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Nos Lecteurs ont la Parole

Haircuts ou headcuts, telle est la question !

Dans cet enfer qu’est devenue notre vie au Liban, à force d’inquiétude, d’insécurité quant aux lendemains, je ne dirais pas meilleurs, mais juste humains, il y en a qui osent lancer des ballons d’essai : l’éventualité de procéder à des « haircuts » pour renflouer les caisses de l’État vidées par ceux-là mêmes qui songent à cette coupe ignoble !

Il est un fait indéniable que tous ceux qui se sont succédé depuis plus de trente ans au pouvoir administratif, exécutif, législatif, ou bien aux commandes des partis politiques, des syndicats et moult organismes officiels ou semi-officiels, ont tous, sans exception aucune, mis la main dans le sac et se sont généreusement servis des deniers publics. Même les banquiers très éclectiques n’ont pas manqué de piocher dans divers râteliers bénéfiques, certes, mais pour le moins louches.

Et voilà que maintenant on envisage de nous départir de nos avoirs, dignement et honorablement gagnés !

Non ! Mille fois non mesdames et messieurs : il y a une multitude de moyens de redresser la situation plutôt que de nous ronger jusqu’à la moelle !

Je ne suis ni économiste ni experte en finances ; toutefois, il est une solution qui est de loin la plus radicale et la plus efficace : c’est un headcut qu’il faut envisager, et l’exécuter illico presto!

Pour récupérer nos biens confisqués par les banques et nos droits les plus élémentaires spoliés par des politiciens et fonctionnaires véreux et indignes, une évidence s’impose : c’est vos têtes qu’il faut trancher, c’est vous envoyer, vous, à la guillotine qu’il faudrait, pour retrouver notre sérénité et un minimum de bien-être.

Tout est dit !

Je propose à la société civile de passer à l’action aussitôt que le Covid-19 nous en donnera l’opportunité et d’intenter des actions en justice.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour.

Dans cet enfer qu’est devenue notre vie au Liban, à force d’inquiétude, d’insécurité quant aux lendemains, je ne dirais pas meilleurs, mais juste humains, il y en a qui osent lancer des ballons d’essai : l’éventualité de procéder à des « haircuts » pour renflouer les caisses de l’État vidées par ceux-là mêmes qui songent à cette coupe ignoble !...

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