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Politique

Geagea accuse la majorité au pouvoir d’« indifférence » face aux crises

Samir Geagea a lancé une nouvelle salve de critiques hier à l’encontre de la « majorité au pouvoir », à savoir le parti du chef de l’État, Michel Aoun, le tandem chiite Amal-Hezbollah et leurs alliés, qu’il a accusée de traiter la crise « avec indifférence ». Le chef des Forces libanaises (FL) a dans ce cadre réitéré son appel à la tenue d’élections législatives qui sont, selon lui, le seul moyen de « sauver le pays avant qu’il ne soit trop tard ».

« Depuis un an et trois mois (depuis le mouvement de contestation du 17 octobre 2019, NDLR), le peuple libanais subit le pire crime de l’histoire du Liban moderne », a estimé le chef des FL dans un communiqué. « La nation est en pleine hémorragie, le peuple hurle, la société flétrit, l’économie périclite, les institutions s’effondrent, l’État recule et les craintes pour l’avenir se multiplient, et pendant ce temps, la majorité au pouvoir campe sur ses positions et reste immobile, accordant toute la priorité à ses intérêts, ses bénéfices et sa part du gâteau sur le dos de l’intérêt général de la nation et du citoyen », a-t-il déploré.

« Au lieu de se concentrer sur les moyens de sortir le Liban et les Libanais des crises? et de lancer un chantier pour sauver le pays et lui éviter le pire, les partis au pouvoir traitent la crise avec indifférence, comme si elle avait lieu ailleurs, sans changer de politique ou de méthode », a encore accusé Samir Geagea. Il a souligné que son parti avait refusé de s’impliquer dans les nominations pour la désignation d’un nouveau Premier ministre et dans les tractations gouvernementales parce que leur issue était prévisible, espérant que « toutes les parties finiront par être rapidement convaincues que le Liban ne pourra être sauvé de la catastrophe qu’avec des élections législatives anticipées, avant qu’il ne soit trop tard ».

Samir Geagea a lancé une nouvelle salve de critiques hier à l’encontre de la « majorité au pouvoir », à savoir le parti du chef de l’État, Michel Aoun, le tandem chiite Amal-Hezbollah et leurs alliés, qu’il a accusée de traiter la crise « avec indifférence ». Le chef des Forces libanaises (FL) a dans ce cadre réitéré son appel à la tenue d’élections...

commentaires (1)

"""« Depuis un an et trois mois (depuis le mouvement de contestation du 17 octobre 2019, NDLR), le peuple libanais subit le pire crime de l’histoire du Liban moderne », a estimé le chef des FL dans un communiqué. """, mais il a raison le chef des Ouwettes, depuis quarante qu'il pense "sauver" le pays et son peuple en lui épargnant tant de crimes. Les miliciens chefs, en matière de crime, savent de quoi ils parlent. Vivement le Hakim président, il a les bonnes méthodes pour relever le pays du marasme.

L'ARCHIPEL LIBANAIS

08 h 57, le 19 janvier 2021

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Commentaires (1)

  • """« Depuis un an et trois mois (depuis le mouvement de contestation du 17 octobre 2019, NDLR), le peuple libanais subit le pire crime de l’histoire du Liban moderne », a estimé le chef des FL dans un communiqué. """, mais il a raison le chef des Ouwettes, depuis quarante qu'il pense "sauver" le pays et son peuple en lui épargnant tant de crimes. Les miliciens chefs, en matière de crime, savent de quoi ils parlent. Vivement le Hakim président, il a les bonnes méthodes pour relever le pays du marasme.

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    08 h 57, le 19 janvier 2021

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