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Société - Éclairage

Après les explosions de Beyrouth, les derniers tabous chiites n’ont pas volé en éclats

La communauté a aujourd’hui soif de changement politique mais n’est pas prête à mettre la question des armes sur la table.

Après les explosions de Beyrouth, les derniers tabous chiites n’ont pas volé en éclats

Les forces de sécurité libanaise s’interposent entre des manifestants pro-Hezbollah et des révolutionnaires, le 25 octobre 2019, à Beyrouth. AFP

Dans un boui-boui du quartier Hamra, Nayla*, la vingtaine, commande café sur café, comme s’il s’agissait de faire le plein avant le reconfinement qui vient. Ses yeux fatigués et sa mine plutôt maussade n’entravent en rien sa fureur. Une rage longtemps tarie mais désormais si forte qu’elle ne peut plus la contenir. Son appartement, qui était encore il y a peu situé dans le quartier de Mar Mikhaël, n’est plus. La double explosion du 4 août l’a emporté tout en blessant sa colocataire, aujourd’hui hors de danger. « Il va falloir que l’on m’explique. Qui s’acharne à nous pourrir la vie ? Israël ou ce régime clientéliste et confessionnel ? » lance-t-elle, amère, au détour d’une conversation. Issue d’un milieu chiite pro-Hezbollah, bien qu’avec quelques réserves, elle s’est, depuis les dernières élections législatives, progressivement éloignée du bercail. Dans son collimateur, l’hypocrisie du parti et son chantage à la résistance. Pour elle, la légitimité du Hezbollah n’a cessé de décroître à mesure qu’il a conforté sa mainmise sur la politique interne du Liban.

« Qu’ils arrêtent de nous bassiner avec leurs sornettes. Soit ils s’opposent à la corruption et agissent en fonction, soit ils continuent de bloquer le pays en imposant leurs protégés. » Celle qui se dit vidée de toute émotion donne une autre impression tant elle ponctue ses analyses politiques d’accès de colère qui sonnent comme un cri de révolte impossible à étouffer. Avec Nayla, chaque membre de l’establishment en prend pour son grade. Mais personne ne fait plus l’objet de sa vindicte que Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah. « La différence entre lui et les autres, c’est qu’il s’évertue à vouloir la jouer Monsieur Propre », fustige-t-elle.

Le discours prononcé par Hassan Nasrallah le 7 août lui reste en travers de la gorge. Bien sûr, les traditionnels mots de réconfort et de condoléances ont été adressés à la population, mais globalement, il lui est reproché une forme de distanciation, éloignée de l’esprit de deuil qui a imprégné son intervention du 5 janvier, au lendemain de l’assassinat de Kassem Soleimani, l’ancien commandant en chef de la Brigade al-Qods au sein des gardiens de la révolution iranienne.

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Cette dissonance ne passe pas inaperçue et de nombreux pourfendeurs du Hezbollah s’en saisissent pour mieux souligner l’ordre des priorités privilégié selon eux par Hassan Nasrallah : l’Iran d’abord et le Liban peut attendre. Un mème largement partagé sur les réseaux sociaux place côte à côte une capture d’écran du chef du parti refoulant ses larmes après la mort de Soleimani et une autre où il apparaît, sourire aux lèvres, après l’explosion de Beyrouth. Peu importe que la première émane en réalité de la commémoration de Achoura et qu’elle n’ait pas de lien avec l’opération américaine du début de l’année. Le mal est fait. Y compris parmi les sympathisants du Hezbollah, on fait valoir une mauvaise gestion des relations publiques. « Le sayyed n’aurait pas dû rire durant son discours après l’explosion. C’est ce que l’on appelle une faute de com’ », confie Samir, un ex-combattant au sein de la faction chiite devenu aujourd’hui un partisan critique.

Depuis l’explosion, ce jeune homme de 29 ans participe au quotidien à diverses initiatives de solidarité qui viennent en aide aux sinistrés. Comme Nayla, Samir a pris fait et cause pour le soulèvement populaire du 17 octobre. Mais contrairement à elle, il a cessé de battre le pavé lorsqu’il a senti que l’intifada allait dans un sens qui ne lui convenait pas. « J’ai arrêté d’y aller quand les Forces libanaises ont fait main basse sur le mouvement », dit-il. « C’est eux qui bloquaient les routes. »

« Le sayyed ne ment pas »

Ce sentiment que la colère populaire pourrait profiter à d’autres partis fondamentalement hostiles au Hezbollah est très partagé au sein de la communauté chiite. Au point qu’après être massivement descendu dans la rue aux premiers jours de l’intifada, les chiites s’en sont depuis largement tenus à l’écart — par peur des représailles ou par conviction politique —, des groupes minoritaires ayant même provoqué plusieurs escalades avec les contestataires en hurlant « chiaa (chiites), chiaa ».

La double explosion du 4 août ne devrait pas changer la donne. Bien au contraire. Elle risque d’agrandir le fossé entre la communauté chiite et le reste du Liban et de marginaliser un peu plus les voix dissonantes, pourtant nombreuses, au sein de celle-ci. Et pour cause : une partie de la population libanaise tient le Hezbollah directement responsable de la double explosion qui a endeuillé Beyrouth. Bien qu’aucune information ne vienne pour l’instant confirmer l’hypothèse d’un lien entre le tragique événement et le parti chiite, ses détracteurs l’accusent de contrôler le port ou même d’être le « propriétaire » des tonnes de nitrate d’ammonium qui ont explosé.

La figure de Hassan Nasrallah est aujourd’hui mise à rude épreuve dans les rues de Beyrouth, au point que le sayyed n’a pas échappé au traitement de choc symboliquement administré par les manifestants à leurs dirigeants au cours du « Samedi de la colère », le 8 août dernier. Comme pour ses alliés Nabih Berri et Michel Aoun, comme pour ses adversaires Saad Hariri, Walid Joumblatt et Samir Geagea, une figurine grandeur nature en carton à son effigie a été pendue sur la place publique. À quelques centaines de mètres de là, les jeunes de Khandak el-Ghamik, un quartier également très touché par les explosions, se réunissaient pour marquer leurs distances vis-à-vis du mouvement de contestation et pour s’assurer que les deux groupes ne se rejoignent pas, notamment pour éviter les heurts.

Pour mémoire

Khandak el-Ghamik, de l’autre côté de la thaoura

Si le Hezbollah est sujet à de nombreuses critiques qui l’accusent de couvrir la corruption du système pour protéger ses alliés, voire de ne pas être lui-même épargné par cette plaie, la figure de Hassan Nasrallah reste sacralisée, autant de par sa stature religieuse que par la proximité dont il a su faire preuve dans les moments difficiles. « Pendant la guerre de 2006, il y avait le sayyed qui, tous les jours, alors que les bombes pleuvaient, s’adressait aux gens, les réconfortait.

Personne ne peut remettre en question la relation qu’il a construit avec eux », confie Yara, 29 ans, employée dans une ONG à Beyrouth, émue, à l’évocation de ces souvenirs. « Même si je suis politiquement contre le sayyed Hassan, s’il dit qu’il n’y a pas d’armes là-bas (au port, NDLR), il ne ment pas », affirme, de son côté, Mona, 36 ans, une jeune femme originaire de la Békaa et installée à Dahieh, dans la banlieue sud de la capitale.

« On choisira la Mouqawama »

L’intifada libanaise a fait sauter de nombreux tabous au sein de la rue chiite. Y compris parmi les partisans du Hezbollah, on n’hésite plus à critiquer l’action politique du parti et surtout ses alliances avec Amal et le CPL. « Ce que je leur reproche avant tout aujourd’hui, c’est de marcher main dans la main avec le système en place. Ils ont peur qu’en abandonnant Michel Aoun et Nabih Berry, cela donne une occasion à tous leurs opposants ici de les contrecarrer avec l’aide de leurs alliés internationaux », soutient Samir, pour qui « tant que Nabih Berry est là, impossible de lutter contre la corruption ».

En défendant le statu quo, le Hezbollah suscite la rancœur d’une partie de sa base sociale qui l’accuse de se porter garant d’un système corrompu responsable de son appauvrissement et, plus généralement, de la faillite économique du pays. « Le système par lequel Nabih Berry et l’Iran distribuent de l’argent public à leurs partisans est terminé. Ceci a des implications politiques. Une nouvelle économie va émerger qui va affecter le statut de nombreux partis, dont Amal, et, dans une certaine mesure, le Hezbollah », estime Mohanad Hage Ali, spécialiste du Hezbollah au sein du Carnegie Middle East Center. Mona n’a pas de mots assez durs contre les deux principaux partis chiites qu’elle accuse d’avoir laissé la Békaa mourir pour mieux resserrer l’étau autour de la population. « Je viens d’un village défavorisé tenu par des députés de Hezbollah. Ils n’ont rien fait pour nous. Au moment des élections en 2018, sayyed Hassan Nasrallah a dit que le parti allait combattre la corruption. Ensuite, plus rien », dénonce cette jeune mère de famille pour qui le temps des tergiversations est révolu. « Ce sont tous, sans exception, des voleurs. Le Hezbollah couvre la corruption d’Amal et en échange, Amal couvre ses armes. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre », poursuit-elle.

À l’instar du reste du Liban, la rue chiite est en demande de changements politiques profonds à plus forte raison depuis qu’elle est frappée, autant que les autres, par la crise économique. Mais, malgré ce réquisitoire, il reste pour elle une ligne rouge principale, portée à la fois par des calculs géopolitiques et par des engagements idéologiques. Cette limite à ne pas franchir, c’est celle des armes du Hezbollah que les avocats du mouvement lient plus généralement au combat contre Israël. Or les explosions ont également ravivé le débat autour de la présence d’une milice armée et confessionnelle sur le territoire, dont les implications en dehors des frontières touchent toute la nation.

« Si vous nous demandez demain de choisir entre la Mouqawama (Résistance) et la fin de la corruption, on choisira la première. Entre bien boire et bien manger, d’un côté, et la menace israélienne, de l’autre, le choix est vite fait », lâche, tout de go, Yara. Samir abonde : « Je suis vraiment en désaccord avec la politique intérieure du Hezb et je veux que ça change. Mais mes sentiments vont d’abord à la résistance et à ses combattants. Je les ai côtoyés et je sais à quel point leur cœur est pur », confie-t-il.

La stratégie du « nous contre le reste du Liban »

Les armes sont au centre d’une autre bataille, celle de la mémoire. Ceux qui ont vécu leur enfance sous l’occupation israélienne dans le Sud, ceux qui se souviennent encore des bombardements israéliens de 2006, ceux qui soutenaient la révolution à ses débuts pour les mêmes raisons qu’ils soutiennent le parti de Dieu, c’est-à-dire au nom d’une « révolte contre les oppresseurs », perçoivent dans l’arsenal du Hezbollah un outil d’émancipation. « L’occupation ne s’est pas terminée en 2000. Il y a encore quelques localités dans le Sud qui sont concernées et nous devons aussi nous battre pour les frontières maritimes », défend Samir. « Mais la question des armes est bien plus profonde. On aspire, d’une certaine manière, à la libération de la Palestine », dit-il, tout en reconnaissant que cela puisse paraître trop idéaliste aux yeux d’une partie des Libanais. Face aux arguments qui minimisent les velléités hégémoniques israéliennes sur le Liban, Yara, elle, démarre au quart de tour. « Beaucoup de gens, dans ce pays, ne considèrent pas Israël comme un ennemi, et on les trouve dans toutes les confessions », regrette-t-elle. « En 2006, alors qu’Israël bombardait, ces gens dans certains quartiers se comportaient comme si de rien n’était », se désole la jeune femme.

Pour mémoire

Vingt ans après la libération, le Hezbollah sur la sellette

Plutôt que de remettre en question le statu quo, le parti chiite, qui se veut pourtant d’essence révolutionnaire, préfère adopter la stratégie du « nous contre le reste du Liban » qui permet de faire bloc et d’étouffer toutes les critiques au sein de sa communauté. Les armes sont présentées comme le dernier rempart permettant de protéger le peuple de la Résistance, autrement dit les chiites – historiquement marginalisés – des autres communautés qui veulent lui retirer son « unique » privilège. Le contexte politique, où la question du Hezbollah surplombe toutes les autres, favorise ce clivage.

« Alors que les accusations contre le Hezbollah ont pris de l’ampleur à Beyrouth et que le langage utilisé s’est tourné de plus en plus contre l’ensemble des chiites, le parti en a profité pour défendre l’idée qu’ils étaient attaqués, notamment dans le Sud », analyse Mohanad Hage Ali. « Si ce langage confessionnel se renforce, il y aura alors un réalignement des chiites qui s’étaient écartés des partis traditionnels », poursuit-il. Le désir de changement est là. Mais il ne suffit pas à faire sauter le dernier tabou.

*Tous les prénoms ont été modifiés

Dans un boui-boui du quartier Hamra, Nayla*, la vingtaine, commande café sur café, comme s’il s’agissait de faire le plein avant le reconfinement qui vient. Ses yeux fatigués et sa mine plutôt maussade n’entravent en rien sa fureur. Une rage longtemps tarie mais désormais si forte qu’elle ne peut plus la contenir. Son appartement, qui était encore il y a peu situé dans le quartier...

commentaires (17)

ce meme "peuple de la resistance" qui ne paye pas d’impôts, pas de charges ni aucune contribution pour les caisses nationales ? le meme "peuple de la resistance" qui n'est pas sujet a la Loi, qui ne peux pas se faire arrêter, dont les "ecarts" sont vite gommés et qui glorifie les assassins internationalement condamnés ?

Lebinlon

18 h 06, le 25 août 2020

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Commentaires (17)

  • ce meme "peuple de la resistance" qui ne paye pas d’impôts, pas de charges ni aucune contribution pour les caisses nationales ? le meme "peuple de la resistance" qui n'est pas sujet a la Loi, qui ne peux pas se faire arrêter, dont les "ecarts" sont vite gommés et qui glorifie les assassins internationalement condamnés ?

    Lebinlon

    18 h 06, le 25 août 2020

  • Le hezb, ses partisans, son public se considèrent assez puissants et vainqueurs des guerres qui ravagent la Syrie, l'Irak et le Yémen. ILs sont tranquilles au Liban après avoir obtenu le pouvoir en mettant à Baabda, et au sérail des marionnettes, ainsi qu'un allié inamovible au parlement. En outre le confessionnalisme est ancré dans l'esprit de l'écrasante majorité des libanais toutes confessions confondues. Dans ce cas, comment voulez-vous que les derniers tabous volent en éclat??

    DJACK

    18 h 06, le 25 août 2020

  • "Peu importe que la première émane en réalité de la commémoration de Achoura et qu’elle n’ait pas de lien avec l’opération américaine du début de l’année. Le mal est fait. Y compris parmi les sympathisants..." Mais c'est encore pire! Au moins, avec Soleimani, on sait qu'il pleure son ami! Mais avec le Achoura, voulez-vous me faire croire qu'il pleure quelqu'un qui a été tué il y a plus de 1340 ans, alors qu'il s'en fiche pas mal de tous ceux qui sont morts trois jours plus tôt?

    Georges MELKI

    15 h 07, le 25 août 2020

  • Juste un fait historique pour éclairer nos frères qui suivent hassan Nasrallah dans sa folie des grandeurs ou peut être de la pureté?: 18 novembre 1978, un certain Jim Jones un pasteur charismatique convainc et force 918 homme femmes et enfants de sa congrégation à se suicider... Dans notre cas ceci se répète mais à plus grande échelle car ce suicide et cette destruction nous atteint et nous invlu tous aussi bien que notre Patrie entière!! Nous ne voulons pas que cette histoire se répète chez nous...

    Wlek Sanferlou

    13 h 56, le 25 août 2020

  • Et que pensent les partisans de HB d’un accord de paix avec Israël qui mettra fin à leur soit disant souffrance? C’est dommage que personne n’ose proposer cette solution de leur d’être taxé comme collaborateur avec l’ennemi. Si seulement ces gens là savaient ce qui se cachait derrière la guerre de 2006 où le Liban a perdu des milliards de dollars en infrastructures et plus d’un millier de libanais qui ont perdu la vie et certains leurs habitations pour un simple caprice de leur zaim adoré, qu’est ce qu’ils lui trouveront comme excuse? Une saute d’humeur ou un ordre reçu d’un pays étranger saura les convaincre de sa bonne foi et de sa résistance avec un cœur pur comme ils disent.

    Sissi zayyat

    13 h 38, le 25 août 2020

  • Juste pour mettre les points sur les "i", ce sont les Forces Libanaises qui depuis leur création, en 1976, réclament un état démocratique, fort et juste pour tout son peuple. Référez vous aux discours de Bachir Gemayel. Aucun parti Chrétien, quel qu'il soit, n'a jamais réclamé d'un état Chrétien mais ils ont tous toujours demandé que le pays soit libre, indépendant et souverain au profit de tous ces fils, contrairement au Hezbollah et autres partis sous sa botte. Ce que le peuple demande depuis le 16 Octobre est exactement ce que les FL réclament depuis plus de 50 ans! De quel droit alors interdit on a ces membres ou supporters de descendre dans la rue avec le reste de la majorité silencieuse? Seul le Hezbollah a le droit de bloquer le pays pendant des mois pour obtenir des concessions qui au final ne sont même pas dans l’intérêt du pays ou du peuple? Le Hezbollah veut les isoler car il est encore plus corrompu que Amal ou le CPL. Ces derniers ne sont que des sous fifres et ne récupèrent que les miettes. Le Hezbollah a été créé dans le mensonge, a grandi dans le mensonge et se nourrit de mensonges. Contrairement au FL qui ont COOPÉRÉ avec Israël pour sauver le Liban de la main mise Palestino-Syrienne et lui redonner sa souveraineté, le Hezbollah, lui, a COLLABORÉ avec Israël pour nous mettre sous le contrôle du régime Syrien et Iranien. nous n'oublions pas l'aide reçu d’Israël pour frapper le mouvement Amal, ni les assassinats, ni le fakih ni le Choukran Souria!

    Pierre Hadjigeorgiou

    13 h 28, le 25 août 2020

  • Qu'ils les gardent bien au chaud mais dans leurs régions et qu'elles leurs pètent à la figure, mais chez eux.

    Christine KHALIL

    13 h 24, le 25 août 2020

  • Les armes de Hezbollah sont devenues un but et non plus un moyen. Le fosse est grand entre le Chiite pro hezbollah et la majorite des Libanais. Le hezbollah est devenu en quelque sorte otage de ses armes , iL ne veut pas combattre la corruption parce que ses principaux allies a savoir Amal et CPL en font partie inegrale.

    EL KHALIL ABDALLAH

    12 h 24, le 25 août 2020

  • « « En 2006, alors qu’Israël bombardait, ces gens dans certains quartiers se comportaient comme si de rien n’était », se désole la jeune femme. » Quand-même triste que la jeune femme oublie que bien plus de « gens dans certains quartiers » se sont mobilisées massivement pour venir en aide aux populations touchées (fournitures, nourriture, logements et autres)...

    MIchel El Meouchi

    11 h 27, le 25 août 2020

  • synthese a tirer : Hezbollah & CO n'avaient qu'a ne pas retirer leurs partisans de la rue pour ne pas la laisser "aux autres". Pourquoi alors ont ils decider cela? justement disent ils de crainte que X,Y & Z -comprendre les occidentaux-ne leur LE PIEGE et n'en finissent de leur mouvement Moumanaa. A l'evidence ILS feront passer leur strategie AVANT tout autre but comme on le constate. d'ou je n'ai de cesse de le repeter-G Naccache Dixit- 2 negations ne feront jamais une nation. Faudra un travail ENORME, GIGANTESQUE pour voir notre version du Liban l'emporter .

    Gaby SIOUFI

    10 h 06, le 25 août 2020

  • SANS AMPUTER LE MEMBRE GANGRENE DU CORPS RIEN NE POURRAIT ALLER MIEUX DANS CE PAYS. SINON DE BONGRE ALORS DE MALGRE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 53, le 25 août 2020

  • Le sous-développement des régions contrôlées par le Hezbollah suffit à lui seul à prouver l'imposture de ce parti, dont les chiites sont la première victime. Mais des hommes écervelés par une idéologie funeste peuvent nier jusqu'à l'évidence. Le peuple de Jérusalem n'a-t-il pas massivement adhéré aux pharisiens et demandé que Jésus-Christ soit crucifié, malgré l'évidence de tous les miracles et prophéties accomplies par ce dernier ? Si le peuple de Jérusalem est resté massivement attaché à son idéologie pharisienne funeste pour lui en premier malgré Jésus-Christ venu en personne, comment peut-on espérer que le peuple chiite du Liban égaré par l'idéologie de l'imposture de la pseudo-résistance se retourne massivement et à la simple vue de ses propres misères contre le parti et l'Axe de cette imposture ?

    Citoyen libanais

    07 h 50, le 25 août 2020

  • "Le sayyed ne ment pas ". Ah bon! Où est-on allé chercher ça? Je ne crois pas avoir lu un seul de ses discours qui ne contienne aucun mensonge. Le plus flagrant est peut-être celui où il nie tout lien entre le Hezbollah et le port. Je me souviens également du discours où il avait affirmé détenir des preuves de l'implication israélienne dans l'attentat contre Hariri. Ces "preuves", il les a présentées à la TV: il s'agissait de vidéos truquées! " Pendant la guerre de 2006, il y avait le sayyed qui, tous les jours, alors que les bombes pleuvaient, s’adressait aux gens, les réconfortait". Faire des discours pour "réconforter" les gens est facile. Il aurait été préférable de ne pas déclencher cette guerre! Il faut vraiment que le lavage de cerveau du parti soit efficace pour que personne ne s'en soit rendu compte! On leur a même fait croire qu'il s'agissait d'une victoire, un comble!

    Yves Prevost

    07 h 50, le 25 août 2020

  • *Tous les prénoms ont été modifiés... Est-ce que ces gens vivent sous dictature? De quoi ont-ils si peur? Comment se considèrent-ils libres et souverains s'ils n'osent même pas critiquer leurs propres dirigeants . Dans quel monde vit-on? Pauvre Liiban

    En Attendant Godot

    06 h 00, le 25 août 2020

  • Le plus ca change...

    Guy P Nohra

    03 h 29, le 25 août 2020

  • De 2 choses l’une. - Soit un grand nombre de chiite se considère d’abord comme Libanais et considère que le Hezbollah et Amal les ont conduit comme le reste du pays au désastre et mettent la main dans la main avec les autres communautés en refusant de continuer à cautionner la politique iranienne. Cela n’est pas illusoire et s’est vu en Iraq où les chiites ont refusé la mainmise. En étant réaliste, je ne m’attends pas à ce que la majorité au sein de la communauté change mais si disons 30% des chiites vote autrement, cela fera avec le système proportionnel 30% des députés de cette communauté qui se joindront aux autres pour avoir une majorité claire pour le changement. - Soit rien ne change ou très peu et les chiites continuent à considérer les armes comme sacrées car elles leur confèrent un pouvoir sur les autres, alors ceci ne fera qu’augmenter la frustration et la colère des autres communautés qui peuvent s’armer très vite pour un équilibre de la terreur et dans ce cas ce sera l’effondrement total de l’état voire la guerre car le seul autre choix sera d’accepter de mourir de faim pour assouvir les dessins de l’Iran Cependant un autre scenario optimiste voudrait que l’on s’entende dans ce cas sur un système fédéral avec plusieurs cantons suivant là le modèle suisse.

    Liban Libre

    02 h 42, le 25 août 2020

  • "... Les armes sont le dernier rempart permettant de protéger les chiites des autres communautés qui veulent lui retirer son « unique » privilège ..." -.- est-ce qu’il faudrait comprendre par là que l’unique valeur ajoutée des chiites ce sont leurs armes? Hmmm...

    Gros Gnon

    02 h 21, le 25 août 2020

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