Dur, dur, le métier de Premier ministre ! Voilà des semaines que le tenancier du Sérail s’évertue à exécuter le contrat pour lequel il a été embauché : engager des réformes virtuelles pour boucler un budget bien réel. À la différence qu’au lieu de donner à brouter à tous les cire-pompes de l’administration, faudra cette fois qu’il leur fasse les poches. En fait, le Futuroscope n’a qu’une seule pensée : le pognon. Sauf que les contributeurs au programme CEDRE qui lui cavalent derrière pensent eux aussi au pognon… mais en y ajoutant en plus une date.
Pourtant, notre ami voudrait bien avoir les coudées franches pour purger tranquille ces écuries qui nous servent de fonction publique. Mais il aura beau manier le clystère avec doigté, si l’on ose dire, et associer l’Amer Michel et Istiz Nabeuh à la manip, il se trouvera toujours des bouseux pour venir lui merdoyer le purgatoire à coups de grèves. Salauds de pauvres, qui réclament toujours à manger et refusent de venir torcher l’incurie de la classe politique !
Le tout est de savoir maintenant quelle mise en scène imbécile on va nous monter pour faire passer la pilule. Comment les ministres vont virer écolo sans le savoir, en triant soigneusement les vide-ordures publics qui recueillent le trop-plein de fonctionnaires glandus que nous payons avec nos impôts. Sans oublier les bêcheurs et autres rabat-joie qui viendront jouer les experts économiques en pinaillant sur des points de détail débiles dont personne n’a rien à cirer.
Et que propose-t-on pour vider l’abcès? Couper la sauce aux resquilleurs? Traîner en justice les mauvais payeurs? Arrêter d’embaucher des pique-assiette? Que dalle ! Tout ce que le porte-serviettes installé aux Finances a trouvé à proposer est de pomper l’argent facile : un hold-up en règle auprès des épargnants dans les banques, le reste à travers le racket d’une TVA chargée à la chevrotine. Un beau bouquet de mesures mises en musique par un gâteux pour décorer un gâteau gâté et une formidable abnégation dans l’organisation de la pénurie.
Admirable santé d’une décrépitude à vie dans un pays qui a oublié de vivre…
gabynasr@lorientlejour.com
Je pense que cela suffit de dire que ce que le gouvernement fait c’est prendre de l’argent des intérêts FAUX ARCHI FAUX 1) UNE ETUDE A MONTRÉ QUE PLUS DE 80 % des dépôts étaient maintenu par 2 ou 3 % des déposants Donc les riches payeront surtout 2) les intérêts reçus au Liban de 7 % est ridicule et ne se trouve nul part au monde ou sur le dollar il avoisine les 1% 3) personne ne retirera ses fonds si au lieu de prendre 7% il prend 6.3% évidement 4) je rappelé que le taux à Chypre des taxes est de 30% sur les intérêts mis après la crise de 2013 et continue à ce jour MÊME LES BÀNQUES EN FRANCE OU LES BANQUES LIBANAISE SONT PRÉSENTE DONNE À PEINE DU 1 % sur le dollar CELA SUFFIT DE DIRE QUE AUGMENTER LES TAXES SUR LES INTÉRÊTS TOUCHENT LES BANQUES QUI SONT SOIT DISANT LA SEULE FONCTION QUI MARCHE ENCORE AU LIBAN
16 h 24, le 14 mai 2019