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Liban

Jarrah : J’ai plusieurs idées pour sauver ce qui reste des médias

Le ministre de l’Information, Jamal Jarrah, a affirmé avoir « plusieurs idées pour sauver ce qui reste » des médias, notant qu’il essaie de rencontrer des journalistes ainsi que des propriétaires de journaux et de chaînes télévisées pour discuter de ce que l’État pourrait faire pour que les médias parviennent à continuer à fonctionner dans un contexte de crise du secteur.

Confiant « regretter la crise financière dans laquelle se trouvent les médias », M. Jarrah a noté qu’il est difficile de « changer la réalité (du secteur) ou d’avoir une meilleure réalité » en raison de plusieurs facteurs, notamment « le marché publicitaire » qui a reculé, « les dépenses qui augmentent » et « l’absence de soutien » aux médias.

« L’ancien ministre de l’Information, Melhem Riachi, a mené plusieurs tentatives pour assurer un soutien aux médias, a poursuivi M. Jarrah dans une interview accordée à la Voix du Liban 100.5. Malheureusement, la situation du Trésor et celle de l’économie n’ont pas aidé l’État à intervenir à ce niveau. » Soulignant qu’il est important de trouver un moyen pour préserver la situation actuelle des médias en attendant de meilleures conditions, M. Jarrah a affirmé que « cette situation ne contribue pas seulement à faire perdre au Liban son rôle spécial et historique dans le domaine de l’information, mais constitue également un fardeau économique pour les personnes qui travaillent dans le secteur ».

Interrogé sur les licenciements dans les médias appartenant au Premier ministre, Saad Hariri, et le non-paiement des salaires des employés, M. Jarrah a affirmé que lorsque la situation était meilleure, M. Hariri était « généreux », mais que maintenant, il fallait composer avec la situation qui s’impose. « Cela n’est pas toutefois une condition pour que ceux qui ont les moyens de payer leurs employés se dérobent à leurs responsabilités en prenant pour prétexte ce qui s’est passé », a-t-il insisté.

En ce qui concerne la loi de soutien aux médias, le ministre de l’Information a expliqué qu’elle a été transmise à la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice, mais qu’il n’a pas encore été convié à une séance consacrée à ce sujet. Il a expliqué que l’équipe juridique du « ministère se penche sur certaines modifications que nous jugeons nécessaires, puisque dans sa mouture actuelle, ce texte est insuffisant pour traiter avec le développement que le monde médiatique a connu, sachant que les sites d’information électroniques et les réseaux sociaux doivent être englobés par cette loi ».

Le ministre de l’Information, Jamal Jarrah, a affirmé avoir « plusieurs idées pour sauver ce qui reste » des médias, notant qu’il essaie de rencontrer des journalistes ainsi que des propriétaires de journaux et de chaînes télévisées pour discuter de ce que l’État pourrait faire pour que les médias parviennent à continuer à fonctionner dans un contexte de crise du...

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