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Nos Lecteurs ont la Parole

J’accuse

J’accuse la classe gouvernante d’être responsable de la faillite sur tous les plans : constitutionnel, économique, social, sécuritaire, judiciaire, environnemental, etc.

J’accuse le système établi d’être défaillant, négligent et corrompu. D’avoir accepté deux États, deux armées et deux diplomaties ; d’avoir vendu notre indépendance.

J’accuse nos responsables d’être subordonnés à l’obédience extérieure, incompatible avec « l’appartenance à l’identité arabe du Liban », préambule de la Constitution.

Le Liban ne doit plus être une arène pour des guerres par procuration.

J’accuse, après le 4 août, un non-État assassin. Son irresponsabilité et son crime, c’est d’être resté impassible après la destruction de Beyrouth. Dieu merci, les jeunes de toutes les communautés ont travaillé dur pour nettoyer les rues et s’occuper des sans-abri. Aucune décision gouvernementale ne peut être prise ni loi ne peut être votée sans l’accord préalable des oligarques. Des chefs de guerre qui nous gouvernent contrôlent directement les instruments du non-État, les structures communautaires, le secteur bancaire avec une économie de rente, en mettant la main sur les financements étrangers, sur l’aide internationale et surtout les transferts de la diaspora, à des fins clientélistes.

Le système établi de clans a institutionnalisé la corruption. Depuis 2018, les irresponsables politiques devaient entreprendre des réformes structurelles promises. Ils ne les voteront jamais car c’est contre leurs intérêts, ni aucune loi se référant à leur système de clans.

Le Liban a le plus de martyrs pour la liberté et l’indépendance au cours de son histoire. Nous voulons libérer la légitimité assiégée.

Nous voulons un État et non deux États, une armée et non pas deux. Nous voulons un État souverain qui détienne seul le monopole de la force organisée et des relations diplomatiques. Le Liban a son identité et son affiliation arabe (Constitution).

Deux dates vont changer ce système d’imposture :

1- Le 17 octobre, le peuple écrasé est dans la rue afin de retrouver sa dignité, du travail et pour changer les dirigeants politiques, responsables de la dégradation de la situation économique et sociale ainsi que la faillite du pays.

2- Le 4 août, notre Hiroshima et la destruction de Beyrouth avec des morts, des blessés et des sans-abri, ce qui a ravivé l’action des manifestants qui sont prêts aujourd’hui à mourir pour se débarrasser de l’actuelle classe. Ils n’ont plus rien à perdre.

Nous sommes au bord de la dévastation avec la pertinence de l’imposture.

Notre salut et la délivrance du peuple

Le changement avec : un mouvement citoyen prêt à relever le défi par suite de l’incapacité des partis de gouvernement à mener les réformes urgentes dont le pays a besoin. Avec de nouveaux dirigeants. Avec les centaines d’organisations représentant le peuple, nous avons de brillants experts dans tous les domaines, loin du cercle vicieux, qui sont prêts à gouverner et à prendre leurs responsabilités.

Le projet se base sur des actions concrètes :

1- Le respect de la Constitution et des institutions.

2- Le système économique et financier, vision pour demain.

3- Culture et éducation nationale et civique.

4- Diplomatie et environnement. La « distanciation », un aspect dupacte national.

5- Le rôle de la diaspora dans la reconstruction du Liban.

Nous voulons travailler rapidement sur tous les dossiers brûlants en commençant par le social, l’emploi, le logement, la crise économique et la reconstruction du pays. Le citoyen reprend en main son destin. Nous avons plusieurs dossiers brûlants comme l’électricité, l’environnement, les déchets, les carrières illégales, etc.

• Nous allons travailler sur l’agriculture industrielle, l’industrie créative et productive en nous concentrant aussi sur le numérique, l’intelligence artificielle et les nouvelles technologies.

• La force et la richesse du Liban sont la diversité des appartenances, des cultures et des connaissances ainsi que la complémentarité des talents.

• Ce n’est pas la diversité religieuse qui est le problème, mais les comportements cyniques de politicards subordonnés à la domination de leur clan, en cherchant un protecteur étranger.

• Nous instruirons la nouvelle génération avec la cohésion nationale.

• Notre Constitution est claire : le Liban est une république démocratique parlementaire fondée sur le respect des libertés publiques, sur la justice sociale et l’égalité des droits et d’obligations entre les citoyens sans distinction et préférence, et l’appartenance arabe du Liban.

• Le peuple est la source des pouvoirs, le détenteur de la souveraineté à travers les institutions constitutionnelles.

Nous voulons un État souverain avec des citoyens libres et non deux États.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

J’accuse la classe gouvernante d’être responsable de la faillite sur tous les plans : constitutionnel, économique, social, sécuritaire, judiciaire, environnemental, etc.J’accuse le système établi d’être défaillant, négligent et corrompu. D’avoir accepté deux États, deux armées et deux diplomaties ; d’avoir vendu notre indépendance.J’accuse nos responsables d’être...
commentaires (1)

Moi j'accuse les électeurs de corruption aussi. S'ils financent leurs voix aux élections alors ils donnent carte blanche aux élus. Y compris de se remplir les poches contre la redistribution de quelques miettes. Il y a corrompus et corrupteurs.

Sybille S. Hneine

08 h 25, le 01 septembre 2020

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Commentaires (1)

  • Moi j'accuse les électeurs de corruption aussi. S'ils financent leurs voix aux élections alors ils donnent carte blanche aux élus. Y compris de se remplir les poches contre la redistribution de quelques miettes. Il y a corrompus et corrupteurs.

    Sybille S. Hneine

    08 h 25, le 01 septembre 2020

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