Des pneus brûlés, lors d’une manifestation hier à Aïn el-Héloué, contre le plan américain, dont le volet économique a été présenté à Manana hier. Ali Hashisho/Reuters
À l’instar des Palestiniens des territoires occupés, les Palestiniens présents sur le territoire libanais ont exprimé hier leur rejet de la conférence de Bahreïn et du plan de paix conçu par l’administration américaine. Les camps de Aïn el-Héloué et de Miyé Miyé à Saïda ont observé une grève générale : routes bloquées par des pneus, drapeaux américains et israéliens brûlés… C’est ainsi que les Palestiniens ont exprimé leur colère et réclamé le respect de leur droit au retour. Ce sentiment a fédéré les factions palestiniennes de Saïda, qui ont appelé ensemble aux manifestations.
La même colère a retenti dans le camp de Bass, à Tyr, où a eu lieu une procession populaire, et dans le camp de Jalil, à Baalbeck, qui a réuni cheikhs et notables, dont le mufti de Baalbeck, le cheikh Khaled Solh.
La première phase du plan de paix pour le Proche-Orient, établi par Washington, a été lancée hier à Bahreïn avec la présentation du volet économique qui ambitionne d’investir 50 milliards de dollars sur dix ans dans la région, même si les Palestiniens ont dénoncé la primauté de l’aspect économique sur le politique et en sont absents.
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