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À La Une - Affaire Ghosn

L'enquête de Nissan "visait à abattre Carlos Ghosn", assurent les avocats de ce dernier

Nissan n'a jamais songé à interroger une seule fois l'ex-magnat de l'automobile lors de son enquête interne, dont elle n'a jamais communiqué les conclusions, regrettent ses avocats. 

L'ancien patron de Renault et Nissan, Carlos Ghosn. Photo d'archives AFP

A la veille d'une conférence de presse attendue de Carlos Ghosn, mercredi à 15h à Beyrouth, les avocats de l'ancien président de Nissan ont rejeté mardi la conduite et les conclusions de l'enquête interne menée par le groupe japonais contre leur client.

Nissan a déclaré mardi dans un communiqué que son enquête interne "solide et approfondie" avait permis de découvrir un nombre important de fautes graves commises par Carlos Ghosn à la tête du constructeur automobile.

L'affirmation de Nissan selon laquelle cette enquête a été minutieuse est une "grossière déformation de la vérité", répondent les avocats dans un communiqué. Selon eux, cette enquête biaisée visait d'abord à empêcher Carlos Ghosn d'intégrer davantage Renault et Nissan, qui menaçait l'indépendance de Nissan.


(Lire aussi : Fuite de Carlos Ghosn : ce que l'on pense savoir)


"Les faits démontrent que cette enquête n'a jamais eu pour but de découvrir la vérité ; elle a été lancée et conduite dans le but prémédité d'abattre Carlos Ghosn pour l'empêcher de pousser plus loin l'intégration de Nissan et Renault, qui menaçait l'indépendance de Nissan, l'une des sociétés emblématiques du Japon", estiment les avocats. Ils ajoutent que Nissan n'a jamais songé à interroger une seule fois Carlos Ghosn lors de son enquête, dont elle n'a jamais communiqué les conclusions.

Dans son communiqué, Nissan déclare qu'il continuera à prendre les mesures légales appropriées pour que Carlos Ghosn soit redevable du tort qu'il a causé à Nissan.

Carlos Ghosn, qui a fui au Liban la semaine dernière, a prévu de s'exprimer mercredi devant la presse et il devrait saisir cette opportunité pour préciser les griefs qu'il a déjà exprimés à l'encontre de Nissan depuis son arrestation en novembre 2018. "Il va s'expliquer, faire éclater la vérité. Pas une seconde je n'ai douté de mon mari, victime d'un complot industriel et de la guerre entre Renault et Nissan", déclare son épouse Carole Ghosn, interrogée par Le Parisien.



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A la veille d'une conférence de presse attendue de Carlos Ghosn, mercredi à 15h à Beyrouth, les avocats de l'ancien président de Nissan ont rejeté mardi la conduite et les conclusions de l'enquête interne menée par le groupe japonais contre leur client.Nissan a déclaré mardi dans un communiqué que son enquête interne "solide et approfondie" avait permis de découvrir un nombre...

commentaires (3)

C'est bien ce dont je doutais, les Japs ont monté le coup pour se débarrasser de lui! Le plus triste est que la France n'a pas bougé son petit doigt pour le soutenir dans cette histoire! Pour tout dire les deux pays qui lui sont redevables l'ont trahit! J’espère que nos dirigeants, corrompus comme ils sont, ne feront pas de même pour quelques talents d'argents car le Japon a de quoi casquer!

Pierre Hadjigeorgiou

13 h 46, le 08 janvier 2020

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Commentaires (3)

  • C'est bien ce dont je doutais, les Japs ont monté le coup pour se débarrasser de lui! Le plus triste est que la France n'a pas bougé son petit doigt pour le soutenir dans cette histoire! Pour tout dire les deux pays qui lui sont redevables l'ont trahit! J’espère que nos dirigeants, corrompus comme ils sont, ne feront pas de même pour quelques talents d'argents car le Japon a de quoi casquer!

    Pierre Hadjigeorgiou

    13 h 46, le 08 janvier 2020

  • Nissan oublié juste de préciser que sans Carlos Ghosn, Nissan n’existerait même plus aujourd’hui. Carlos Ghosn a sauvé Nissan d’une faillite certaine et a redonné à Renault des lettres de noblesse dans l’industrie automobile qu’elle avait depuis longtemps perdu. La preuve est que aucun président de la cinquième république n’a eu de Renault en voiture officielle sauf à partir du moment où Carlos Ghosn en est devenu patron

    Lecteur excédé par la censure

    11 h 39, le 08 janvier 2020

  • Lui c'est Carlos Kennedy, il ne se laisse jamais abattre.

    FRIK-A-FRAK

    11 h 21, le 08 janvier 2020

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