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Liban - Palais Bustros

Un ambassadeur serait mis en cause dans la fuite de documents

Un ambassadeur auprès de l’administration centrale, désigné seulement par ses initiales A.A., aurait été mis en cause dans l’affaire des procès-verbaux de réunions entre des responsables libanais et américains à Washington, publiés en avril dernier par le quotidien al-Akhbar. Selon la chaîne LBCI, le procureur général près la cour d’appel de Beyrouth, Ziad Abi Haïdar, aurait engagé des poursuites contre le diplomate, sur base de l’enquête, dont la procédure a été très contestée, menée par des agents de la sécurité de l’État, lundi, dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, pour déterminer les responsabilités dans l’affaire de la fuite de ces documents.

L’information n’a pas pu être confirmée de source sûre, mais sur son compte Twitter, le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a cité deux articles du code pénal qui font état d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à trois ans pour quiconque parmi les fonctionnaires « divulgue, sans raison valable », le contenu de documents qui lui sont confiés, ou « qui commet un acte contraire aux obligations de sa fonction, dans l’objectif d’en tirer profit ou de porter préjudice à d’autres ».Rappelons que les perquisitions de lundi au palais Bustros, suivies d’une descente de la Sécurité de l’État, le soir même, dans les locaux d’al-Akhbar, avaient provoqué un tollé dans quelques milieux politiques, au milieu d’un silence officiel.


Un ambassadeur auprès de l’administration centrale, désigné seulement par ses initiales A.A., aurait été mis en cause dans l’affaire des procès-verbaux de réunions entre des responsables libanais et américains à Washington, publiés en avril dernier par le quotidien al-Akhbar. Selon la chaîne LBCI, le procureur général près la cour d’appel de Beyrouth, Ziad Abi Haïdar, aurait...
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