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Liban - CSM

La contestation judiciaire s’essouffle et cherche une voie de sortie

Sommée par une circulaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de mettre fin à un mouvement de grève qui a paralysé certains tribunaux de première instance et d’appel depuis le mois de mai, l’association de magistrats réunie sous l’appellation « Club des juges » cherche depuis hier une voie de sortie honorable à un mouvement qui a fini par s’essouffler et qui se retrouve dans l’impasse. Certes, un certain nombre de magistrats souhaitent poursuivre la grève, affirme-t-on de source indépendante, mais beaucoup d’autres semblent prêts à composer, et approchent le CSM à cette fin. Appuyé par certaines forces politiques au nom du « changement » et de « l’indépendance de la magistrature », le Club des juges n’a pas réussi à se faire accréditer comme mouvement indépendant du Conseil supérieur de la magistrature, notent les observateurs. Aucun haut responsable n’a en effet accepté d’en rencontrer les représentants. Par ailleurs, né durant la discussion par le gouvernement du projet de budget 2019, le mouvement est apparu d’autant plus gratuit que les revendications corporatistes qu’il a défendues vont de nouveau être négociées par le CSM avec la commission parlementaire des Finances, maintenant que le projet de budget est examiné par le Parlement. « Il n’y avait pas lieu que ces revendications soient négociées deux fois », estiment les milieux hostiles au mouvement de grève, qui critiquent sa prolongation inutile.

« C’est le justiciable qui est pénalisé par cette grève ; c’est lui qui en paie le prix », a affirmé la source citée, qui a jugé « navrants le retard et l’accumulation de dossiers en souffrance ».


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