
La patronne du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva. Photo d'archives AFP / Brendan Smialowski
La directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, a déploré qu'aucune "percée" n'a encore été trouvée dans les négociations entre le Fonds et les autorités libanaises concernant l'octroi d'une éventuelle aide financière. Elle a appelé notamment toutes les parties prenantes libanaises à "s'unir" pour lancer les réformes requises.
"Nous nous sommes lancés dans les discussions avec le Liban qui nous a officiellement envoyé une requête", rappelle Mme Georgieva dans une vidéo publiée sur la page officielle du FMI sur les réseaux sociaux. "Pour le moment, je ne peux pas encore annoncer une bonne nouvelle catégorique", ajoute-t-elle, soulignant que les discussions sont "vraiment difficiles". "Le cœur du problème, c'est de savoir si des objectifs communs peuvent être trouvés dans le pays afin de lancer une série de mesures qui seront très difficiles mais nécessaires", ajoute la responsable. Elle a indiqué que les "meilleurs" négociateurs du FMI avaient été assignés aux discussions avec Beyrouth, soulignant toutefois "ne pas pouvoir dire que l'on a atteint une percée" dans ces discussions.
"Ça me brise le cœur parce qu'il y a au Liban des gens vraiment entreprenants", confie Kristalina Georgieva. Elle relève encore le fait que le pays du Cèdre "a rendu service au monde entier en accueillant des réfugiés", citant les réfugiés palestiniens et "maintenant un nombre énorme de réfugiés syriens". "Ce qui doit être accompli est très clair, mais nous devons encore travailler sur l'unité (des parties concernées au Liban) pour que ces accomplissements soient mis en oeuvre", a-t-elle conclu.
.@KGeorgieva - Discussions with the Lebanese authorities are ongoing, but there is no breakthrough on an IMF financial assistance program yet. #Lebanon’s complex challenges call for unity among all stakeholders and decisive action to restore sustainable, inclusive growth. pic.twitter.com/ax8HAxQF3R
— IMF (@IMFNews) June 26, 2020
Dans son message accompagnant le tweet comprenant la vidéo de sa directrice, le FMI souligne que "les défis complexes du Liban nécessitent l'unité des parties prenantes et des actions décisives pour restaurer une croissance durable et inclusive".
Dans un entretien à l'agence de presse Reuters, vendredi, Mme Georgieva commentait notamment le fait que les discussions, qui en sont déjà à la 15e réunion, n’avaient pour l’instant pas permis d’avancer au-delà des questions concernant l’approche à prendre en compte pour estimer le montant des pertes accumulées par l’État, la Banque du Liban et le secteur financier. Cette question est au centre d’un bras de fer opposant le gouvernement, d’une part, la BDL et les banques, de l’autre. L’exécutif a publié ses propres estimations dans un plan de redressement qu’il a adopté le 30 avril dernier et qui sert de base aux négociations. Les députés libanais, alignés sur les critiques des banques, de la BDL et d’une partie du secteur privé, ont pour leur part récemment finalisé une nouvelle estimation des pertes en privilégiant une approche plus souple concernant les pertes non réalisées, entre autres différences d’approche.
La prochaine réunion entre le FMI et l’équipe de négociateurs libanais – dont un des membres a claqué la porte il y a une semaine – est prévue lundi.
La directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, a déploré qu'aucune "percée" n'a encore été trouvée dans les négociations entre le Fonds et les autorités libanaises concernant l'octroi d'une éventuelle aide financière. Elle a appelé notamment toutes les parties prenantes libanaises à "s'unir" pour lancer les réformes requises."Nous nous sommes...
commentaires (5)
percée?? avancée?? Ils sont sérieux là?? Le monde entier est endetté et pense à sauver leurs économies du Covid... Vous pensez que le Liban, de surcoit dirigé par des incompétents , sera la priorité du FMI ou des spécialistes du métier pour remettre le liban sur les rails?? Tant que ces incompétents, pédants et dictateurs limitant la liberté d'expression de surcoit sont en place, personne ne viendra en aide au liban qui a été isolé du monde entier par le CPL et Hezbollah avec la bénédiction d'Assad et de l'iran pour mieux le bouffer. C'est le rêve d'Assad de recréer la grande Syrie . Le rêve de l'iran pour que le Liban devienne "une république islamique libanaise". La faillite du Liban leur convient. Le CPL les aide naivement évidemment, faute d'expérience dans ce domaine de stratégie et de vision à long terme.
radiosatellite.co
22 h 35, le 27 juin 2020