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Carine Rizcallah, Badih Abou Chakra et la violence domestique

Quelle histoire se cache derrière le nouveau caractère de Badih Abou Chakra dans « Berdaneh ana ». Capture d’écran

Non, ce n’est pas encore le ramadan mais si, un nouveau feuilleton se profile à l’horizon pour le plus grand bonheur des amateurs des feuilletons dramatiques libanais.

Cette fois, Claudia Marchalian puise au cœur de la société libanaise son histoire qui promet de captiver son public du début jusqu’à la fin. Avec Berdeneh ana, qui sera diffusé prochainement sur la MTV, l’écrivaine décortiquera plusieurs thèmes controversés dont notamment la violence domestique commise envers les femmes. Le sujet est d’autant plus crucial que la liste de victimes de violence domestique ne cesse de s’allonger dans une société patriarcale où l’honneur et le qu’en-dira-t-on finissent toujours par l’emporter.

Le clip de promotion du feuilleton, lancé il y a quelques jours, nous révèle une Maritta Hellani, fille du célèbre chanteur populaire libanais Assi el Hellani, avec sa voix cristalline, passant en revue les détails de l’histoire dramatique où des géants de la comédie libanaise apparaissent au fur et à mesure dans des scènes attachantes et intenses, bien que brèves, sur la superbe et mélancolique musique de Jad Rahbani et les paroles du poète talentueux Nizar Francis.

Première bonne surprise, le retour de Badih Abou Chakra aux côtés de Carine Rizcallah, uniquement devant la caméra cette fois-ci pour la scénariste, mais ce n’est pas encore clair si les deux formeront un couple dans l’histoire. Ce tandem, ayant déjà réussi toutes ses apparitions, tient une place privilégiée dans le cœur des téléspectateurs. D’autres grands noms du théâtre et du petit écran viennent s’ajouter à ces deux jeunes acteurs : Roula Hamadeh qui a brillé lors du ramadan passé dans Khamsse w noss, Nahla Daoud, Wissam Hanna, Marinelle Sarkis, Joseph Bou Nassar, Alecco Daoud, et Assaad Rechdan seront tous au rendez-vous.

Sur son compte Instagram, Carine Rizcallah a partagé avec ses fans le nouveau clip musical en mettant l’accent sur le côté dramatique de l’œuvre, assurant à ses fans qu’il s’agira d’une histoire dramatique mélangeant l’amour et la passion avec la haine et la rancune. Carine est apparue dans le lancement aux côtés d’un Wissam Hanna épris, pour paraître après en femme voilée, désespérée, avec des traces de sang sur sa bouche et en arrière-plan. Par la suite, on la voit entourée de deux jumelles, ses filles probablement. Ce feuilleton ne laissera sûrement pas de marbre la société libanaise et viendra secouer les foyers qui, comme la chanson du clip le dit bien, ont vu des promesses de bonheur se briser à leurs portes. « Dieu seul sait ce qui se passe à l’intérieur, malgré le feu qui est en moi, je tremble de froid (berdaneh ana). » Le clip explique comment la réalité et la déception viennent à bout de toutes les promesses de bonheur dans un mariage malheureux dans lequel la violence prend la place de l’affection. Si les détails de l’histoire ne sont pas encore divulgués, une chose est néanmoins sûre et certaine, c’est que la réunion de tous ces talents sur un scénario de Claudia Marchalian ne peut qu’enchanter les amateurs de ce genre de divertissement.


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commentaires (1)

Pour connaître le degré de l'évolution d'une société il existe biensur de nombreux indicateurs. L'existence ou l'inexistence de la violence conjugale en fait, un des indicateurs le plus fiable. Il n'est guerre concevable la maltraitance de la "femme" dans une société moderne. Nous savons pertinemment que le Liban évolue à plusieurs vitesses, qu'il soit économiquement ou culturellement. Quoique l'on pense la majorité de nos citoyens pour des raisons nombreuses et diverses, ont besoin d'informations plus larges et une communication éducative sur ces sujets sociétaux importants. Le rôle de l'école pour l'enfance est cruciale, et les médias pour les adultes notamment. J'ajouterai, le rôle de l'église (omniprésente au Liban) est d'une grande importance, elle a une lourde responsabilité dans l'éducation des parents comme les enfants à l'école. Un dépoussiérage des enseignements serait la bienvenue, pour aider l’émergence des familles modernes, respectueuses des enfants, et des adultes, parents modèles à leurs progénitures, loin de toutes violences verbales ou physiques.

Sarkis Serge Tateossian

15 h 25, le 11 août 2019

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Commentaires (1)

  • Pour connaître le degré de l'évolution d'une société il existe biensur de nombreux indicateurs. L'existence ou l'inexistence de la violence conjugale en fait, un des indicateurs le plus fiable. Il n'est guerre concevable la maltraitance de la "femme" dans une société moderne. Nous savons pertinemment que le Liban évolue à plusieurs vitesses, qu'il soit économiquement ou culturellement. Quoique l'on pense la majorité de nos citoyens pour des raisons nombreuses et diverses, ont besoin d'informations plus larges et une communication éducative sur ces sujets sociétaux importants. Le rôle de l'école pour l'enfance est cruciale, et les médias pour les adultes notamment. J'ajouterai, le rôle de l'église (omniprésente au Liban) est d'une grande importance, elle a une lourde responsabilité dans l'éducation des parents comme les enfants à l'école. Un dépoussiérage des enseignements serait la bienvenue, pour aider l’émergence des familles modernes, respectueuses des enfants, et des adultes, parents modèles à leurs progénitures, loin de toutes violences verbales ou physiques.

    Sarkis Serge Tateossian

    15 h 25, le 11 août 2019

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