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Vers quelles spécialisations de pointe?

Aider les entreprises à tirer le meilleur de la révolution de l’information

La Montpellier Business School offre dans le cadre de son Master of Science en transformation digitale une formation en anglais sur les nouveaux enjeux du numérique : la science des données, le big data et l’intelligence artificielle. L’objectif est de former des diplômés à la fois professionnels et techniques, à même de piloter la mise en place de ces technologies dans le monde de l’entreprise.

Aider les entreprises à tirer le meilleur de la révolution de l’information

L’intelligence artificielle facilite la conception de robots utiles dans la vie courante. Photo DR

Le monde des technologies connaît aujourd’hui une nouvelle phase dans la révolution numérique. Si la première reposait sur la création et l’usage d’appareils en réseau, capables d’élaborer et de partager des contenus collectifs, notamment via internet, la seconde, que nous traversons actuellement, est centrée sur l’accumulation d’informations. Elle repose sur trois innovations-clés : le big data, les sciences des données (data science) et l’intelligence artificielle (IA).

Par le biais d’objets connectés, d’enregistrements de l’activité des individus sur différents sites ou même d’installations dans l’espace public, plusieurs services sont aujourd’hui capables d’amasser une immense masse de données sur leurs utilisateurs. C’est ce que l’on appelle le big data : une accumulation d’informations brutes sur les habitudes et les comportements des individus.

Bien utilisées, ces bases de données sont précieuses. Elles permettent à une entreprise de perfectionner ses produits pour mieux les faire correspondre aux attentes des clients, d’adapter des infrastructures de transport au flux de passagers ou d’économiser de l’énergie en adaptant la production et la distribution grâce à la prédiction des besoins. Cependant, cette accumulation de données présente un vrai risque pour la vie privée des personnes et demande un travail d’analyse efficace pour pouvoir être utilisée. C’est l’objectif des sciences des données (data science), dont la mission est d’extraire des informations précises et utiles de la masse grâce à des outils statistiques, mathématiques et visuels. Cette nouvelle discipline peut compter sur un outil : l’intelligence artificielle. Il s’agit de logiciels qui, en s’appuyant sur un grand nombre de données et d’algorithmes perfectionnés, sont capables de s’adapter à de nouvelles situations et même, pour certains d’entre eux, d’apprendre de leurs erreurs. Dans le monde de l’entreprise, ces intelligences artificielles sont capables d’automatiser et d’accélérer de nombreuses tâches, de la collecte d’informations à la gestion du standard téléphonique, en passant par les échanges en Bourse.

Développement technologique et commerce

Tous ces domaines sont extrêmement techniques et demandent des connaissances spécifiques pour être exploités pleinement. Les anciennes entreprises, qui disposent déjà de systèmes fonctionnels, peinent parfois à s’y adapter, tandis que de nombreuses start-up apparaissent, souvent pour créer et commercialiser un concept innovant autour du big data ou de l’intelligence artificielle.

Le marché de l’emploi a donc besoin de professionnels du commerce qui soient également experts en ces nouvelles technologies. C’est ce type de profils que se propose de former la Montpellier Business School. Dans le cadre de son Master of Science en transformation digitale, les étudiants peuvent désormais choisir le parcours « Data Science, Big Data and Artificial Intelligence », où ceux qui le souhaitent pourront développer en un an toutes les compétences nécessaires pour se lancer dans une carrière alliant développement technologique et commerce.

Les études s’étalent sur deux semestres. Durant le premier, les élèves assimileront les bases du marketing et de l’économie numérique, le management stratégique, les enjeux du big data et de l’analyse de données, etc., tout en développant leurs soft skills, c’est-à-dire leurs capacités humaines à faire la différence dans un marché du travail de plus en plus automatisé. Après une pause autour de Noël, le second semestre sera consacré à la spécialisation proprement dite. Au programme, un perfectionnement poussé dans l’utilisation du big data, une initiation à l’intelligence artificielle, mais également un apprentissage de la sécurité informatique, fondamentale dans ce domaine. Une « thèse de master » et un semestre de stage qui assure la meilleure intégration possible dans le monde professionnel clôtureront la scolarité à la Montpellier Business School.

Prérequis et débouchés

Les prérequis pour participer à cette formation sont doubles. L’étudiant doit d’abord remplir les conditions d’accès à tous les Masters of Science de la Montpellier Business School, à savoir être titulaire d’un diplôme de niveau bachelor (bac +4) ou licence (bac +3), et détenteur d’un certificat d’anglais justifiant un niveau suffisant pour suivre la formation, entièrement dans cette langue (TOEFL 80/120, l’IELTS bande 6 sur 9, ou TOEIC 785/990). Ensuite, la candidature sera soumise à un jury. D’autre part, pour cette spécialisation, un bon niveau en sciences, assorti d’un grand intérêt pour les enjeux numériques, est recommandé.

La spécialisation « Data Science, Big Data and Artificial Intelligence » permet de déboucher sur des postes dont le développement est prometteur. Ainsi, les étudiants pourront choisir de placer leurs compétences au service d’entreprises qui cherchent à s’approprier les nouvelles innovations du numérique. Les diplômés pourront briguer notamment les postes de directeur de stratégie commerciale, expert en big data et intelligence artificielle, ou encore analyste de données. Ils auront également l’opportunité de travailler à leur compte en tant que consultants, ou même de fonder leur propre entreprise dans le secteur des technologies de l’information.

Enfin, grâce à leur formation poussée, les diplômés pourront prétendre à des postes plus techniques, comme par exemple le poste de directeur de data center, ces immenses centres où sont collectées, centralisées et conservées les données des utilisateurs.

Le monde des technologies connaît aujourd’hui une nouvelle phase dans la révolution numérique. Si la première reposait sur la création et l’usage d’appareils en réseau, capables d’élaborer et de partager des contenus collectifs, notamment via internet, la seconde, que nous traversons actuellement, est centrée sur l’accumulation d’informations. Elle repose sur trois...

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