Depuis le Covid-19, nous assistons à un spectacle mondial désolant. Des déclarations risibles de président aux élucubrations d’experts de tout poil, en passant par des mensonges d’autorités respectables, des querelles de clocher, des décisions contradictoires, etc.
Derrière cette cacophonie, naît un clivage presque « milicien » entre les pro et les anti-confinement.
Pourquoi ?
Que savons-nous, sur quoi tout le monde est d’accord ? Le Covid-19 est à ce jour un virus dont la mortalité est de l’ordre de 1 % environ pour les pays les plus touchés. Le virus est transmissible par les secrétions surtout nasales (éternuements, toux). La protection se fait en utilisant un masque, en se lavant bien les mains et/ou en gardant une distance de 2 m avec les autres. Les personnes « faibles » et âgées sont les plus à risque.
En face, l’homme a un besoin biologique de vivre, respirer l’air frais, se mettre au soleil, se promener dans la nature, avoir une activité sportive, une activité professionnelle, voir des gens, serrer la main, embrasser, voir ses parents âgés qui dépérissent dans la solitude, etc. Le confinement est en ce sens nuisible et génère des maux de toutes sortes, psychologiques, physiques. De plus, le confinement est en train de détruire des secteurs d’activité, avec le chômage et la précarité pour un nombre croissant de personnes.
Si après cette pandémie un vrai bilan est fait, il est certain qu’aucune conclusion bénéfices/risques satisfaisante n’en sera déduite.
Pour le futur, on peut imaginer plein de scenarii, dans un sens ou dans l’autre. Par exemple, que toutes les quelques années, un nouveau virus du même ordre s’invite à nous sans crier gare, et pour lequel il faudrait, disons, un an pour trouver un remède.
Au-delà de ma propre opinion, je souhaite tout simplement appeler les gens à la modération dans leurs propos, à ne pas attaquer « l’autre », celui qui ne pense pas comme nous. À avoir l’humilité de reconnaître nos limites, de constater que nous ne sommes que de pauvres quidams, cobayes dans une humanité dont la complexité « technologique » croissante ne fait saliver que les marchands du Temple et nous éloigne plus encore de la nature, la nôtre. Enfin, à réfléchir plus encore sur l’avenir de l’humanité, à la lumière de ce que nous vivons et de ce qui nous est proposé.
Ce qui est certain, par contre, est que la vie se vit tous les jours et de tous les pores de notre peau. Alors, profitons-en !
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