d'accuser, sans le nommer, Saad Hariri d'être prêt à "voir s'effondrer le pays pour voir s'effondrer le mandat de Michel Aoun". L'ancien ministre a encore souligné sa volonté "que Saad Hariri forme un cabinet même si nous sommes convaincus que ce gouvernement ne pourrait pas être réformateur".

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"Qu'il arrête de perdre du temps en rejetant la faute sur les autres et qu'il forme son cabinet sans nous, avec des technocrates compétents", a-t-il insisté. "La solution se trouve au Liban et dans la Constitution et non à l'extérieur du pays", a encore déclaré le chef du CPL, en allusion à la tournée qu'effectue actuellement le Premier ministre désigné afin d'obtenir le soutien de la communauté internationale. "Les autres pays peuvent nous aider mais pas prendre notre place ni la place de la Constitution", a-t-il ajouté. Il a estimé que la résolution de la crise réside dans une "coopération équitable" du président Aoun et de Saad Hariri, qui "se mettent d'accord sur tous les éléments, qu'il s'agisse de la forme du cabinet, du nombre et de la distribution des portefeuilles, des ministrables, etc." "C'est ce que prévoit la Constitution, a-t-il martelé. Le gouvernement ne peut pas être formé si le président ne participe pas au processus. Ce n'est pas comme si l'un d'entre eux pouvait former le gouvernement et l'autre devait se contenter de publier le décret" de formation. 

"Nous voulons la vérité"
Concernant la question du recensement, ramenée sur le devant de la scène dimanche dernier par Saad Hariri, qui avait souligné que la population n'était plus recensée pour ne pas déséquilibrer la répartition confessionnelle des responsabilités au sein de l'Etat, Gebran Bassil a souligné avoir "été éduqué selon le principe que les musulmans libanais protégeront le rôle des chrétiens même s'ils ne sont plus qu'1 % de la population". "Ne nous faites pas croire que nous vous sommes redevables parce que vous avez arrêté de recenser la population", a-t-il déclaré. 

Le chef du CPL a par ailleurs appelé à dévoiler la vérité sur les causes de la double explosion du port de Beyrouth, estimant injuste que certains employés et fonctionnaires "qui ont fait leur travail et envoyé des mises en garde" soient toujours emprisonnés alors que les "vrais responsables sont laissés tranquilles".

Il a regretté qu'il n'y ait jusqu'à présent que "deux choix"  pour la justice : soit une enquête internationale "dont nous ne savons pas où elle nous mènera", soit une justice locale "qui tantôt tergiverse par crainte de donner des résultats inquiétants, tantôt se précipite par crainte des réactions sur les réseaux sociaux et tantôt se fait clientéliste, afin d'assurer des équilibres confessionnels et partisans". "Nous comprenons qu'il ne faut pas enfreindre le secret de l'enquête, mais il faut également que la justice comprenne la nécessité de publier rapidement un rapport d'enquête préliminaire afin que les sinistrés puissent recevoir leurs compensations de la part des sociétés d'assurance", a-t-il ajouté, appelant à ce que les actes d'accusation soient "rapidement émis". "Nous voulons la vérité", a-t-il lancé, réclamant une justice "qui agit en fonction de sa conscience et non des réactions dans les médias". 

Le courant du Futur, dirigé par M. Hariri, n'a pas tardé à réagir aux différentes déclarations de Gebran Bassil estimant qu'elles "n'apportaient rien de nouveau". Le parti a souligné que M. Bassil vit "à Lala Land", déplorant qu'il s'exprime "comme s'il était le porte-parole officiel du mandat" Aoun. "Tout ce qui importe au Premier ministre désigné, c'est ce qui émane du président de la République", souligne le communiqué du Futur, qui regrette que le chef du CPL tente d'"enflammer la fibre sectaire". 

Le chef du Courant patriotique libre (CPL, aouniste), Gebran Bassil, a clarifié dimanche la position de sa formation politique concernant la mise sur pied du nouveau gouvernement, attendu depuis six mois, appelant à augmenter le nombre de ministres de 18 à au moins 20, afin qu'un des ministres chrétiens ne relève pas du chef de l'Etat, concédant qu'il pourrait être choisi par les Marada et...

commentaires (23)

Qui lui a demandé son avis? Personne que je sache alors il est invité à se la coincer et à respecter la volonté des citoyens libanais de ne plus l’entendre ni le voir, même pas en miniature.

Sissi zayyat

19 h 33, le 22 février 2021

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Commentaires (23)

  • Qui lui a demandé son avis? Personne que je sache alors il est invité à se la coincer et à respecter la volonté des citoyens libanais de ne plus l’entendre ni le voir, même pas en miniature.

    Sissi zayyat

    19 h 33, le 22 février 2021

  • Du coup Bassil n'est pas le seul qui joue sur la fibre communautariste le Hezbollah et Amal l'ayant dépassés. Aucun doute que Bassil est un imbéciles heureux, mais dans ce cas il n'a pas tort. Quand a Hariri, il serait temps qu'il prenne son courage a deux mains, reconnaisse ses erreurs passées et change la politique de la concession continue qui a prouvé qu'avec le Hezbollah ça ne marche pas.

    Pierre Hadjigeorgiou

    10 h 00, le 22 février 2021

  • Un idiot riche est un riche et un idiot pauvre est un idiot!

    PROFIL BAS

    00 h 06, le 22 février 2021

  • Le chef du service marketing du Hezbollah et de l’Iran qui vient de s’exprimer!

    Alexandre Husson

    23 h 00, le 21 février 2021

  • "... voir s'effondrer le pays pour que s'effondre le mandat Aoun ..." - mais c’est plutôt le contraire, le "mandat Aoun" s’est déjà effondré, et il a fait s’effondrer le pays. Mission accomplie!

    Gros Gnon

    20 h 40, le 21 février 2021

  • il veut un gouvernement de technocrates non partisans mais il accepte un ministre chrétien ne relevant pas de Aoun (peut-être des Marada)??? comment peut-on être non partisan mais relevant du parti de Aoun ou des Marada? Où est la logique? est-ce qu'il se comprend lui-même? Anonyme

    Raya

    20 h 21, le 21 février 2021

  • La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence...l'intelligence a des limites, la bêtise n'en a pas. Claude Chabrol

    Sabri

    20 h 01, le 21 février 2021

  • C’est un genre de populisme qui passe bien auprès de ses partisans, des convaincus, avec le peu de marge de manœuvre. A entendre les proches du Hezbollah, (quand ils parlent de l’ex-ministre) on croit qu’il est lâché, ceux des autres formations, n’en parlons pas. Pour la rue, les contestataires et la jeunesse du 17 octobre c’est l’incarnation de tous les maux. Peut-être les Ouèèttes de Geagea qui lui ont permis par le passé de devenir député, lui donnent la chance de sortir de l’eau. C’est drôle de traverser une crise gouvernementale alors qu’il se considère encore comme majoritaire au Parlement. Proposer un ministre chrétien en dehors de sa formation, c’est admettre qu’il n’est pas le seul représentant des Chrétiens pour "défendre leurs intérêts". Ce jugement sur Marc Aurèle résume bien la traversée du désert de M. Bassil : "Il n’eut pas la chance qu’il mérite". Voilà que son mandat est confronté à toutes sortes de désastres (dévaluation, Covid, double explosion au port, insécurité) et parvient tant bien que mal à survivre. Dieu seulement sait pour quoi bloquer le pays pendant deux ans pour s’installer au pouvoir sans dénouer une crise qui s’ajoute à d’autres crises.

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    18 h 51, le 21 février 2021

  • Le sentiment patriotique des uns et des autres exige un débat public à la télévision pour prendre le peuple à témoin et définir la place de chacun dans le schéma actuel du blocage. Franchement, je les plains tous de cette capacité à l'immobilisme chaque fois que l'occasion se présente ou pas.

    Shou fi

    18 h 43, le 21 février 2021

  • QU'IL FORME LE CABINET SANS NOUS...IL EST GÉNÉREUX BASSIL.

    Gebran Eid

    18 h 39, le 21 février 2021

  • Mais il l'est. Il l'est !

    Robert Malek

    18 h 26, le 21 février 2021

  • Il existe encore celui-là??

    LeRougeEtLeNoir

    18 h 18, le 21 février 2021

  • Je suggère à ce monsieur, de revoir la définition du mot, CRÉDIBLE.

    DJACK

    18 h 11, le 21 février 2021

  • Excusez le ton cru et merci de publier svp : Soit il nous prend pour des cons? soit il l'est . Vraiment. Il commençe à nous chauffer les oreilles ce gendre. Encore une fois merci pour la publication. Parce que nous aussi, sommes inclus dans l'expression " être cons".

    LE FRANCOPHONE

    17 h 53, le 21 février 2021

  • Sa micropolitique dévoyée pour plaire et complaire à ses maîtres.

    Christine KHALIL

    17 h 44, le 21 février 2021

  • M’enfin, comme le disait si bien Gaston Lagaffe: que voulez-vous au juste Mr le gendrissime?....vous prétendez que pas de 1/3 de blocage, et cabinet de technocrates purs et indépendants,,,, Mais alors, où se trouve le problème avec le beau-père?....Finissez par le déclamer haut et fort et qu’on en finisse avec cette mascarade....Voudriez-vous garder le ministère de l’intérieur et de l’énergie qu’on vous refuse car les chiites gardent leur ministère des finances, où que la liste Hariri des ministrables chrétiens n’est pas aussi indépendante à votre goût, bien que proposée par le Président? Mais c’est quoi au juste qui justifierait que vous preniez le pays en otage en jouant aux veuves éplorées et qui essayent de se refaire une nouvelle virginité sans réaliser qu’il serait impossible et trop tard? Encore une fois vous prétendrez qu’on ne vous a pas laissé travailler....?Allez, les poubelles de l’histoire vous attendent si vous persistez de la sorte!

    Saliba Nouhad

    17 h 32, le 21 février 2021

  • Ce discours est émaillé de contre-vérités ,déja quand il déclare que le premier ministre veut voir s'effondrer le pays pour que s'effondre le mandat Aoun, cela fait un bail que les fondations de ce pays sont écroulées... quand il dit: nous proposons notre propre initiative, dans laquelle le président Aoun n'est pas intervenu c'est faire montre d'une ridicule outrecuidance que personne ne peut croire. En outre comment peut il penser que la solution se trouve au Liban et dans la Constitution et non à l'extérieur du pays tout en laissant son maitre et allié indéfectible se laisser guider par la république des mollahs, il doit en référer à l'autorité sur laquelle il s'appuie... Il est par ailleurs tellement imprégné de cette docte qu'il affiche une satisfaction sottement prétentieuse pour ce qu'il croit être ou croit pouvoir faire et pense représenter l'avenir de ce pays.

    C…

    17 h 29, le 21 février 2021

  • Pardonnez lui Seigneur en ce temps de carême, il ne sait toujours pas ce qu'il dit! Il est en sevrage de pouvoir! Ca fait plus d'un an qu'il est en manque de Notoriété! Pardonnez lui Seigneur il est en plein délire orangiste! Continuer a protéger le Liban de ce vautour!

    Marwan Takchi

    16 h 57, le 21 février 2021

  • Petit tout petit, tu es toujours en dehors de la réalité. En tout cas, c'est ton niveau mesquin.

    Esber

    15 h 58, le 21 février 2021

  • Waw!!!!!!

    Eleni Caridopoulou

    15 h 41, le 21 février 2021

  • Il y a certainement au Liban des journalistes politiques impartiaux. Est ce que l’un d’eux peut nous expliquer ce que ce mandat ou ce que le CPL ont accompli jusqu’à présent. Personnellement, je ne constate que la présente situation : émigration chrétienne massive, économie détruite, banqueroute de tout le système bancaire, la livre libanaise vaut à peine son pesant de papier, l’épargne des libanais honnêtes est séquestrée et un haircut de fait est en place, des nouvelles taxes dans le budget 2021 sans aucun service de la part de l’Etat, plus de 55% de la population vit sous le seuil de la pauvreté, le courant électrique est fourni au compte gouttes, l’internet est prostatique et aussi rapide qu’un escargot affamé, pénurie de la majorité des médicaments, pénurie de la majorité des produits de première nécessité, je n’ai plus la force de continuer.... alors Monsieur Bassil, de grâce, épargnez votre salive, car vos discours populistes et démagogues ne sont destinés qu’à vos supporters qui vous croiront même si vous leur dites que les éléphants volent, les autres composantes de la population libanaise vous déconsidèrent totalement. Je vous rappelle que les sanctions prises à votre encontre sont pour corruption et non pas pour fuite de capitaux a l’étranger, ajustez mieux votre décence à ce propos !

    Lecteur excédé par la censure

    15 h 22, le 21 février 2021

  • A mon extrêmement humble avis, ce n'est pas en jouant aux Chiffres et Lettres ou au Sudoku qu'on forme un gouvernement... Des techniciens indépendants, même s'il n'y en avait qu'un seul, est ce qu'il nous faut et non pas des pions glués à leurs téléphones pour recevoir des instructions... Chrétiens, musulmans, athés, adorateurs de Saturne ou Alfa Centauri, on s'en fout tant qu'ils connaissent leurs domaines, sachent discuter et raisonner avec le.monde et soient indépendants de tous les politiciens et leurs courants poly-tiques...au Liban, on en trouvera non pas des dizaines, mais des centaines voire des milliers, de personnages capables et indépendants!!! Mais il faut les protéger des hyènes...

    Wlek Sanferlou

    15 h 00, le 21 février 2021

  • EST-CE QU,IL CROIT SE RIRE DES LIBANAIS LE GENDRE TANT HONNI DE LA MAJORITE ECRASANTE DU PEUPLE OU SE RIT-IL DE SOI-MEME ? LE REALISE-T-IL AU MOINS ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 52, le 21 février 2021

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