Ghassan Atallah passe le relais à Ghada Chreim Ata, au ministère des Déplacés. Photo ANI
« Personne ne peut me corrompre »
Au ministère d’État du Développement administratif, May Chidiac a passé le relais à Damien Kattar. Elle a affirmé avoir mis à la disposition du nouveau ministre les projets de lois et stratégies établis par le ministère et portant notamment sur les appels d’offres publiques et la transition numérique dans les administrations. De son côté, le ministre Kattar a affirmé qu’il « respecte toujours la loi », soulignant que ce respect « n’est pas négociable ». « L’expérience a prouvé que personne ne peut me corrompre », a-t-il ajouté.
Au ministère de la Culture, le ministre sortant Mohammad Daoud a assuré que son objectif principal a été « la transparence », soulignant que malgré les difficultés, il a essayé de « réduire les dépenses » au sein du ministère. Pour sa part, Abbas Mortada a affirmé que le ministère de la Culture fait partie de « l’identité des Libanais », estimant que « l’État doit davantage s’occuper de la culture ».
M. Mortada, qui a pris également le relais du ministère de l’Agriculture, a affirmé, lors de cette cérémonie, qu’il allait faire de la sécurité alimentaire « une priorité » de son mandat. Notant que « la moitié du peuple libanais vit du secteur agricole », son prédécesseur Hassan Lakkis a, pour sa part, demandé à l’État de concentrer ses efforts sur l’agriculture.
« La dernière ministre des Déplacés »
Au ministère des Déplacés, Ghassan Atallah a souligné, en passant le relais à Ghada Chreim Ata, avoir œuvré en vue de « réduire les dépenses pour réduire le budget de l’État ». Mme Chreim Ata a, quant à elle, espéré qu’elle serait « la dernière ministre des Déplacés ». « Une page douloureuse de l’histoire libanaise se tournerait enfin », a-t-elle ajouté.Au ministère de l’Éducation, Akram Chehayeb a passé le relais au ministre Tarek Majzoub. « Nous nous sommes battus, au Parlement et en Conseil des ministres, pour garantir les droits des contractuels, notamment en ce qui concerne leur affiliation à la sécurité sociale », a déclaré M. Chehayeb. Il a rappelé avoir, au cours de son mandat, fait fermer des écoles privées non conformes aux normes réglementaires, malgré les pressions politiques, et soutenu la scolarisation des enfants réfugiés dans les écoles publiques, en coopération avec l’Unicef. De son côté, M. Majzoub a promis qu’il allait œuvrer afin que les établissements scolaires du Liban « fournissent à tous un enseignement de qualité ».
Au ministère du Tourisme enfin, Avédis Guidanian a passé le relais à Ramzi Moucharrafiyé. Affirmant que « le ministère du Tourisme est un ministère régalien », il a estimé que « le tourisme est une porte d’entrée pour attirer l’argent de l’extérieur ». Tout en reconnaissant que « problèmes et tourisme ne sont pas compatibles », M. Moucharrafiyé a prôné pour sa part le tourisme médical, d’autant, a-t-il dit, que « le Liban est connu pour être l’hôpital du Moyen-Orient ».
commentaires (3)
il y a maldonne des le depart, description avec vice de forme voulue je dirais : la definition du mot corruption. le "vol" sous ttes ses formes qui en decoule n'en est que la partie la moins grave- BEN OUI reflechissez y : la corruption a Combattre est celle qui "les" autorise a promulguer des lois qui de 2 choses l'une,"legaliser" le VOL en lui balisant le terrain, ou alors rendre ces lois inoperantes, inefficaces-"ILS" sont de vrais experts en la matiere on le sait bien. A LA REVOLUTION DONC,AUX VRAIS JURISTES/SPECIALISTES & AUX QQS RARES VRAIS DEPUTES ""HONNETES" de Decortiquer les diverses lois qu"ILS" voudraient faire passer !
Gaby SIOUFI
10 h 46, le 25 janvier 2020