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Culture - Disparition

Huguette Caland, la dame en abaya blanche

Huguette Caland lors d’une exposition à Dar el-Fan en 1970. Photo courtesy galerie Janine Rubeiz

Pour beaucoup, sa disparition marque la fin d’une époque. Huguette Caland, grande figure de proue de l’art contemporain libanais, peintre, sculptrice et créatrice de mode (ses caftans et sa abaya blanche portaient sa griffe originale), nous a quittés hier à l’âge de 88 ans.

Née à Beyrouth en 1931, Huguette Caland était la fille du président Béchara el-Khoury. Elle a commencé à peindre à l’âge de 16 ans sous la tutelle de Fernando Manetti, un artiste italien qui résidait au Liban. Elle a ensuite étudié l’art à l’Université américaine de Beyrouth. L’artiste a fini par s’installer à Venice, en Californie, en 1987, « pour la lumière », disait-elle.

Caland avait apprivoisé la liberté comme d’autres dompteraient un cheval rebelle: avec douceur, fermeté et ténacité. Et audace, bien sûr, puisqu’elle a entamé sa carrière par une œuvre à connotation sexuelle, représentant (et libérant !) le corps féminin, avec un humour démystificateur.

La grande dame de la peinture a fait partie des principaux acteurs de la scène artistique libanaise aux côtés de Shafic Abboud, Yvette Achkar et Helen Khal. Elle est présente dans de nombreuses collections institutionnalisées, notamment américaines, anglaises et libanaises.


Pour mémoire, lire l'article d'Edgar Davidian publié en juin 2019 : Huguette Caland, prophétesse en ses continents

Pour beaucoup, sa disparition marque la fin d’une époque. Huguette Caland, grande figure de proue de l’art contemporain libanais, peintre, sculptrice et créatrice de mode (ses caftans et sa abaya blanche portaient sa griffe originale), nous a quittés hier à l’âge de 88 ans. Née à Beyrouth en 1931, Huguette Caland était la fille du président Béchara el-Khoury. Elle a commencé à...

commentaires (1)

Que son âme repose en paix. Une grande figure de l'art contemporain libanais s'en est allée.

Fadi MOUSSALLI

06 h 25, le 24 septembre 2019

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Commentaires (1)

  • Que son âme repose en paix. Une grande figure de l'art contemporain libanais s'en est allée.

    Fadi MOUSSALLI

    06 h 25, le 24 septembre 2019

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