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L’USJ joue à fond la carte d’Erasmus et de l’ouverture aux autres cultures

L’USJ joue à fond la carte d’Erasmus et de l’ouverture aux autres cultures

Le recteur de l’USJ, le père Salim Daccache : « Nous avons conclu plus de 350 conventions avec environ 250 établissements partenaires. »s Photo Michel Sayegh

La pandémie qui a ébranlé le monde et le Liban, doublée de la profonde crise économique et financière qui a touché de plein fouet le pays, dont notamment le secteur bancaire, ont porté un coup dur à la coopération entre les universités libanaises et les universitaires étrangères, entravant (provisoirement) la possibilité pour les étudiants libanais de pouvoir profiter de l’expérience des établissements d’enseignement supérieur à l’étranger. Mais ce n’est que partie remise… Les accords et partenariats conclus sur ce plan sont en effet toujours de mise.

Le recteur de l’Université Saint-Joseph, le père Salim Daccache, dresse dans les lignes qui suivent un tableau des liens divers que l’USJ a tissés au fil des ans aussi bien au Liban qu’à l’étranger.

« Nous avons conclu plus de 350 conventions avec environ 250 établissements partenaires au Liban et au niveau l’international, souligne le père Daccache. Au Liban, un partenariat stratégique nous lie à plusieurs universités, à commencer par l’Université américaine de Beyrouth (AUB) et les autres établissements supérieurs catholiques. Nous participons à de nombreux projets communs. L’USJ pilote, par exemple, le projet Erasmus + (projet européen d’échanges supranationaux pour stimuler la formation des jeunes et la coopération interuniversitaire). Nous sommes membres de plus de 80 réseaux interuniversitaires internationaux. Nous collaborons ainsi avec les universités à l’étranger dans le cadre de plus de 250 conventions signées avec des universités françaises ou francophones. »

« Pour les universités à l’étranger, précise le père Daccache, nous procédons généralement sur base d’une convention d’ordre général, une sorte de memorandum of understanding qui englobe nombre de champs de collaboration. Puis s’ajoutent aux conventions des avenants ou accords spécifiques qui vont dans le concret à plusieurs niveaux : échanges d’enseignants, sachant que pour assurer une collaboration réussie il est important de bâtir une bonne relation académique entre les enseignants ; échanges d’étudiants, comme dans le cas de la mobilité appuyée par la Communauté européenne et le programme Erasmus ; collaboration dans la recherche scientifique ou au niveau des études doctorales, etc. »

Et le recteur de l’USJ d’ajouter : « Nous avons conclu également des accords spécifiques pour que des étudiants de l’USJ puissent terminer leurs études dans une université étrangère et profiter ainsi d’un double diplôme, de l’USJ et de l’autre université, comme dans le cas de Polytechnique Montréal et l’ESIB, la Centrale et l’École des mines de Paris, la faculté de gestion et de management de l’USJ et l’université de Grenoble ou l’université de Barcelone, etc. »

« Une quarantaine de diplômes communs, surtout en master, peuvent être obtenus de l’USJ et d’une université à l’étranger, conclut le père Salim Daccache. C’est une tendance internationale qui est en vigueur et qui donne de bons résultats, ne fût-ce qu’au niveau de l’ouverture aux autres cultures et de l’émergence d’une personnalité polyvalente et interculturelle chez l’étudiant. Les langues jouent un rôle essentiel dans ce domaine. Il s’agit là d’un plus et l’USJ joue à fond la carte du trilinguisme sur ce plan. »

La pandémie qui a ébranlé le monde et le Liban, doublée de la profonde crise économique et financière qui a touché de plein fouet le pays, dont notamment le secteur bancaire, ont porté un coup dur à la coopération entre les universités libanaises et les universitaires étrangères, entravant (provisoirement) la possibilité pour les étudiants libanais de pouvoir profiter de...

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