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Économie - Assistance financière

La directrice du FMI met la pression sur la classe dirigeante libanaise

La directrice du FMI met la pression sur la classe dirigeante libanaise

La directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva. Andrew CF/AFP

La directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, a déclaré hier à Reuters qu’elle n’avait « pas de raisons » lui permettant d’envisager que les négociations entre le Liban et l’organisation internationale aboutissent. Ces discussions qui ont officiellement commencé le 13 mai font suite à la demande officielle d’assistance financière demandée par le pays du Cèdre au début du même mois pour contribuer à redresser son économie et ses finances, dans le rouge vif.

Kristalina Georgieva a assuré que le FMI allait continuer de travailler avec le Liban, mais qu’il n’était pour l’instant « pas clair » si toutes les composantes de la classe dirigeante et de la société libanaises étaient capables de s’unir pour lancer les réformes indispensables pour redresser le pays et le ramener « sur la voie de la croissance. » La directrice générale du FMI commentait le fait que les discussions, qui en sont déjà à la 15e réunion, n’avaient pour l’instant pas permis d’avancer au-delà des questions concernant l’approche à prendre en compte pour estimer le montant des pertes accumulées par l’État, la Banque du Liban et le secteur financier.

Cette question est au centre d’un bras de fer opposant le gouvernement, d’une part, la BDL et les banques, de l’autre. L’exécutif a publié ses propres estimations dans un plan de redressement qu’il a adopté le 30 avril dernier et qui sert de base aux négociations. Les députés libanais, alignés sur les critiques des banques, de la BDL et d’une partie du secteur privé, ont pour leur part récemment finalisé une nouvelle estimation des pertes en privilégiant une approche plus souple concernant les pertes non réalisées, entre autres différences d’approche. Le FMI, qui a pris connaissance de ces chiffres cette semaine, avait, lui, répété à plusieurs reprises depuis le début du mois que les estimations du gouvernement étaient globalement « dans le vrai » et se rapprochaient de celles effectuées par l’organisation et des standards qu’elles privilégie.

La prochaine réunion entre le FMI et l’équipe de négociateurs libanais – dont un des membres a claqué la porte il y a une semaine – est prévue lundi.

La directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, a déclaré hier à Reuters qu’elle n’avait « pas de raisons » lui permettant d’envisager que les négociations entre le Liban et l’organisation internationale aboutissent. Ces discussions qui ont officiellement commencé le 13 mai font suite à la demande officielle d’assistance financière...

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