Le secrétaire adjoint américain aux affaires du Proche-Orient, David Schenker, a salué l'annonce par le gouvernement libanais d'un plan visant à relancer l'économie au bord du naufrage, ainsi que sa décision de demander une aide du Fonds monétaire international (FMI). "C'est bien qu'ils aient formulé cette demande, mais il ne s'agit que d'une demande. Il s'agit d'une première étape nécessaire", a déclaré M. Schenker, interrogé par le quotidien anglophone émirati, The National.
Le gouvernement de Hassane Diab espère que son plan de relance économique, une "feuille de route" visant à mettre le pays sur la voie du "sauvetage financier et économique", sera jugé suffisamment crédible par la communauté internationale pour lui garantir des aides cruciales.
"Je ne veux pas préjuger de ce que le FMI pourrait examiner, mais ce plan doit respecter un niveau de transparence et un engagement total à cet égard", a ajouté le haut responsable US. Il a aussi affirmé qu'il s'attendait à ce que les institutions internationales demandent des conditions rigoureuses dans la mise en œuvre du plan de réforme, ce qui nécessiterait un large soutien du spectre politique du pays, en référence aux réserves exprimées par le Hezbollah à l'égard du FMI.
"Le Hezbollah n'est pas réputé pour son soutien aux réformes. Il s'agit d'une organisation qui finance ses activités par le biais de de la corruption et de l'argent illicite… La fermeture des points de passage qui permettent d'engranger des revenus ne va pas être appréciée par tous au Liban", a poursuivi M. Schenker, qui prédit un "long processus".
La crise économique au Liban se traduit par une inflation galopante, une pénurie de liquidités et une forte dépréciation de la monnaie nationale par rapport au dollar. Selon les estimations officielles, 45% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Ces derniers mois des dizaines de milliers de personnes ont perdu leur emploi ou vu leur salaire réduit. Avec son plan de relance, le gouvernement s'est donné "des objectifs sur cinq ans". Il s'agit notamment d'obtenir "un soutien financier externe dépassant les 10 milliards de dollars", outre les 11 milliards promis en 2018 lors d'une conférence internationale tenue à Paris, et de faire passer la dette publique à moins de 100% du PIB, a précisé M. Diab.
C est le chien qui se morde la queux. avec des si on avancera pas.il y a une seule facon d avancer , commencer par les reformes gratuites faire un état laic, dissoudre le parlement, faire des éléctions libres , donner les droits aux femmes, nommer des juges indépendants , poursuivre les corrompus et les voleurs sinon adieu l aide international.
15 h 57, le 02 mai 2020