Une crise sociale prévue par tout Libanais mais occultée par tout responsable concerné !
Ce 17 octobre 2019, la goutte d’eau a fait déborder le vase et la rue s’est exprimée. La vérité éclate ; coup de baguette magique ? Non, plutôt éveil spontané. Il était temps !
De moutons dociles, ils se transforment en meneurs acharnés. Des intouchables sont enfin signalés et il est exigé que l’argent pillé soit récupéré des finances spoliées.
Mais un peuple qui vote pour ses bourreaux doit savoir comment les déloger avec sagesse, calme et sérénité pour un moindre mal et sa sécurité.
Mais à qui s’adresser ? La société civile ? Ses représentants des ordres et syndicats des avocats, ingénieurs, médecins, pharmaciens et tous les autres réunis ?
Oui. Mais hélas, ils sont en majorité assouvis à un tiers rejeté, sinon incapables de s’imposer. Nul recours de secours vers cet ultime espoir, ni de responsables qui inspireraient confiance. Mais ne baissons pas les bras ! Un brin d’espoir demeure, de nouveaux partis, un sang nouveau, de nouveaux leaders. Des êtres de valeur existent, des hommes pouvant avoir la confiance du peuple fatigué, le Liban n’en manque pas !
Des hommes indépendants doivent être nommés, des spécialistes qualifiés doivent être choisis.
Il faut se relever les manches, lancer le grand chantier. Pour cela, il faut des hommes capables de foncer, des hommes courageux.
Des hommes qui instaurent l’indépendance du pouvoir judiciaire, qui édifient les bases d’une nouvelle loi électorale pour une Assemblée parlementaire représentative.
Le Liban du 14 mars 2005 fut un échec, que le Liban du 17 octobre 2019 soit une victoire !
Pour que vive et demeure le Liban message avec toutes ses filles et tous ses fils !
Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour.
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