Rechercher
Rechercher

À La Une - Liban/Iran

Larijani : L'Iran est prêt à aider économiquement le Liban

Le pays du Cèdre "traverse une étape délicate (...) et nous sommes prêts à coopérer avec le gouvernement dans tous les domaines", affirme le chef du Parlement iranien.

Le président du Parlement iranien, Ali Larijani, lors d'une conférence de presse, lundi 17 février 2020, à Beyrouth. REUTERS/Mohamed Azakir

Le chef du Parlement iranien, Ali Larijani, en visite officielle à Beyrouth, a affirmé lundi que Téhéran "est prêt à aider pour améliorer la situation économique du Liban", qui vit sa pire crise économique et financière depuis la guerre civile (1975-1990). Il s'agit de la première visite au Liban d'un haut responsable iranien depuis la formation, en janvier, du nouveau gouvernement qui a vu le jour au terme de tractations partisanes menées entre autres par le Hezbollah, qui est soutenu par Téhéran.

"Nous souhaitons au nouveau gouvernement toute la réussite pour consolider la stabilité et la sécurité dans le pays" a déclaré M. Larijani, dont les propos ont été rapportés par l'Agence nationale d'information (Ani, officielle) à l'issue de sa rencontre avec le président Michel Aoun. "Nous sommes prêts à apporter notre aide pour améliorer la situation économique", a-t-il également déclaré, cité par l'Ani et le compte Twitter de la présidence libanaise.

Ce n'est pas la première fois que Téhéran exprime sa disposition à aider le Liban, une proposition accueillie de manière mitigée par une classe politique divisée. Une partie de cette classe politique craint les éventuelles conséquences d'une telle aide, surtout en raison des antagonismes entre Téhéran et Washington ou certains pays du golfe comme l'Arabie saoudite, qui ont longtemps été des investisseurs économiques importants pour le Liban. "L'argent liquide de l'Iran peut résoudre la crise d'un parti, mais pas la crise d'un pays", a averti vendredi l'ancien Premier ministre Saad Hariri, en allusion au soutien de Téhéran apporté au Hezbollah.

Pour faire face aux difficultés économiques, le Liban a demandé une assistance technique du Fonds monétaire international (FMI). Le pays croule sous une dette avoisinant les 92 milliards de dollars, soit plus de 150% du PIB. En mars, l'Etat doit rembourser 1,2 milliard de dollars d'eurobonds -des obligations émises en dollars- arrivant à échéance. La livre libanaise a connu une forte dépréciation ces derniers mois face au dollar, même si officiellement le taux de change reste inchangé.

La proposition d'aide iranienne intervient alors que la République islamique a plongé dans une violente récession, dont elle peine à sortir, après le retrait en 2018 des Etats-Unis de l'accord international sur le nucléaire iranien et le rétablissement des sanctions américaines.


"Nous n'engageons personne"
Lors d'une conférence de presse tenue à l'ambassade d'Iran à Beyrouth, au terme de ses réunions, le chef du Parlement iranien a affirmé que son pays était prêt à coopérer avec le cabinet Diab "dans tous les domaines". "Le Liban traverse une étape délicate, et nous espérons que le nouveau gouvernement sera en mesure de résoudre les problèmes et surmonter les difficultés auxquelles le pays est actuellement confronté. Nous sommes prêts à coopérer avec le gouvernement dans tous les domaines", a ajouté M. Larijani. Il a indiqué à titre d'exemple que l'Iran pouvait aider le Liban au niveau de l'électricité et des médicaments. "La décision dans ce cadre appartient toujours au peuple libanais", a-t-il noté.

Il a également affirmé que toutes les propositions faites par l'Iran au Liban sont toujours à l'ordre du jour. "Nous ne cachons pas notre soutien à la résistance, et nous avons discuté aujourd'hui de tous les domaines dans lesquels nous pouvons soutenir le Liban lors des réunions avec les responsables", a-t-il noté. En réponse à la question de savoir si un soutien iranien au Liban pourrait fermer la porte au soutien de l'Occident, M. Larijani a répondu : "En tant que pays ami du Liban, nous exprimons notre entière disponibilité à le soutenir dans tous les domaines, mais nous n'engageons personne".

Par ailleurs, M. Larijani a affirmé que l'assassinat du puissant général iranien Kassem Soleimani, début janvier dans un raid américain à Bagdad, est un "crime terroriste" et "une opération lâche" qui montre "la faiblesse des Etats-Unis, qui n'ont pas pu atteindre leurs objectifs par d'autres moyens". "Les Etats-Unis devraient savoir que nous sommes devenus plus déterminés à atteindre nos objectifs, et les rassemblements en Iran ont confirmé leur soutien au régime islamique", a assuré M. Larijani. "Les Américains soutiennent les sionistes afin de contrôler les affaires de la région, a-t-il encore accusé. Sans la présence du Hezbollah au Liban, Israël aurait commis davantage de crimes contre le peuple libanais".


Lettre de Rohani à Aoun
Lors de sa tournée auprès des responsables, le chef du Parlement iranien a remis à Michel Aoun une lettre du président iranien, Hassan Rohani, portant sur les relations bilatérales. Lors de leur réunion, les deux hommes ont discuté des derniers développements dans la région, notamment en Syrie. A ce sujet, le chef de l'Etat libanais a souligné l'importance de coordonner le rapatriement des réfugiés syriens, étant donné que la majorité des territoires syriens sont désormais stables et sûrs. La veille, M. Larijani avait été reçu à Damas par le président syrien, Bachar el-Assad. Les deux hommes ont également évoqué la situation en Iran, où des élections législatives doivent avoir lieu vendredi. 

M. Larijani a également été reçu par son homologue libanais, Nabih Berry. Ce dernier a affirmé, lors de la réunion, que "l'union fait la force et c'est ce qui est requis des Libanais pendant cette phase" que traverse le pays, qui connaît sa plus grave crise économique depuis la guerre civile (1975-1990) et un mouvement de contestation contre la classe dirigeante, qui dure depuis quatre mois. Le responsable iranien a par la suite discuté des développements dans la région et des relations bilatérales avec le Premier ministre Hassane Diab.



Larijani reçu par Berry. AFP / LEBANESE PARLIAMENT




Réunion avec Nasrallah
Ali Larijani a été également reçu par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui vit dans la clandestinité depuis la guerre de 2006 avec Israël. Les deux hommes ont discuté "des derniers développements dans la région et des moyens d'affronter les défis politiques, sécuritaires et économiques", selon un communiqué du bureau de presse du Hezbollah. Il a en outre rencontré des représentants de différentes factions palestiniennes au Liban. 

Cette délégation iranienne est la première délégation étrangère officielle à être reçue par le Premier ministre Diab, dont le gouvernement a été formé le 21 janvier et a obtenu la confiance du Parlement le 11 février. Cette visite intervient au lendemain d'un discours de Hassan Nasrallah, qui a appelé à "donner sa chance" au nouveau gouvernement pour lui permettre d'empêcher "l'effondrement" du pays, et après une polémique suivant l'installation, à la frontière sud du pays, d'une statue en hommage au général Kassem Soleimani.



Lire aussi
« Le problème du Liban et du Moyen-Orient, c’est l’Iran », selon le chef du Pentagone


Pour mémoire
Nasrallah veut venger Soleimani, mais sans impliquer le Liban

Trump raconte la frappe contre Soleimani : un compte à rebours et puis "boum"

Le chef du Parlement iranien, Ali Larijani, en visite officielle à Beyrouth, a affirmé lundi que Téhéran "est prêt à aider pour améliorer la situation économique du Liban", qui vit sa pire crise économique et financière depuis la guerre civile (1975-1990). Il s'agit de la première visite au Liban d'un haut responsable iranien depuis la formation, en janvier, du nouveau gouvernement...

commentaires (35)

une petite precision si vous permettez ? l'Iran est un NAIN ECONOMIQUE soumis a toute sorte d'embargo, sand acces au marches de capitaux et avec des secteurs productifs en chutte libre. Saviez-vous que la viande est rationnée a Teheran ? que le prix du Kilo de tomate fut multiplié par 17 et que l'Iran a fait face a une penurie d'oignons ? En parlant d'oignons...

Lebinlon

15 h 31, le 18 février 2020

Tous les commentaires

Commentaires (35)

  • une petite precision si vous permettez ? l'Iran est un NAIN ECONOMIQUE soumis a toute sorte d'embargo, sand acces au marches de capitaux et avec des secteurs productifs en chutte libre. Saviez-vous que la viande est rationnée a Teheran ? que le prix du Kilo de tomate fut multiplié par 17 et que l'Iran a fait face a une penurie d'oignons ? En parlant d'oignons...

    Lebinlon

    15 h 31, le 18 février 2020

  • Qu’ils arrêtent d’importer de l’essence après on commencera à mesurer leur crédibilité piano piano !

    PROFIL BAS

    14 h 21, le 18 février 2020

  • Il est évident que l’Iran n’a aucunement les moyens d’aider le Liban, tout au moins pas par son budget officiel, a l’heure où sa propre population va plonger dans la misère, ... Si c’est le cas il est possible qu’une ou des grandes puissances rivales des USA prête discrètement à l’Iran de quoi maintenir sa puissance flétrie par les sanctions. Autrement d’ailleurs comment HN continuerait-t-il a payer ses partisans et affidés ? La guerre USA/Chine-Russie dans un nouveau chapitre cette fois dans les livres de comptes bancaires ...

    AntoineK

    23 h 42, le 17 février 2020

  • Et si l'Iran, tout simplement, cherchait à mettre la main sur le secteur bancaire libanais ... ? Machiavelique.

    Remy Martin

    22 h 51, le 17 février 2020

  • Si j'étais le gouvernement j'aurais dit à M. Larjani: Ecoutez vous êtes gentil mais nous ne pouvons pas officiellement accepter votre aide directe pour des raisons politiques (les USA). Cependant, et puisque vous insistez et vous êtes en surproduction du pétrole, à cause des sanctions, vous pouvez nous faire cadeau de quelques chargements de tanks pour 2 à 3 milliards par an, ça ne vous coûte presque rien! et nous on dira c'est embêtant et délicat de refuser des cadeaux amicaux qui arrivent à l'improviste au port de Beyrouth sans rien demander !

    Shou fi

    22 h 29, le 17 février 2020

  • Plutôt touchant, ce Larijani avec son air hagard et ses sourires forcés... Il ne doit pas quitter souvent son pays...et sa mission au Liban n'est pas facile ! Irène Saïd

    Irene Said

    21 h 39, le 17 février 2020

  • L'économie de l'Iran est une économie mixte et en transition avec un grand secteur public. Il est le dix-huitième au monde en termes de parité de pouvoir d'achat (PPA). Environ 60% de l'économie iranienne est planifiée de manière centralisée. Elle est dominée par la production de pétrole et de gaz, bien que plus de 40 industries soient directement impliquées dans la Bourse de Téhéran, l'une des bourses les plus performantes au monde au cours de la dernière décennie. Avec 10% des réserves mondiales prouvées de pétrole et 15% de ses réserves de gaz, l'Iran est considéré comme une "superpuissance énergétique".

    Chady

    21 h 30, le 17 février 2020

  • The economy of Iran is a mixed and transition economy with a large public sector. It is the world's eighteenth largest by purchasing power parity (PPP). Some 60% of Iran's economy is centrally planned. It is dominated by oil and gas production, although over 40 industries are directly involved in the Tehran Stock Exchange, one of the best performing exchanges in the world over the past decade. With 10% of the world's proven oil reserves and 15% of its gas reserves, Iran is considered an "energy superpower."

    Chady

    21 h 29, le 17 février 2020

  • ILS SONT DANS LA MERDE ET ILS VEULENT EN PAROLES AIDER LES AUTRES. AIDEZ-VOUS SI VOUS POUVEZ.

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 23, le 17 février 2020

  • Le peuple IRANIEN va etre ravi d apprendre cela....

    HABIBI FRANCAIS

    21 h 06, le 17 février 2020

  • Je pense que l'usage du terme "clandestinité" est faux, car selon le dictionnaire, cela concerne ceux "qui se dérobent au contrôle de l'autorité". J'aurais écrit: "Il vit à l'abri des regards" ou "dans un lieu tenu secret".

    Shou fi

    20 h 50, le 17 février 2020

  • Non mais je rêve ou je cauchemarde ? Cher Monsieur Larijani : "Mais occupez vous de votre peuple, il en a grandement besoin"! Vous n'êtes que des sangsues !!!

    Brunet Odile

    20 h 26, le 17 février 2020

  • OUI AIDER LE GOUVERNEMENT A NOUS ÉCRASER COMPLÈTEMENT. AIDER LE LIBAN À DEVENIR UN PAYS QUI RESSEMBLE À L'IRAN, UN PAYS RELIGIEUX DIABOLIQUEMENT. AIDER LE LIBAN OU AIDER LE HEZBOLLAH ET SON GOUVERNEMENT ? POUR AIDER LE LIBAN, UNE SEULE CHOSE S'IMPOSE, RAMENER HASSAN NASRALLAH CHEZ LUI , CHEZ VOUS.....ON DEVIENT VOTRE AMI.....SINON PARTEZ MERCI

    Gebran Eid

    20 h 14, le 17 février 2020

  • hahahahaha...L 'Iran , pret à aider économiquement le Liban...Et le Venezuela aussi....

    LeRougeEtLeNoir

    19 h 57, le 17 février 2020

  • Génial, le Liban est enfin sauvé. Que Dieu bénisse Hassouna.

    Achkar Carlos

    19 h 52, le 17 février 2020

  • Larijani : L'Iran est prêt à aider économiquement le Liban Moi: Pourquoi?

    Gros Gnon

    19 h 09, le 17 février 2020

  • L'Iran est prêt à aider économiquement le Liban est une belle blague .Triste .

    Antoine Sabbagha

    19 h 09, le 17 février 2020

  • L¡Iran a beaucoup de ressources : Il peut vraiment nous aider à bas prix à résoudre nos problèmes d'électricité, d'agriculture, de Pétrole , de gaz etc etc ...BIENVENUE À CETTE AIDE QUI NOUS DÉLIVRERAIT DES CONDITIONS DRACONIENNES DES ISRAELO-AMERICAINS , PENSONS-Y SANS FANATISME MAL PLACÉ .

    Chucri Abboud

    18 h 58, le 17 février 2020

  • Si l'Iran veut aider le Liban qu'il commence par dissoudre sa milice illégale. C'est en fait tout ce qu'on lui demande.

    Yves Prevost

    18 h 56, le 17 février 2020

  • Nous y voilà., HN a fait en sorte avec l'aide appréciable du CPL, Berry Aoun et les autres que le Liban soit sur la,paille pour remettre les clés aux iraniens qui vie draient nous secourir alors que leur peuple crie famine et les malades, les pauvres et les classes moyennes et les pauvres manquent de tout sans parler de leur liberté. Sans façon non. Pas besoin de votre aide, vous avez déjà assez fait. Le seul service que vous pouvez nous rendre est celui de rentrer chez vous, de vous occuper de vos citoyens et de redresser votre pays qui est en de bien plus piteux état que le nôtre. Au passage vous pouvez prendre les armes du HB pour les échanger contre de la nourriture et lui avec pour monter la garde à vos frontières.

    Sissi zayyat

    18 h 38, le 17 février 2020

  • L'Iran ne peut pas aider le Liban economiquement ce sont des paroles creuses.L'Iran est dans une situation economique aussi mauvaise que la notre .

    EL KHALIL ABDALLAH

    18 h 16, le 17 février 2020

  • Ils peuvent meme pas aider les iraniniens en Iran

    Jack Gardner

    18 h 09, le 17 février 2020

  • Il veut aider le Liban ? Vraiment sympa de sa part. Pour cela qu'il commence à emporter avec lui en Iran son parti divin, corps et biens, et nous lâche la grappe une fois pour toutes.

    Remy Martin

    17 h 25, le 17 février 2020

  • Dix mille fois NON. Merci !

    Un Libanais

    17 h 06, le 17 février 2020

  • c'est à hurler de rire. Ce pays au déficit abyssal et dont la population manque de l'essentiel (nourriture, médicaments, etc) trouverait encore de l'argent à offrir au Liban; l'histoire ne dit pas en contrepartie de quoi. Qu'ils gardent bien leur argent.

    CAMAYOU / INEOS

    17 h 03, le 17 février 2020

  • Trop drôle cette visite-aumône!

    Christine KHALIL

    16 h 57, le 17 février 2020

  • Aligner le taux de change des banques comme chez les Chnageurs. Allons.

    Eddy

    16 h 55, le 17 février 2020

  • Charité bien ordonnée commence par soi même !!! En bon entendeur salut

    Eleni Caridopoulou

    16 h 51, le 17 février 2020

  • Il manque Kim Jong I à l' appel...Et Maduro..

    LeRougeEtLeNoir

    15 h 49, le 17 février 2020

  • Nous voilà rassurés. La statut du défunt au sud du Liban aller savoir pourquoi et qui l’a autorisé. HN qui prépare la visite de la délégation iranienne en sermonnant les politiciens et leur ordonner de serrer les rangs derrière son gouvernent et l’émissaire Iranien qui veut avoir une étroite collaboration avec le nouveau gouvernent qu’ils ont pris le soin choisir. Après tout ça nous pouvons dormir tranquillement notre sécurité comme celle du pays sont en se bonnes mains. Plus fourbes tu meurs.

    Sissi zayyat

    15 h 31, le 17 février 2020

  • Après la série des " david" qui viennent nous vendre du vent mauvais , bienvenue à Larijani de qui on peut attendre de réels aides à ne plus se faire plumer par cet occident par qui tous nos malheurs arrivent , juste pour le plaisir du pays usurpateur . Vivement la venue de Poutine et de Xi Jing Ping pour corser tout ça .

    FRIK-A-FRAK

    15 h 17, le 17 février 2020

  • Décidemment, les autorités Libanaises font tout pour se mettre en défaut vis à vis des nations qui ont offert leur soutien au Liban. Voilà qu'on reçoit en grande pompe un haut représentant de ce pays qui croule sous les sanctions à cause de ses multiples actions subversives et terroristes dans la région, voire même en dehors. Rien n'est épargné au Liban, sauf l'incommensurable bêtise et lâcheté de ses dirigeants.

    CAMAYOU / INEOS

    15 h 11, le 17 février 2020

  • à quand la visite d'une délégation de convention républicaine libanaise aux instances politiques de LEUR pays? J.P

    Petmezakis Jacqueline

    15 h 10, le 17 février 2020

  • J'attends avec impatience l'annonce d'une éventuelle visite de Saint-Vladimir au Liban , cela nous serait bien salutaire ! Tout comme je me demande aussi pourquoi Sa Sainteté le Pape François tarde tellement à venir nous gratifier de sa présence pour quelques jours ! C'est indispensable actuellement ! De grâce , ne nous laissez pas dans les bras de ces fichus américains !

    Chucri Abboud

    14 h 52, le 17 février 2020

  • j'ATTENDS AVEC IMPATIENCE L'ANNONCE D'UNE PROCHAINE VISITE QU'EFFECTUERAIT SAINT-VLADIMIR (POUTINE) AU LIBAN , ÇA NOUS SERAIT BIEN SALUTAIRE ! TOUT COMME JE ME DEMANDE POURQUOI SA SAINTETÉ LE PAPE FRANÇOIS N'ENVISAGE PAS ENCORE DE NOUS FAIRE UN PETIT CADEAU INDISPENSABLE EN NOUS OFFRANT SA PRÉSENCE CHEZ NOUS POUR QUELQUES JOURS ! NE NOUS LAISSEZ PAS DANS LES BRAS DE CES FICHUS AMÉRICAINS DE GRÂCE !

    Chucri Abboud

    14 h 47, le 17 février 2020

Retour en haut