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Liban - Festival grec

Rencontre au sommet à Byblos entre Zeus et Ahiram ce week-end

L’association Stin Viryto organise vendredi, samedi et dimanche son premier festival grec à Jbeil. Au programme des festivités, musique, concerts, traditions culinaires et danses folkloriques.

Entre dabké et hasapiko, toute une osmose entre deux cultures.

Entre les comptoirs phéniciens et les cités grecques, il y a un amour commun, immodéré, ancestral, de la Méditerranée, de la vigne, des oliviers et de la joie jusqu’au bout du désespoir. L’histoire de la Grèce et du Liban, c’est celle d’une rencontre entre Beyrouth et Athènes via Constantinople et Smyrne, le oud et le bouzouki, la dabké et le hasapiko, Feyrouz et Théodorakis, Abou el-Abed et Karaghiozis, ou encore Gebran Khalil Gebran et Nikos Kazantzakis ou Saïd Akl et Yannis Ritsos, via Constantin Cavafy... Aussi, c’est tout naturellement que durant trois jours la cité antique de Byblos vivra à l’heure de la Grèce. Le Festival grec verra en effet le jour pour la première fois le week-end prochain, de vendredi à dimanche, de 19h à minuit. « Nous souhaitons faire un événement à 360° », explique l’organisateur de l’événement, Georges Eid, c’est-à-dire qu’il s’agira de passer en revue les différents éléments de la culture et du patrimoine grecs de manière à les faire vivre aux Libanais.

Vendredi, la cérémonie d’ouverture du festival aura lieu à 18h avec le chanteur grec Stergio Liberis. Il chantera des musiques de plusieurs pays et a conçu un titre où il mélange le libanais et le grec. De quoi mettre tout de suite le public dans l’ambiance puisque le but de ce festival est de mélanger les deux cultures.

« Nous voulons relier deux pays, deux cultures par le biais de la nourriture, des films et de l’histoire », déclare Georges Eid. En effet, au cours du festival, deux copies de statues de l’acropole d’Athènes, prêtées par le musée d’Athènes, seront exposées pour la première fois à Byblos, au côté d’un panneau explicatif prêté par le musée national de Beyrouth. Cet événement est organisé en collaboration avec les ministères libanais de la Culture et du Tourisme et l’ambassade grecque au Liban.

« Zeus meet Ahiram », c’est le thème qui a été choisi par l’association Stin Viryto, qui organise le festival. Zeus est l’un des plus importants dieux de la mythologie grecque tandis qu’Ahiram était le roi le plus connu de Byblos, à l’époque des Phéniciens. « Ils vont se rencontrer à travers ce festival, détaille Georges Eid. Nous avons choisi Byblos car ce nom vient d’un mot grec et le président du conseil municipal de la ville a accueilli avec joie le projet de festival », poursuit M. Eid, ravi de pouvoir promouvoir le dialogue entre les deux pays.


Musique et initiations à la danse

Vendredi et samedi, plusieurs artistes se produiront sur la voie romaine de Byblos, comme les musiciens Yorgo, Marina Abourgely, Sako Bedrossian et Giorgios Pachis avec son bouzouki, instrument typique de Grèce. Dimanche se produira aussi le groupe Kassiani Kaplanis and the band. « La musique grecque sera exceptionnelle », promet Georges Eid. Parallèlement aux concerts, une troupe d’une dizaine de danseurs venus de la municipalité de Kassandra en Grèce animera le festival.

Et pour les plus férus de danse, ceux qui veulent pratiquer plutôt que regarder, il sera aussi possible d’apprendre la danse grecque avec la danseuse Marilena Caponis pour 5 000 livres par jour. « Vous verrez que lundi, les participants seront des danseurs professionnels ! » ironise Georges Eid. Lors de l’événement, des films seront aussi projetés gratuitement à Jbeil et des produits grecs seront disponibles, comme le vin par exemple. « La nourriture méditerranéenne, elle, est en phase avec la cuisine libanaise ! » poursuit l’organisateur.

Cet événement s’adresse aux Grecs de la Grèce, à la communauté grecque du Liban, mais pas seulement. Il s’adresse aussi à tous ceux qui sont attirés par cette culture.


Billets d’entrée disponibles sur place à 5 000 livres par jour.


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Entre les comptoirs phéniciens et les cités grecques, il y a un amour commun, immodéré, ancestral, de la Méditerranée, de la vigne, des oliviers et de la joie jusqu’au bout du désespoir. L’histoire de la Grèce et du Liban, c’est celle d’une rencontre entre Beyrouth et Athènes via Constantinople et Smyrne, le oud et le bouzouki, la dabké et le hasapiko, Feyrouz et Théodorakis,...

commentaires (3)

Dans l'article on compare Feyrouz et Théodorakis, Abou el-Abed et Karaghiozis, ou encore Gebran Khalil Gebran et Nikos Kazantzakis et Saïd Akl et Yannis Ritsos mais il manque un équivalent pour Cavafy, l'égyptien-anglais-grecque ... Je me demande même si les poèmes de Konstantínos Kaváfis d'Alexandrie en Égypte sont permis au Liban ... Mais sans doute il existe des écrivains similaires au Liban ou dans le 'diaspora libanaise' car Kavafis est plutôt un grecque de la diaspora grecque aussi.

Stes David

18 h 38, le 05 juin 2019

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Commentaires (3)

  • Dans l'article on compare Feyrouz et Théodorakis, Abou el-Abed et Karaghiozis, ou encore Gebran Khalil Gebran et Nikos Kazantzakis et Saïd Akl et Yannis Ritsos mais il manque un équivalent pour Cavafy, l'égyptien-anglais-grecque ... Je me demande même si les poèmes de Konstantínos Kaváfis d'Alexandrie en Égypte sont permis au Liban ... Mais sans doute il existe des écrivains similaires au Liban ou dans le 'diaspora libanaise' car Kavafis est plutôt un grecque de la diaspora grecque aussi.

    Stes David

    18 h 38, le 05 juin 2019

  • Vive cette belle fraternité dans la fête et la prospérité Vive le Liban et vive la Grèce

    Sarkis Serge Tateossian

    15 h 57, le 05 juin 2019

  • JE SALUE CETTE INITIATIVE ENTRE LES DEUX PEUPLES LES PLUS ANCIENS ET LES PLUS CIVILISES DE L,EST MEDITERRANEEN.

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 48, le 05 juin 2019

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