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Nos Lecteurs ont la Parole

Pensées

Enfant, je rêvais de châteaux de marbre, de princes charmants, de robes à paillettes, de printemps ensoleillés ; et pourtant…

La vie a effacé mes soupirs d’antan; comme une sorcière maléfique, elle m’a torturée, blessée, agacée, elle m’a surtout déçue à maintes reprises, elle prenait sa joie à me jeter des mauvais sorts. Oui, mauvais, mal, maléfique… J’en voulais à la vie, mais surtout aux autres, l’enfer n’est-il pas les autres ? C’est ce que Jean-Paul Sartre m’avait raconté lors d’une nuit blanche d’études pour mon baccalauréat français. Cependant, petite princesse, la vie m’a-t-elle chuchoté, l’enfer est en chacun de nous, le mal nous module tout aussi « bien » que le bien. Paradoxalement, c’est le mal qui m’a poussée vers le bien, à vouloir chercher la joie en tout et à la semer autour de moi, n’est-ce pas ce que nous apprend chaque jour le soleil ? Mon bien s’appelle Dieu, mon Dieu est partout. La foi n’est pas un mythe, ni une bêtise ni une faiblesse, la foi est l’audace d’être humain et de l’assumer. Croire c’est oser y croire, c’est avoir le courage d’aller vers l’autre avec amour. Je ne « crois » pas au big bang, je crois en moi-même, en l’autre, en ce monde infini avec ses forces et ses faiblesses.

Alors là je comprends, mes rêves d’antan ne sont autres que mon âme que j’ai réussi à forger, mon esprit que j’ai sublimé, mon corps que j’ai respecté, mais surtout cet autre que j’ai aimé. Ça reste aussi mon futur et mes aspirations que je garderai à jamais, parce que certains rêves finissent toujours par devenir réalité, n’est-ce pas ce que me disait cette sage petite fille pleine d’espoir que j’ai toujours gardée au fin fond de moi-même à l’écart de ce monde ingrat ?


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Enfant, je rêvais de châteaux de marbre, de princes charmants, de robes à paillettes, de printemps ensoleillés ; et pourtant…La vie a effacé mes soupirs d’antan; comme une sorcière maléfique, elle m’a torturée, blessée, agacée, elle m’a surtout déçue à maintes reprises, elle prenait sa joie à me jeter des mauvais sorts. Oui, mauvais, mal, maléfique… J’en voulais à la...
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