Les enseignants contractuels de l'école publique ont manifesté jeudi matin devant le siège du ministère de l'Education, à Beyrouth, pour réclamer leur titularisation et pour défendre le droit des élèves à bénéficier d'une éducation de qualité dans le public, alors que la rentrée 2019 semble marquée du sceau de la précarité économique et d’une application chaotique de la grille des salaires de 2018.
Les manifestants ont également réclamé de ne pas payer le prix des grèves et des conflits entre le ministère de l'Education et les professeurs.
"Les professeurs ne bénéficient pas des conditions de vie les plus élémentaires", indique un communiqué publié par les protestataires. "Les parents d'élèves se plaignent des écolages des écoles privées ou pleurent à la porte des écoles publiques, et ce sont les élèves qui en paient le prix", poursuit ce texte dans lequel les contractuels assurent qu'ils "n'abandonneront pas leur droit à être titularisés".
En juillet dernier, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Akram Chehayeb, avait exprimé sa crainte d’une "année scolaire difficile dans l’enseignement public", en raison de l’interdiction d’embaucher de nouveaux enseignants, cadrés ou contractuels, pour remplacer les 1 200 départs à la retraite annuels.
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