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Liban - Coopération

Les produits alimentaires italiens à l’honneur

À l’invitation de l’ambassade d’Italie, quatorze importateurs libanais ont participé à une exposition à l’hôtel Phoenicia. Photo Patricia Khoder

« La taxe sur le fromage importé, mis à part le Kashkaval, a augmenté de 20 %. Elle est entrée en vigueur au début du mois. Cela sans compter les 3 % ajoutés dernièrement sur la quasi-totalité des produits importés », soupire Roland Wehbé, importateur de produits italiens, alors qu’il invite ceux qui sont venus au restaurant l’Eau de Vie de l’hôtel Phoenicia à goûter son parmesan. Une taxe de 30 % touchait déjà tous les fromages importés.

Malgré la crise économique que traverse le pays et parce que les Libanais tentent toujours de faire contre mauvaise fortune bon cœur, Roland Wehbé et treize autres exposants, importateurs de produits italiens, étaient présents mardi soir à l’hôtel Phoenicia pour un événement autour des produits alimentaires italiens destiné notamment aux professionnels des métiers de bouche et de l’hôtellerie.

À l’Eau de Vie, fromages, charcuteries, sauces, pâtes, café, panettones, eau gazeuse, Prosecco et d’autres produits italiens étaient à déguster, pour le plus grand bonheur des gourmands et gourmets.Selon les douanes libanaises, l’Italie est le premier exportateur européen de produits alimentaires vers le Liban. La France et l’Espagne occupent respectivement la deuxième et la troisième place de ce classement européen.

Les produits italiens les plus exportés vers le Liban sont les pâtes, le chocolat, les céréales et le riz, la sauce tomate ainsi que la charcuterie.

« Ce genre d’expositions vise à soutenir les relations entre l’ambassade italienne et les importateurs libanais qui croient en l’excellente qualité des produits italiens », explique l’ambassadeur d’Italie, Massimo Marotti, à L’Orient-Le Jour. « À part l’alimentaire, l’Italie exporte vers le Liban divers genres de machines, des produits pharmaceutiques, des équipements hydrauliques et des meubles », ajoute-t-il. À la question de savoir si la crise économique et les nouvelles taxes imposées par l’État influeront sur les exportations italiennes vers le Liban, M. Marotti répond par l’affirmative, notant cependant que dans le cadre de sa coopération avec le Liban, « l’Italie a des projets visant à augmenter l’activité industrielle à moyen terme ». Il annonce également que son ambassade prépare actuellement l’édition libanaise de la semaine internationale de la cuisine italienne, qui se tiendra du 11 au 17 novembre prochain.

« Cette exposition, qui en est à sa première édition, ne tourne pas uniquement autour des boissons et des produits alimentaires italiens, mais aussi des machines utilisées en cuisine », note pour sa part Francesca Zadro, directrice de l’agence italienne pour le commerce à Beyrouth. Elle rappelle également qu’il y a quelques mois, des soirées de présentation de vins italiens avaient été organisées. Des soirées qui s’inscrivaient dans le cadre d’un cycle, lancé en janvier dernier, de présentation des produits alimentaires italiens.

Pat. K.

« La taxe sur le fromage importé, mis à part le Kashkaval, a augmenté de 20 %. Elle est entrée en vigueur au début du mois. Cela sans compter les 3 % ajoutés dernièrement sur la quasi-totalité des produits importés », soupire Roland Wehbé, importateur de produits italiens, alors qu’il invite ceux qui sont venus au restaurant l’Eau de Vie de l’hôtel Phoenicia...

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