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Liban - Interview

Franciscos Verros à « L’OLJ » : Nous voulons promouvoir un message de vivre-ensemble dans le pourtour de la Méditerranée

« Il y a une mentalité au Liban qui est similaire à la nôtre », estime l’ambassadeur de Grèce Franciscos Verros.

Aujourd’hui vendredi, samedi et dimanche prochains, Byblos se prépare à accueillir le premier festival culturel et festif libano-grec. L’occasion pour l’ambassadeur de Grèce, Franciscos Verros, d’adresser un message d’amitié et de fraternité au Liban, et d’insister sur les valeurs communes qui lient nos deux pays : le sens de l’ouverture et de l’hospitalité, la culture démocratique, le goût de la liberté, la joie de vivre même dans les difficultés, ou l’aspiration commune à la paix. Dans une discussion à bâtons rompus avec L’Orient-Le Jour, M. Verros évoque les liens humains, politiques, économiques et culturels qui lient Beyrouth et Athènes, dans une région riche et complexe, en insistant sur la fonction latente du festival : la promotion du vivre-ensemble dans le pourtour de la Méditerranée.

L’Orient-Le Jour – Quel est le sens de l’événement que vous organisez ce week-end, dans un contexte difficile pour nos deux pays, dans le cadre des liens d’amitié et de fraternité qui nous unissent ? Qu’est-ce qui réunit nos deux cultures ?

Franciscos Verros – En arrivant ici, il y a dix mois, je ne connaissais pas encore le Liban. Je me suis assez vite rendu compte qu’il y a plus de choses qui nous unissent que nous le pensons. Nous nous ressemblons beaucoup. Il y a une mentalité au Liban qui est vraiment similaire à la nôtre : les gens sont ouverts d’esprit, très accueillants, hospitaliers. Ils ont le même sentiment d’amour-propre que les Grecs et, pour une raison qui n’est pas facile à définir, l’on se sent facilement chez soi ici. Qu’est-ce qui est à l’origine de ce sentiment ? Un premier élément de réponse serait l’appartenance commune à l’espace méditerranéen. Mais ce n’est pas tout. Nos deux peuples sont ouverts aux étrangers, voyagent beaucoup depuis l’Antiquité, et nos deux nations ont beaucoup contribué dès cette époque – depuis les Phéniciens – à l’expansion de leur culture, à l’homogénéité de la civilisation classique. Nos deux peuples partagent également le même amour de la liberté. Le grec a été parlé durant des siècles dans cette partie du monde. Je me souviens que, dans les années 1970, si peu de choses nous dissociaient de nos amis libanais qui se trouvaient à Athènes, du point de vue des mentalités. Nous avons une même approche de la vie.

Y a-t-il un aspect qui est proprement lié à l’Orient, compte tenu aussi du fait que la culture grecque s’est longtemps développée dans l’espace oriental, depuis l’Antiquité jusqu’à l’Empire byzantin ?

Les Grecs ont été étroitement liés à l’Orient pendant 2 000 ans. Il y a donc une ressemblance avec les pays d’Orient, notamment avec les peuples arabes, comme les Palestiniens et les Syriens. Mais il y a certaines particularités qui nous rapprochent davantage des Libanais : au-delà du sens de l’ouverture, de l’hospitalité, de l’esprit de fête et de la gastronomie, il y a, je dirais, entre nous, une même joie de vivre, un même amour de la vie, par-delà toutes les difficultés. Un amour de la mer aussi, même si elle pourrait être beaucoup plus propre ! Il y a aussi des similitudes du point de vue de la géographie, de la nature, du relief, du littoral maritime et des montagnes. L’adage veut qu’au Liban on puisse skier et nager dans la même journée ; il en est ainsi en Grèce aussi. Nous avons également, je pense, la même conception de la famille, toutes communautés confondues. À cela, j’ajouterais l’importance pour nous de la communauté libanaise d’origine grecque, dynamique, active, entreprenante, qui retourne souvent au pays et à laquelle la Grèce est très attachée. Nous en sommes fiers. C’est tous ces points communs et toutes ces similitudes qui nous ont amenés à l’idée d’un festival gréco-libanais, car il ne s’agit pas d’un festival grec, mais conjoint. Il s’agit d’une rencontre et d’un échange entre nos deux cultures sur le plan du cinéma, de la musique, de la danse, de la gastronomie et des antiquités, avec la participation du Musée de l’Acropole à Athènes et du Musée national libanais. Nous voulons mieux faire connaître le Liban aux Grecs, à travers la présence des médias grecs, et, naturellement, la Grèce aux Libanais.



(Lire aussi : Rencontre au sommet à Byblos entre Zeus et Ahiram ce week-end)



L’initiative est-elle porteuse d’un message politique particulier à un moment où nous sommes témoins d’une montée aux extrêmes de part et d’autre de la Méditerranée ?

La vague populiste en Europe n’est pas compatible avec l’histoire de la Grèce, ni avec l’histoire de la Méditerranée de l’Est. Les Grecs n’ont jamais été un peuple fasciste ou aux penchants totalitaires. La Grèce est un pays ouvert, et elle doit en partie son histoire à cette ouverture. La coopération, avec les Libanais plus particulièrement, ne peut que nous enrichir, non point sur le plan économique, mais au niveau culturel et humain. Je souhaiterais vraiment que le nombre de touristes grecs au Liban soit plus important, ce qui est tout à fait réalisable, une fois qu’ils auront découvert ce pays : ils aimeront ce qu’ils vont y voir. Il y a déjà une augmentation à ce niveau, d’ailleurs. Nous souhaitons aussi mettre en relief à travers cette initiative commune la valeur inestimable du modèle pluraliste du vivre-ensemble, que les peuples du bassin méditerranéen ont su mettre en place tout au long des siècles, à travers leurs cultures et leurs modes de vie.

Y a-t-il un message particulier que vous aimeriez faire passer aux Libanais, dans un contexte économique difficile, d’autant que beaucoup d’analystes et d’observateurs comparent la crise libanaise à celle qui a frappé la Grèce ?

En tant qu’ami du Liban, je peux dire que la situation économique ici n’est pas aussi mauvaise que la situation en Grèce il y a neuf ans. Nous avons fait des sacrifices, mais nous avons à présent de la croissance, un tourisme florissant, une augmentation des exportations, une diminution du chômage… Nous ne sommes pas encore satisfaits, certes, mais nous sommes sortis de la crise. Le Liban peut en faire de même. Vous pouvez y arriver. Il y a quelques chiffres qui soutiennent mon opinion sur le degré de la gravité de la situation du Liban. Tout d’abord, la dette publique du Liban n’est pas du même niveau que celle de la Grèce au début de la crise chez nous. Ensuite, une partie importante de cette dette se trouve entre les mains des banques libanaises, tandis que celle de la Grèce était en grande partie à l’extérieur. Cela offre un motif d’optimisme car il est plus facile de traiter avec les établissements du pays, qui semblent de plus en relativement bonne situation, meilleure en tout cas que ne l’étaient les banques grecques en 2008. Je pense que le Liban peut aussi compter sur son importante diaspora qui a la capacité de se mobiliser relativement vite. Mais il faut agir (NDLR : en matière de réformes). Certes, c’est au gouvernement libanais de le faire, et ce n’est pas notre rôle de donner des conseils. Il est vrai qu’au début de la crise, la Grèce pouvait compter sur le fait que l’Union européenne avait intérêt à ce que nous sortions de la crise sans sortir de l’Europe. À mon avis, cela nous a sauvés. Mais dans le cas du Liban, le soutien international qui s’est manifesté en faveur du redressement du pays via la conférence de Paris d’avril 2018 (la CEDRE) ou à travers le soutien spécifique de la Banque mondiale est également très important. Le Liban n’est pas tout seul. Ce n’est jamais bien d’être tout seul.

Qu’en est-il du contexte de tensions régionales que nous traversons ?

Au niveau de la situation régionale, le message est le suivant : les Libanais doivent rester unis, faire preuve de résilience et préserver la paix civile. Nous, Grecs, vivons dans une région du monde qui était en effervescence pendant des décennies, les Balkans – une région qui était, en plus, la ligne de démarcation entre l’OTAN et le pacte de Varsovie. De surcroît, nous avons traversé une guerre civile horrible entre la droite et la gauche à l’issue de la Seconde Guerre mondiale (entre 1946 et 1949, NDLR), dont les séquelles ont gravement marqué le pays pendant une dizaine d’années. Nous en sommes sortis. Quelle que soit la profondeur des divergences politiques, il faut pouvoir les réguler dans le cadre de la démocratie, et rester autant que possible à distance des conflits régionaux et de la politique des axes, non pas par indifférence, mais parce que la paix en elle-même est un accomplissement. En tant que Grecs, sur base de nos propres souffrances et de notre propre expérience, notre message aux Libanais est le suivant : la paix, la démocratie et la liberté sont des valeurs supérieures, et nous pouvons même inspirer nos voisins à ce niveau. Nos voisins dans les Balkans n’ont pas perdu par le fait que la Grèce est devenue démocratique et a été pacifique pendant des décennies. Ils y ont gagné.



(Pour mémoire : Le dossier des réfugiés au centre des discussions de Prokópis Pavlópoulos au Liban)



Des responsables libanais, grecs et chypriotes se sont réunis en avril à Beyrouth pour évoquer plusieurs sujets, dont la coopération dans le domaine des hydrocarbures. La nécessité de créer un « mécanisme de coopération tripartite » visant à soutenir les « intérêts communs » des trois pays a été évoqué. Où en est-on aujourd’hui ?

Nous ne sommes pas encore à un stade assez avancé pour nous prononcer. Il apparaît que les gisements en Méditerranée sont très importants. En Grèce, nous avons accordé des licences d’exploration et d’exploitation dans la partie occidentale du pays et près de la Crète. Il n’y a donc pas que la mer Égée – où cela fait 25 ans que notre pays exploite des hydrocarbures – qui soit importante pour nous. À l’heure actuelle, nous avons une coopération renforcée dans ce domaine avec l’Égypte, Chypre et Israël. En 2017, nous avons en outre signé avec Nicosie, Rome et Tel-Aviv un protocole d’accord pour la construction d’un gazoduc sous-marin (EastMed) reliant les côtes de Chypre et d’Israël à l’Europe. Ce projet de gazoduc va avoir une importance économique accrue. Mais je ne vois pas comment il pourrait gêner le Liban ou porter atteinte aux droits légitimes du pays. Notre gouvernement a clairement assuré le gouvernement libanais que le gazoduc, dont le tracé n’est pas encore tout à fait établi, ne passerait pas bien entendu dans la région des eaux territoriales du pays, et notamment dans la partie « contestée » (la délimitation d’une partie du bloc 9 de la zone économique exclusive du pays). Le droit international est clair, et la Grèce a tout intérêt à le respecter – encore plus au niveau maritime. Cela dit, nous souhaiterions beaucoup que la région connaisse une détente et que les frontières maritimes soient définitivement délimitées. Je souligne que la Grèce ne donnera pas son feu vert à un projet qui empiéterait sur la souveraineté du Liban.

Quels sont les autres axes de coopération économique qui ont été envisagés lors de la réunion d’avril à Beyrouth entre les dirigeants grecs, chypriotes et libanais ?

La coopération en matière de tourisme est l’axe le plus important, avec notamment le projet visant à mettre en place des offres de voyage comprenant des destinations libanaises, grecques et chypriotes, ou à renforcer la coopération dans la formation, pour mieux former le personnel du secteur, par exemple. Il y a aussi un important volet qui doit être dédié à la protection de l’environnement, car cela est intimement lié au développement du tourisme. Nous en savons quelque chose en Grèce, parce que nous avons connu d’importants pics de pollution par le passé, notamment à Athènes. La situation s’est beaucoup améliorée depuis. Nous pourrions d’ailleurs apporter notre expertise au Liban dans ce domaine. Il faut certes de la volonté politique, mais c’est faisable. Nous pouvons enfin renforcer notre coopération dans le domaine de l’agriculture, même si nous avons des produits concurrents, comme l’huile d’olive. Le marché international est assez vaste pour que nous puissions écouler nos produits respectifs. Nous avons en tout cas prévu de nous retrouver avec les dirigeants libanais et chypriotes à Nicosie pour poursuivre les discussions. Cela devait se faire début juillet, mais la réunion a été décalée à cause des élections – mais cela ne va pas tarder, c’est une question de semaines.



(Pour mémoire : La Grèce, futur « pont » pour le passage des hydrocarbures offshore)



Il y a un autre élément en commun entre le Liban et la Grèce, c’est la crise des migrants, et notamment celle des réfugiés syriens…

C’est une vague très importante, surtout pour le Liban. En Grèce, il y a près de 50 000 réfugiés (syriens, irakiens, afghans, pakistanais…). Chez vous, le nombre est presque écrasant. Nous comprenons les dirigeants libanais qui disent que cela ne peut pas durer. D’autre part, nous manifestons une compréhension et une empathie pour ceux qui ont fui leur pays à cause de la guerre et de la répression. Évidemment, il serait injuste que le Liban paie seul le prix de ce fardeau au niveau de son infrastructure et des tensions sociales. Il faut trouver un moyen pour qu’ils puissent rentrer chez eux. La Grèce s’aligne sur la position européenne sur ce sujet : nous ne sommes pas pour un retour forcé des réfugiés. Nous aurions pu être à leur place ! D’ailleurs, la plupart des Grecs qui se trouvent au Liban y sont suite à un désastre militaire et humain après la fin de la Première Guerre mondiale et la guerre en Asie mineure, en 1919-1922. Ils sont venus pour la plupart pour sauver leurs vies. Ils étaient très pauvres, sans rien, ne portant que leurs vêtements, sans argent, sans papiers… Le Liban les a très bien accueillis, et, en tant que Grecs, nous resterons reconnaissants. Au bout de quatre générations, nous essayons toujours à l’ambassade de retrouver des racines légales pour des Grecs qui ne peuvent pas prouver leur origine, faute de papiers. Nous connaissons donc les souffrances des réfugiés syriens et nous sommes compatissants.

Quelle est la position de la Grèce concernant la crise syrienne ?

Nous sommes en faveur d’une solution politique au conflit. Nous soutenons les efforts entrepris par l’ONU. Nous sommes aussi, à cent pour cent, pour la démocratie. Mais notre position est aussi qu’on ne peut pas encourager quelqu’un à prendre le chemin de la démocratie en l’excluant. En tout cas, tant que le conflit n’est pas terminé, le processus démocratique semble presque hors de portée. Mais il faut que la Syrie revienne à la normale. Notre ambassade a été fermée provisoirement pour des raisons de sécurité, mais nous n’avons pas interrompu les relations diplomatiques avec Damas.



(Lire aussi : Quels critères d’évaluation pour la dette libanaise ?)



Comment voyez-vous l’évolution du rôle russe dans la région ?

Traditionnellement, les relations avec Moscou sont excellentes, et cela pour différentes raisons. Quant à la place de la Russie au Moyen-Orient, c’est une grande puissance, et elle a sûrement un rôle à jouer. Nous ne voyons pas la présence russe comme nécessairement négative. Cela dépend aussi de la nature du rôle que Moscou veut jouer. Et puisque aucune autre puissance ne voulait intervenir, c’est naturellement le jeu classique de la diplomatie qui a prévalu. Si les Russes sont acceptés par les Syriens, c’est leur affaire.

Quelle est votre position concernant la scission de l’Église orthodoxe ukrainienne ?

L’Église ukrainienne a été reconnue par le patriarcat de Constantinople. La Grèce en tant qu’État ne se mêle pas des affaires religieuses. Et même la position de l’Église orthodoxe grecque n’est pas nécessairement identique à celle du gouvernement grec. Nous la respectons, mais les rôles sont séparés.

Vous avez affirmé tout à l’heure que la Grèce essaie de rester en dehors des conflits de la région. Mais, parfois, ces conflits s’invitent d’eux-mêmes. C’est le cas avec la Turquie d’Erdogan qui devient de plus en plus belliqueuse, notamment concernant les hydrocarbures, Chypre, le Dodécanèse, entre autres...

Aucune quantité d’hydrocarbures ne vaut une guerre. Une guerre est un désastre en soi. Cela dit, le droit international et le bon sens peuvent nous permettre de trouver des solutions. Notre position est claire : c’est l’application du droit international maritime. Concernant la Turquie, dans les années 2000-2010, nous avons eu des relations qui se sont améliorées d’une manière régulière. Nous soutenons toujours l’aspiration des Turcs à entrer dans l’Union européenne. Mais il faut que la Turquie se comporte comme les autres pays européens. Nous ne sommes pas contents du tout quand nous voyons un voisin traversant une période de tension, comme c’est le cas de la Turquie dernièrement. Actuellement, nous avons l’impression qu’Ankara montre une certaine nervosité, depuis le coup d’État manqué d’il y a deux ans. Rappelons que le Premier ministre grec avait été le premier à contacter et soutenir le gouvernement légal de notre voisin. Il n’y a pas une tendance historique à l’antagonisme. Aucun pays n’a gagné par la force sur le long terme. Du moins pas la Grèce. Et, en fin de compte, nous sommes la porte de l’Europe pour la Turquie, et nous sommes prêts à coopérer dans ce sens.

Quelle est votre opinion concernant les résultats en Grèce des dernières élections européennes et municipales, où l’on a vu un succès franc pour la droite, surtout à Athènes ?

La droite qui a gagné est le centre droit, une droite européenne, avec ses deux branches : libérale et conservatrice. Nous sommes donc très loin de la droite populiste et de l’extrême droite, sachant que les partisans d’Aube dorée ont beaucoup diminué. Il y aura des élections nationales dans 30 jours, et comme dans toutes les élections, un changement de gouvernement n’est pas exclu, ce qui est naturel dans un pays démocratique. Notons que depuis la crise économique qui a frappé la Grèce et dont nous sommes heureusement sortis, avec des plaies, le pays a changé quatre ou cinq fois de gouvernement en 8 ans. Cela dit, rien n’est encore joué.

Pour en revenir au festival, faudra-t-il s’attendre à de nouvelles initiatives similaires de la part de l’ambassade à l’avenir ?

Nous allons tirer les leçons de l’expérience. Si c’est un succès, comme nous l’espérons et le souhaitons, rien n’empêche de la répéter dans d’autres domaines, plus touristiques, culturels ou économiques, c’est selon. Je tiens dans ce cadre à mettre en exergue la symbolique du lieu où « Zeus rencontre Ahiram » ce week-end : Byblos. Pour nous, cette symbolique est très importante, puisque cette ville est la mère de l’alphabet, qui nous a conduits, en tant que Grecs, à la civilisation classique…



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IL Y A UN DANGER AU VIVRE ENSEMBLE DANS LE POURTOUR DE LA MEDITERRANEE. IL S,APPELLE : TURQUIE ! AVEC LES REVES OTHOMANIQUES AUX TENDANCES GENOCIDAIRES DE L,APPRENTI MINI SULTAN ERDO.

LA LIBRE EXPRESSION

18 h 30, le 07 juin 2019

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Commentaires (2)

  • IL Y A UN DANGER AU VIVRE ENSEMBLE DANS LE POURTOUR DE LA MEDITERRANEE. IL S,APPELLE : TURQUIE ! AVEC LES REVES OTHOMANIQUES AUX TENDANCES GENOCIDAIRES DE L,APPRENTI MINI SULTAN ERDO.

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 30, le 07 juin 2019

  • Il aurait fallu organiser le festival à Enfeh. J'ai eu vraiement le sentiment d'être en Grèce à Enfeh. Je pense que c'est à cause des maisons en blanc et bleu, à cause de la plage tranquille et les bateaux, le sel marin, et le calme, les couleurs font penser à la Grèce et l'ambiance est grecque là-bas.

    Stes David

    14 h 55, le 07 juin 2019

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