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Nos Lecteurs ont la Parole

Beyrouth, ma chérie

Quand la nuit tombe, quand le calme règne, quand le marchand de sable passe, je viens courant à notre rendez-vous.

Et je te retrouve toujours aussi belle et souriante, toujours aussi tendre et captivante, toujours aussi forte et pardonnante, meurtrie mais battant de vie, brûlée mais enflammée d’amour, sinistrée mais rayonnante d’espoir.

Beyrouth, ma chérie, et qui a dit que tu changeras, et qui a dit que le sort en est jeté ?

Le sort en est jeté, mais il n’est pas scellé. C’est toi qui me l’as appris.

C’est toi qui as enraciné ta résilience dans les petits coins de mes gènes.

Beyrouth, ma chérie, prends-moi dans tes bras, laisse-moi brûler de tes câlins d’amour.

Laisse-moi frissonner sous tes caresses. Laisse-moi pleurer mon désespoir. Laisse-moi fondre dans ta douleur et renaître dans ta ferveur. Laisse-moi dormir sur ton épaule. Laisse-moi embrasser le premier rayon de soleil à tes côtés.

Beyrouth ma chérie, je t’aime.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Quand la nuit tombe, quand le calme règne, quand le marchand de sable passe, je viens courant à notre rendez-vous.Et je te retrouve toujours aussi belle et souriante, toujours aussi tendre et captivante, toujours aussi forte et pardonnante, meurtrie mais battant de vie, brûlée mais enflammée d’amour, sinistrée mais rayonnante d’espoir.Beyrouth, ma chérie, et qui a dit que tu changeras,...

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