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Politique - Explosions de Beyrouth

Après les inculpations du juge Sawan, levée de boucliers sunnite et accusations du Hezbollah

Siniora dénonce des inculpations « discrétionnaires » et affirme que la responsabilité de Michel Aoun est engagée au même titre que celle du Premier ministre désigné.

Après les inculpations du juge Sawan, levée de boucliers sunnite et accusations du Hezbollah

Le tapis rouge déroulé pour le Premier ministre désigné, Saad Hariri (c.), venu exprimer hier sa solidarité au Premier ministre sortant, Hassane Diab (d.), au Grand Sérail. Photo Reuters/Mohamed Azakir

Une levée de boucliers sunnite sans précédent, et un repli communautaire chiite significatif, tous deux dirigés contre le chef de l’État et son camp, ont accueilli hier la décision du juge d’instruction près la Cour de justice, Fadi Sawan, d’inculper le Premier ministre démissionnaire Hassane Diab et trois anciens ministres, Ghazi Zeaïter (Transports), Ali Hassan Khalil (Finances) et Youssef Fenianos (Transports) dans l’enquête sur la double explosion au port de Beyrouth.

Deux des ministres, Ghazi Zeaïter et Ali Hassan Khalil, tous deux membres du mouvement Amal, se sont drapés dans leur immunité parlementaire – le Parlement étant en session – et un appui du Hezbollah, pour faire savoir qu’ils ne se plieront à l’injonction de comparaître lundi qui leur a été faite, qu’après consultation du Parlement. Le troisième, Youssef Fenianos, proche des Marada, ne s’est pas exprimé publiquement sur son inculpation. Toutefois, son mouvement a fait savoir, que les accusations portées contre lui sont « injustes », « infondées » et « politisées ».

À l’exception de Hassane Diab, que sa communauté a placé hier hors de portée du pouvoir judiciaire, qu’il soit ordinaire ou exceptionnel, la comparution des anciens ministres faisait toujours problème hier soir. Il est possible, soulignent des sources concordantes, que MM. Zeaïter et Hassan Khalil aillent ensemble au bureau du juge Sawan lundi, pour lui exposer le vice de forme qui, selon eux, lui interdit de les convoquer sans l’approbation du Parlement.

Le procureur général Fady Sawan avait lancé jeudi ses inculpations, les premières à l’encontre de responsables politiques, pour « négligence ». Selon une source judiciaire qui a requis l’anonymat et citée par l’AFP, outre le chef de négligence, M. Diab, l’ancien ministre des Finances Ali Hassan Khalil, ainsi que les anciens ministres des Travaux publics Youssef Fenianos et Ghazi Zeaïter ont été inculpés « pour avoir provoqué la mort et des nuisances à des centaines de personnes ». L’explosion catastrophique avait fait plus de 200 morts, 6 500 blessés, et détruit le port et plusieurs quartiers de la capitale.

L'Editorial de Issa GORAIEB

Premiers pas

Selon une source judiciaire informée, il est possible que la négligence, qui est un délit, soit surqualifiée par d’autres articles du Code pénal et qu’elle soit alors assimilée à un crime, ce qui aggraverait les peines encourues par les présumés coupables. Par ailleurs, l’éventualité ayant été soulevée par un journaliste qui l’interrogeait, l’ancien procureur général Hatem Madi juge que M. Sawan « n’ira pas jusque-là » et n’émettra pas de mandats d’arrêt contre les inculpés, s’ils ne comparaissent pas lundi.

À la décharge de M. Sawan, des sources judiciaires haut placées affirment qu’il ne faut pas se hâter de juger son action. Et de rappeler que, dans un récent message à la Chambre, dans lequel il l’informait de ses soupçons, M. Sawan avait cité 13 noms, à savoir tous les ministres des Transports, de la Justice et des Finances ainsi que les chefs de gouvernement qui se sont succédé depuis 2013, date de l’entrée au port du chargement de nitrate d’ammonium.

Le Hezbollah aux côtés de Berry

Le Hezbollah a réagi aux inculpations en en relevant le « ciblage politique ». Entre ses deux alliés chiite et chrétien, il semble donc avoir pris le parti de Nabih Berry, un autre repli communautaire qui pourrait marquer un tournant dans la vie politique. Après avoir affirmé son « soutien total » à une « enquête judiciaire impartiale et transparente », un communiqué du parti pro-iranien a affirmé : « L’accusation doit se faire sur des bases logiques et légales, mais cela n’a pas été le cas dernièrement. C’est pourquoi nous refusons catégoriquement l’absence de critères unifiés qui a abouti à ce que nous considérons être un ciblage politique qui a touché certaines personnalités tout en épargnant d’autres (…). Cela va malheureusement retarder l’enquête. »

Pour sa part, l’ancien ministre des Travaux publics et député Ghazi Zeaïter s’est défendu dans une conférence de presse, affirmant que le juge Sawan a « outrepassé ses prérogatives ». « Honte à une justice dont est membre le juge Fadi Sawan. Nous ne nous tairons pas et nous ne répondrons pas aux agendas politiques », a lancé le député. À noter que selon l’avocat pénaliste Akram Azouri, le juge Sawan a, dans cette affaire, parfaitement appliqué la jurisprudence (voir par ailleurs).

Le tollé sunnite

L’inculpation de Hassane Diab a, elle, fait l’effet d’une bombe dans les milieux sunnites. Dans un bref communiqué, le Premier ministre sortant a exprimé jeudi son « étonnement » face à cette inculpation qui, « au-delà de la personne, vise un poste » (de Premier ministre). Il a également affirmé avoir « la conscience tranquille » concernant la façon dont il a traité « de manière transparente et responsable » le dossier de la double explosion au port.

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Signe de la tournure communautaire prise par cette question, le Premier ministre désigné Saad Hariri, le mufti de la République, le cheikh Abdellatif Deriane, ainsi que les anciens Premier ministres Fouad Siniora, Nagib Mikati et Tammam Salam, ont exprimé leur soutien à M. Diab.

M. Hariri a tenu en outre à se rendre au Grand Sérail pour exprimer, le plus solennellement possible, son appui au Premier ministre démissionnaire, sachant qu’au moment de sa désignation il l’avait boudé. « Je suis venu au siège de la présidence du Conseil pour exprimer mon refus catégorique de l’atteinte flagrante à la Constitution commise par le juge qui a inculpé le Premier ministre », a affirmé M. Hariri à l’issue de son entretien avec M. Diab, affirmant qu’il « se tient à ses côtés ».

« La Constitution est claire. Les Premiers ministres comparaissent uniquement devant un tribunal spécial formé par le Parlement. La présidence du Conseil n’est pas là pour faire l’objet de chantage. Cela est rejeté et nous ne l’acceptons pas. Les proches des martyrs ont le droit de connaître la vérité, de savoir qui a laissé entrer ce navire et qui lui a accordé une couverture », a-t-il ajouté.

« Poursuivre la présidence du Conseil constitue une atteinte politique inacceptable et une violation de la Constitution et de la loi sur le jugement des anciens présidents et ministres (...) », a estimé pour sa part le mufti Deriane, dénonçant « un règlement de comptes politiques ». « Tout le monde est responsable de ce drame (...) », a ajouté le dignitaire sunnite, qui a appelé dans la journée M. Diab afin de l’assurer de sa solidarité. « La présidence du Conseil n’est le défouloir de personne », a écrit de son côté sur Twitter l’ex-Premier ministre Tammam Salam.

Siniora vise le chef de l’État

L’argumentation la plus serrée contre les inculpations est venue de l’ancien Premier ministre Fouad Siniora. Ce dernier a commencé par rappeler qu’au lendemain même de l’explosion, lui-même et les anciens Premiers ministres avaient plaidé pour que l’enquête sur le drame soit confiée à une commission internationale. Il en a renouvelé la demande avant d’ajouter : « Le chef de l’État nous avait promis qu’en cinq jours la vérité serait faite sur ce qui s’est passé. Voilà que quatre mois et plus sont passés et que l’enquête virevolte à droite et à gauche, et ne semble porter que sur des détails superficiels, sans toucher à l’essentiel des problèmes politiques au cœur de ce crime : qui a acheminé ce stock au Liban et quel en était le but ? Qui en a profité ? Qui utilisait ce stock et en transportait certaines quantités hors de l’enceinte portuaire ? Qui insistait pour que le stock ne soit pas réexporté et insistait pour qu’il ne soit pas détruit ? »

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Par ailleurs, M. Siniora a rappelé que le président de la République a été informé de l’existence du stock de nitrate d’ammonium 15 jours avant l’explosion, un peu à la même période que M. Diab. Rappelant que M. Aoun est un « ancien commandant en chef de l’armée, qu’en sa qualité de président il préside le Conseil supérieur de défense, qu’il est le chef des forces armées et qu’en sa qualité de militaire, il sait théoriquement et d’expérience la nature explosive des produits entreposés », il a dénoncé « l’instrumentalisation de la justice à des fins policières ou pour des machinations, des règlements de comptes et des vengeances », M. Siniora réaffirmé qu’il « ne défend personne ». « Tous deux sont responsables, a-t-il dit, alors pourquoi ce côté discrétionnaire dans le choix des poursuites? »

Gouvernement : le Hezbollah appelle à « arrondir les angles »

Ces nouveaux développements et tensions vont-ils retarder davantage encore la formation d’un nouveau gouvernement ? Sans doute, mais sur ce plan aussi, le Hezbollah a commencé à prendre ses distances à l’égard de son allié chrétien. C’est ainsi que le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, a appelé à « arrondir les angles » dans un processus otage d’un bras de fer entre le Premier ministre désigné Saad Hariri et le chef de l’État Michel Aoun. « Le Liban ne pourra se relever sans la formation d’un gouvernement qui soit la porte d’entrée vers une solution », a estimé le dignitaire chiite, lors d’une rencontre virtuelle organisée par le département culturel du parti pro-iranien dans le Sud, à l’occasion de la naissance de Zeinab, fille de l’imam Ali. « Si les responsables au Liban se mettent d’accord, l’Occident et l’Amérique devront, bon gré, mal gré, prendre note de cela », a poursuivi Naïm Kassem. « Les citoyens étouffent et le seul pari gagnant est celui d’un accord et d’un arrondissement des angles », a encore estimé le numéro deux du Hezbollah.

Une levée de boucliers sunnite sans précédent, et un repli communautaire chiite significatif, tous deux dirigés contre le chef de l’État et son camp, ont accueilli hier la décision du juge d’instruction près la Cour de justice, Fadi Sawan, d’inculper le Premier ministre démissionnaire Hassane Diab et trois anciens ministres, Ghazi Zeaïter (Transports), Ali Hassan Khalil (Finances)...

commentaires (20)

Encore une preuve que le Liban est un cirque. Tous ceux qui etaient au pouvoir depuis l'arrivee de cette maudite cargaison jusqu'a son explosion sont RESPONSABLES. Mais pour commencer, il faut bien un fil conducteur. Donc le juge a rison pour commencer avec les derniers venus et derouler le fil des evenements.

IMB a SPO

18 h 43, le 12 décembre 2020

Tous les commentaires

Commentaires (20)

  • Encore une preuve que le Liban est un cirque. Tous ceux qui etaient au pouvoir depuis l'arrivee de cette maudite cargaison jusqu'a son explosion sont RESPONSABLES. Mais pour commencer, il faut bien un fil conducteur. Donc le juge a rison pour commencer avec les derniers venus et derouler le fil des evenements.

    IMB a SPO

    18 h 43, le 12 décembre 2020

  • COMPRENEZ LE COMMENTAIRE DE L,ANIER DU NITRATE AVANT DE LE CENSURER.

    LA LIBRE EXPRESSION

    15 h 50, le 12 décembre 2020

  • L,ANIER EST MENAGE ET LES ANES ET SURTOUT LES PLUS RECENTS CONDAMNES. ILS L,ONT VU STOCKER DU NITRATE SANS MEME BRAIRE POUR LA FORME.

    LA LIBRE EXPRESSION

    15 h 38, le 12 décembre 2020

  • Qui en a utilisé des quantités importantes et pour quoi faire? Qui a provoqué l'explosion? Et surtout: Qui sera responsable de compenser ceux affectés par ce désastre. Car tout les reste tombe sous l'idée de Kelloun Yaané Kelloun! Sans équivoque!

    Wlek Sanferlou

    14 h 52, le 12 décembre 2020

  • C'est bon de nous amuser avec ces inculpations mais les vrais questions qu'à le libanais moyen sont: Qui a amené les 2750 tonnes d'explosifs? Pourquoi rien n'a été fait pour les renvoyés Qui en a utilkse

    Wlek Sanferlou

    14 h 49, le 12 décembre 2020

  • C'est quoi cette république théâtrale dans laquelle les partis politiques qui se mettent au dessus de la justice. Tout le monde veut lutter contre la corruption, l'injustice et le crime, seulement lorsque ce sont les autres qui sont visés. On en sortira jamais et jamais il y aura une justice impartiale et forte dans ce pays tant que ces politiques mafieux ne soient pas traduits en justice et jetés dans les prisons après les avoir dépossédé de leurs biens volés au peuple.

    Citoyen

    11 h 45, le 12 décembre 2020

  • Si les responsables se mettent d’accord etc... le problème du Liban est qu’à chaque fois que les responsables politiques se mettent d’accord c’est pour détruire et piller le pays car cela va toujours de pair avec le partage des parts à égalité s’il vous plaît et c’est le peuple qui trinque.

    Sissi zayyat

    11 h 30, le 12 décembre 2020

  • On perd de vue qu'une inculpation n'est pas, dans un état de droit) une reconnaissance de culpabilité. Le juge doit bien commencer quelque part, et, il peut très bien suivre le processus en inculpant également le chef de l'état et les autres ministres tous mentionnés dans sa lettre au parlement. S'ils n'ont rien à se reprocher, pourquoi refusent ils la convocation, et le procès qui serait le seul moyen de les disculper? Ils se réfugient encore une fois derriere des slogans creux, comme un jugement politique, et, encore une fois le sempiternel atteinte à l'honneur d'une communauté.. BASTA, ce n'est pas une communauté qui est visée, mais des hommes qui ont faillis dans l'exercice de leurs responsabilités, un point c'est tout...

    Bachir Karim

    10 h 53, le 12 décembre 2020

  • Les voilà tous unis et solidaires les uns des autres. Il a fallu un crime contre l’humanité pour que ces vendus se rassemblent et crient d’une seule voix dénonçant la justice qui ne fait que son travail en se cachant derrière leur confession respective alors que les morts et les sinistrés qui ont payé le prix fort de leur trahison sont de toutes les confessions. Les libanais devraient leur adresser un message à tous leur disant que ni Jesus, ni Mohamed ni Ali ni Zeinab ne tolèrent qu’on commettent des crimes et qu’on les utilisent comme paravent pour s’en sortir blanchi pour épargner les sensibilités de chacun, et encore moins leur immunité diplomatique. Ils doivent tous comparaître pour être jugés pour ce crime odieux quelque soit leur poste ou leur confession. M. Sawan ne doit pas se laisser manipuler par cette bande de chacals qui, a chaque fois qu’ils sont confrontés à leurs crime crient à la discrimination religieuse pour noyer le poisson. Espérons que tous les libanais qui regardent ce spectacle nauséabond ont compris que seuls les intérêts personnels de ces pourris les motivent et qu’ils n’ont a rien à cirer des morts ni du sort des libanais morts vivants . Il ne serait que grand temps pour leur montrer que leur subterfuge ne fonctionne plus.

    Sissi zayyat

    10 h 49, le 12 décembre 2020

  • Est-ce la preuve qu'il n'y aura pas de justice ? certainement. Ceci dit ces inculpations posent questions, pas tant au niveau des inculpés mais de tout ceux qui ne le sont pas, à commencer par le président de la république !!! Dans les pays occidentaux il y a souvent un fusible qui saute pour sauver la tête du pouvoir, ce n'est pas une bonne chose en soi alors comment voulez-vous que cela puisse s'appliquer au Liban, il n'y a pas d'électricité et les fusibles sont situés qui dans la banlieue sud qui à Tripoli qui dans le kesroaun qui dans la montagne etc...

    Zeidan

    10 h 23, le 12 décembre 2020

  • SELON NAIM KASSEM « Si les responsables au Liban se mettent d’accord, l’Occident et l’Amérique devront, bon gré, mal gré, prendre note de cela ». EST CE QU'IL VIENT DE REALISER CETTE VERITE OU EST CE ENCORE DES PAROLES EN L'AIR ?

    Gaby SIOUFI

    09 h 36, le 12 décembre 2020

  • Une Justice accusée d’être confessionnelle! On aura tout vu , tout entendu et tout vécu dans notre république bananière pourrie

    Lecteur excédé par la censure

    09 h 29, le 12 décembre 2020

  • Si chaque communauté protège ses coupables, et empêche la justice de les accuser, Adieu le Liban.

    Esber

    09 h 28, le 12 décembre 2020

  • Décidément, l'image de notre pays est améliorée chaque jour par nos brillants responsables politiques et autres, dont chacun surpasse l'autre en honnêteté, patriotisme et efficacité ! - Irène Saïd

    Irene Said

    08 h 56, le 12 décembre 2020

  • L’inculpation de Hassan Diab et des trois autres politiciens a provoque une levee de boucliers de toute la classe corrompue. D’apres les informations parues dans la presse et reprises par toutes les chaines de television, a part les quatre inculpes, il y a des dizaines d’autres responsables qui etaient parfaitement au courant de la presence de la ‘’bombe’’ au port, et certains ont meme fait leur devoir en alertant leurs superieurs ou les autorites competentes, mais sans resultat. Logiquement donc il devrait y avoir de nouvelles inculpations a l’avenir. La mort de deux cents personnes innocentes merite l’inculpation de tous les ‘’responsables’’ en exercice depuis l’entree au port de la marchandise maudite. Ceux qui l’ont importee ( !) et tous ceux qui savaient, mais qui n’ont rien fait, doivent comparaitre, tous. Et la reaction de Hariri, de Diab, de zeaiter, du mufti ,des marada et du hezbollah est une offense a ceux qui ont perdu la vie. Elle montre aussi que tout ce beau monde a beaucoup a cacher et cette facon de se defendre en dit long sur leur responsabilite criminelle collective. Esperons de tout cœur que le juge Sawan poursuivra son action courageuse et traduira en justice tous les criminels impliques dans la terrible catastrophe.

    Goraieb Nada

    08 h 27, le 12 décembre 2020

  • "Siniora (...) affirme que la responsabilité de Michel Aoun est engagée au même titre que celle du Premier ministre désigné.". Sur ce point, il a totalement raison! Par ailleurs, les anciens premiers ministres se montrent solidaires de l'actuel pour la bonne raison qu'ils ont beaucoup de chances de se voir inculpés à leur tour!

    Yves Prevost

    07 h 48, le 12 décembre 2020

  • Il faut saluer la logique et le raisonnement de Fouad Siniora. Au moins, il se distingue de tous les autres y compris Hariri, qui ont fait de l'affaire une atteinte à la Présidence du gouvernement.

    Esber

    07 h 29, le 12 décembre 2020

  • Hé hé. Comment ça les a tous mis d’accord tout d’un coup. C’est très mignon. Les coupables ne sont pas seulement ceux qui étaient directement impliqués, mais aussi TOUS ceux qui étaient au courant mais n’ont rien fait (ou pas assez)...

    Gros Gnon

    07 h 07, le 12 décembre 2020

  • Des peines de penitentier a imposent à savoir 15 à 25 années de geôle ferme

    Robert Moumdjian

    06 h 41, le 12 décembre 2020

  • Une preuve de plus que le Liban est non seulement un état failli mais il est désormais INGOUVERNABLE. Le Gendre s'accroche à son projet de devenir président. Président de quoi? Qu'est ce qui restera du pays dans deux ans lorsqu'il viendra le temps d'élire un président? Au lieu de remettre le pays sur les rails, tout le monde politique s'acharne à le détruire. Pauvre peuple du Liban qui croit encore à un miracle.

    Romulus Maximus

    01 h 02, le 12 décembre 2020

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