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Vers quelles spécialisations de pointe?

Le génie civil et environnemental pour devenir l’ingénieur de demain

Le génie civil et environnemental pour devenir l’ingénieur de demain

L’ingénieur civil a pour fonction d’effectuer les études (le design) et de superviser la construction de bâtiments ou de structures publiques. Photo DR

Dirigée par Joseph Assaad, la filière de génie civil et environnemental de l’université de Balamand a pour objectif de former les ingénieurs de demain. L’ingénierie civile consiste au quotidien à concevoir, effectuer les études nécessaires, superviser la construction et entretenir les infrastructures communes (routes, bâtiments, aéroport, chemin de fer, barrages, système d’approvisionnement en eau, canalisation…).

En outre, être ingénieur civil, c’est être responsable de la planification, de la création et de l’entretien des bâtiments et des structures publiques. C’est un domaine multidisciplinaire qui permet de travailler à la fois pour l’amélioration de la qualité de vie des citoyens et sur la recherche de nouvelles techniques et technologies de construction et d’entretien.

À l’Université de Balamand, ce secteur se compose de cinq axes et compétences principales : entreprendre, planifier, exécuter, coordonner et réaliser.

Les différents programmes

L’Université de Balamand propose trois programmes d’ingénierie civile essentiellement dispensés en anglais. Deux sont de premier cycle (niveau Bachelor) et un de second cycle (master). Le premier cycle propose : le Bachelor of Science in Civil Engineering (BS) et le Bachelor of Engineering in Civil Engineering (BE). Ces deux programmes permettent aux étudiants de découvrir l’ensemble des secteurs d’activité que couvrent les métiers de l’ingénierie civile.

L’université propose également le Master of Science in civil engineering (MS). Il permet d’étudier l’ensemble de la théorie et de la pratique nécessaires en géotechnique, en transport, en hydrologie, géologie, tremblement de terre, gestion et environnement… Son apprentissage se fait grâce à l’appui notamment d’un laboratoire qui offre aux étudiants l’ensemble de l’équipement nécessaire pour se former dans des conditions modernes et professionnelles.

L’apprentissage en génie civil est très large car ces métiers requièrent un spectre de connaissances important pour concevoir et mettre en œuvre un projet au niveau de l’ensemble des secteurs d’activité susmentionnés.

Prérequis

Pour intégrer le Bachelor en génie civil de l’Université de Balamand, il est nécessaire d’avoir obtenu un baccalauréat libanais ou un diplôme équivalent reconnu par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Les étudiants qui souhaitent intégrer la formation sont sélectionnés sur dossier. La sélection dépend des notes obtenues lors du cycle secondaire, du classement scolaire et également du score SAT. Le score SAT (Scholastic Assessment Test) est obligatoire pour tous les candidats au Bachelor. Il s’agit d’un test à choix multiples que proposent de nombreuses facultés dans le but de mieux sélectionner les étudiants.

Il est également nécessaire pour intégrer une telle formation d’avoir de solides aptitudes en mathématiques et en physique. Ces deux domaines sont primordiaux dans le travail quotidien de l’ingénieur civil. De bonnes compétences en chimie sont aussi exigées.

Parallèlement aux importantes compétences scientifiques, intégrer les formations de génie civil nécessite de faire preuve de beaucoup de créativité et d’esprit logique. Par ailleurs, l’ingénierie civile requiert une capacité à travailler en équipe, analyser et s’adapter à de nombreuses problématiques, ainsi qu’à innover et se familiariser avec les nouvelles technologies.

Frais d’études et aides sociales

Les frais des études à la faculté d’ingénierie de l’Université de Balamand s’élèvent à 529 dollars le crédit en licence et à 538 dollars en master. Cette somme est à payer chaque semestre dépendamment du nombre de crédits auxquels l’étudiant est inscrit. Le Bachelor of Science (BS) nécessite 109 crédits ; le Bachelor of Engineering (BE) requiert, lui, l’obtention de 146 crédits ; quant au Master of Science (MS), il nécessite 47 crédits.

Aux frais d’études s’ajoutent également les frais d’internet, des activités étudiantes, mais également des frais de bibliothèque. Ces derniers s’élèvent à 171 dollars par semestre.

En revanche, l’Université de Balamand propose une gamme de bourses à l’intention des étudiants aux parcours scolaire, académique ou sportif qui se démarquent du lot. Les étudiants qui éprouvent des difficultés à subvenir à ces différents frais peuvent également obtenir un soutien financier. L’ensemble des aides proposées oscille entre 30 % et 100 % de déduction des frais d’études. Ce pourcentage dépend de la situation familiale, du parcours personnel ou professionnel ou encore du niveau d’étude.

Débouchés professionnels

Devenir ingénieur civil offre la garantie de trouver de nombreux débouchés professionnels. Les diplômés peuvent travailler aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. Cette formation permet de couvrir un large éventail de métiers liés à la conception de projets, la supervision, la consultation, la gestion ou le contrôle dans le domaine des infrastructures et du bâtiment. Les ingénieurs civils encadrent par exemple les chemins de fer, les autoroutes, les réseaux d’eau, les ponts, les aéroports, les bâtiments…

Les diplômés de l’Université de Balamand peuvent, entre autres, devenir ingénieurs en conception, en urbanisme, en gestion, ou aussi être experts-conseil ou arpenteurs-géomètres.

Malgré la situation économique actuelle, l’université constate que la demande en ingénierie civile reste importante au Liban comme sur l’ensemble du Moyen-Orient. Elle estime en outre que les grands chantiers de construction et de rénovation en bâtiments et infrastructures continuent de se développer. C’est pourquoi Joseph Assaad, directeur de la formation, assure que « l’ingénierie civile offre une garantie d’intégration professionnelle pendant plusieurs décennies avec de très bons salaires ».

Une filière d’avenir

Le génie civil ne cesse de se réinventer pour s’adapter aux nouveaux défis. L’Université de Balamand a d’ailleurs développé son propre programme de recherche en tremblements de terre pour adapter les futures structures qui seront construites. Le programme a pour objectif de former les ingénieurs de demain, capables de restaurer d’anciens établissements pour les adapter aux catastrophes naturelles, mais également de développer de nouvelles structures plus résistantes à ces risques-là. Leurs recherches s’appuient notamment sur de nouvelles machines de haute technologie permettant de simuler divers accidents pour étudier le comportement des matériaux utilisés.

Le génie civil s’adapte également aux nouvelles exigences en matière de respect de l’environnement, des sols et de la biodiversité. Quotidiennement, ce secteur progresse et s’oriente vers de nouvelles technologies, moins polluantes et plus écologiques. Ces enjeux poussent les ingénieurs à innover pour trouver de nouvelles solutions aux constructions de demain.

« La contribution des ingénieurs civils à la société est énorme et s’illustre quotidiennement dans l’ensemble des infrastructures communes », estime le directeur de la formation. Cette spécialisation se modernise constamment pour s’adapter aux nouveaux défis mondiaux.

Dirigée par Joseph Assaad, la filière de génie civil et environnemental de l’université de Balamand a pour objectif de former les ingénieurs de demain. L’ingénierie civile consiste au quotidien à concevoir, effectuer les études nécessaires, superviser la construction et entretenir les infrastructures communes (routes, bâtiments, aéroport, chemin de fer, barrages, système...

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