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Politique - Nominations financières

Guerre déclarée entre le CPL et le Futur

Le courant du Futur et le Courant patriotique libre (CPL) ont repris hier leurs échanges d’accusations au sujet de la mauvaise gestion des affaires publiques, ayant conduit à l’effondrement économique et financier du pays. À l’origine de la reprise de la querelle, les nominations aux postes de vice-gouverneurs de la Banque centrale ainsi qu’au sein de la Commission de contrôle des banques, chacun accusant l’autre de vouloir mettre la main sur le centre de décision financière dans le pays.

C’est le parti de l’ancien Premier ministre, Saad Hariri, qui avait ouvert les hostilités jeudi en reprochant vivement à la présidence de la République et au chef du CPL, Gebran Bassil, sans les nommer, de chercher à profiter de ce que le pays est préoccupé par la pandémie de coronavirus pour essayer de placer leurs hommes dans le directoire de la banque centrale « afin d’encercler le gouverneur de la BDL, Riad Salamé, et d’hypothéquer ainsi le pouvoir de décision financière ».

Le CPL a vivement réagi à ces accusations, hier, en se défendant d’intervenir dans les nominations financières et en tirant à boulets rouges contre une politique « rentière appliquée par une structure qui a mis la main sur le pays et imposé depuis 1992 une politique monétaire, financière et économique qui a donné lieu à l’effondrement des finances publiques et des secteurs de production ». Il a dans le même temps décrié la politique de la banque centrale, critiquant son « opacité », et accusé le courant du Futur, sans le nommer, d’« être prêt à tout pour préserver ses acquis ».

Ce dernier a riposté en maintenant ses accusations selon lesquelles le CPL essaie de « profiter de la pandémie de coronavirus pour “faire passer les nominations” financières et s’approprier la décision sur les plans bancaire et financier afin d’éteindre toute lueur d’espoir et de confiance en ce secteur vital ».

Dans un communiqué publié en soirée, le courant du Futur a accusé le CPL de « déformer la vérité » et défendu la politique suivie par l’ancien Premier ministre assassiné, Rafic Hariri, depuis 1992, « synonyme de redressement, de développement, de croissance et de confiance internationale dans le pays ». « La leur est celle de la paralysie, du gaspillage, des déficits irresponsables, notamment dans les secteurs de l’électricité, du temps et des occasions perdues », ajoute le texte.

Le courant du Futur et le Courant patriotique libre (CPL) ont repris hier leurs échanges d’accusations au sujet de la mauvaise gestion des affaires publiques, ayant conduit à l’effondrement économique et financier du pays. À l’origine de la reprise de la querelle, les nominations aux postes de vice-gouverneurs de la Banque centrale ainsi qu’au sein de la Commission de contrôle des...

commentaires (3)

L,HEBETUDE ET L,ABRUTISSEMENT EN GUERRE !

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 15, le 28 mars 2020

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • L,HEBETUDE ET L,ABRUTISSEMENT EN GUERRE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 15, le 28 mars 2020

  • YAANI, FAUT L'AVOUER, ENTRE LES AOUNISTES ET LES HARIRIENS ? SUR QUE NOS COEURS N'ONT D'AUTRE CHOIX QUE DE LES REJETER TOUS LES DEUX. AVEC CONVICTION INÉBRANLABLE

    Gaby SIOUFI

    10 h 40, le 28 mars 2020

  • Tous coupables

    Tabet Ibrahim

    08 h 06, le 28 mars 2020

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