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À La Une - Liban

Protestations nocturnes à travers le Liban

Plusieurs routes du pays ont été brièvement fermées par des manifestants soulevés contre la crise économique et l'arrestation d'un activiste. 

Des manifestants bloquant la route de Taalabaya, le 4 mars 2020. Photo DR

Plusieurs actions simultanées ont été lancées mercredi soir sur l'ensemble du territoire libanais, avec notamment la fermeture par les contestataires de grands axes routier, en signe de protestation contre l'arrestation d'un activiste de Tripoli, et contre la situation économique. 

Au Liban-Nord, les routes de Mina, Abdé et Beddaoui ont été coupées suites à l'arrestation par les services de renseignement d'Amir Abou Adilé, un activiste de la Békaa. Un convoi de motos a par ailleurs parcouru les rues de Tripoli, au Liban-Nord, afin de protester contre la crise économique qui frappe le pays. A Beyrouth, la route de la Cité sportive, dans le sud de Beyrouth, a été fermée au moyen de pneus enflammés, en solidarité avec les contestataires du Nord. Le carrefour de Saïfi, sur la voie-express du Ring dans la capitale, et la route de Corniche Mazraa ont également été fermés. 

A Moucharrafiyé, dans la banlieue sud, des contestataires se sont rassemblés afin de dénoncer "les politiques suivies par les banques, en coopération avec les propriétaires de bureaux de change". Dans la journée, le taux de change a atteint 2 675 livres libanaises pour un dollar chez les changeurs, alors que le taux officiel, observé par les banques mais qui restreignent sévèrement la circulation du billet vert, est de 1.515 livres.

Au sud de Beyrouth, des routes ont été coupées par des manifestants, avec des barrages de pneus enflammés, au niveau de Damour et Jiyyé. 

Dans la Békaa, la route de Dahr el-Baïdar et les grands axes passant dans les localités de Taalabaya, Marj, Bar Elias et Jdita ont été bloqués. Selon notre correspondante sur place, Sarah Abdallah, les manifestants ont pris ces mesures afin de protester contre la crise économique et l'augmentation du taux de change livre/dollar chez les cambistes. A Taalabaya, les protestataires ont été dispersés par les forces de l'ordre qui ont lancé du gaz lacrymogène, selon la page Facebook Akhbar al-Saha. 

Le Liban connaît depuis près de cinq mois un mouvement de contestation qui réclame la chute de toute la classe dirigeante, alors que le pays connaît sa pire crise économique de ses trente dernières années. Ces dernières semaines, la mobilisation consistait principalement en des actions ciblées contre certaines administrations publiques ou des marches, organisées surtout les samedis. 


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commentaires (2)

Bon courage à la Sawra! Une prise de conscience s'est effectuée! Surtout ne perdons pas espoir comme espère la classe au pouvoir!! Une classe au pouvoir mais pas aux commandes...

Wlek Sanferlou

21 h 33, le 04 mars 2020

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Commentaires (2)

  • Bon courage à la Sawra! Une prise de conscience s'est effectuée! Surtout ne perdons pas espoir comme espère la classe au pouvoir!! Une classe au pouvoir mais pas aux commandes...

    Wlek Sanferlou

    21 h 33, le 04 mars 2020

  • Il faudra donner du tempa au nouveau gouvernement car le pays a tout perdu et les manifestants doivent agir autrement .

    Antoine Sabbagha

    20 h 46, le 04 mars 2020

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