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Liban - Liban-Arabie

Visite à caractère humanitaire d’un émissaire saoudien à Beyrouth

Abdallah ben Abdel Aziz al-Rabiaa rencontre Saad Hariri et les chefs religieux, et inaugure des écoles pour réfugiés syriens.

Saad Hariri et Abdallah ben Abdel Aziz al-Rabiaa, à la Maison du Centre en compagnie de Walid Boukhari. Photo Dalati et Nohra

Deux mois après la visite à Beyrouth de Nizar Alaoula, conseiller royal saoudien chargé du dossier libanais, en février dernier, c’est Abdallah ben Abdel Aziz al-Rabiaa, un autre conseiller au sein du cabinet et chargé du Centre humanitaire du roi Salmane, qui a entamé lundi une tournée au Liban.

Si Nizar Alaoula avait démenti toutes les spéculations médiatiques portant sur une « surprise financière » saoudienne visant à initier le processus de réformes dicté par la conférence de Paris dite CEDRE, il avait promis que près de 20 accords bilatéraux seront activés. Depuis la visite de M. Alaoula, quelques jours après la formation du gouvernement de Saad Hariri (le 31 janvier dernier), les déclarations de responsables saoudiens sur l’engagement du royaume à soutenir le Liban se sont poursuivies, mais sans actes concrets jusqu’ici.

La tournée de M. Rabiaa s’inscrit dans le prolongement des promesses d’aides faites par Riyad, mais vise plus spécifiquement le domaine humanitaire, notamment en relation avec les réfugiés syriens. À son arrivée, lundi, à l’Aéroport international de Beyrouth, où il a été reçu par Walid Boukhari, ambassadeur d’Arabie, M. Rabiaa a insisté sur le caractère « solide » des relations entre les deux pays. « Conformément aux directives du roi Salmane, nous venons mettre en œuvre des projets humanitaires et de secours et rencontrer les responsables libanais », a-t-il déclaré, avant de poursuivre : « Nous voulons bâtir des ponts entre le Centre humanitaire du roi Salmane et les ONG libanaises. » À une question portant sur de possibles entretiens avec le président de la République, Michel Aoun, et le chef du législatif, Nabih Berry, le conseiller saoudien s’est contenté de se dire heureux de rencontrer tout responsable au Liban, « si (son) agenda le permet ». Interrogé par L’Orient-Le Jour, un proche de Baabda a toutefois indiqué qu’aucun rendez-vous n’est fixé entre le chef de l’État et l’émissaire saoudien, pour aujourd’hui, dernier jour de la visite.


(Lire aussi : En Arabie, d'anciens employés de Saudi Oger seuls et désespérés)


Écoles pour réfugiés syriens

Quoi qu’il en soit, M. Rabiaa s’était entretenu, lundi soir, avec le Premier ministre, Saad Hariri. À l’issue de la rencontre, il a déclaré : « À la faveur des directives du roi Salmane et du prince héritier Mohammad ben Salmane, et pour affirmer la solidité des rapports libano-saoudiens, nous exécuterons plusieurs projets et signerons des accords à même de favoriser l’action humanitaire en faveur des réfugiés syriens et du peuple libanais frère dans plusieurs régions ». Selon lui, « plusieurs projets sont prévus pour l’avenir ». Et l’émissaire de souhaiter le maintien de bons rapports bilatéraux aussi bien sur le plan humanitaire que dans tous les domaines.

Plus tôt dans la journée de lundi, le diplomate saoudien avait rencontré des chefs de communautés religieuses au Liban, à savoir le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, le mufti de la République, le cheikh Abdellatif Deriane, le cheikh Akl druze, Naïm Hassan, et le président du Conseil supérieur chiite, le cheikh Abdel Amir Kabalan.

Il a en outre pris part à l’inauguration des écoles complémentaires de l’Unesco pour scolariser les réfugiés syriens à Saadnayel (caza de Zahlé). Étaient présents le ministre de l’Éducation, Akram Chéhayeb, et Philippe Lazzarini, coordinateur résident de l’ONU au Liban.


Pour mémoire

L'ambassadeur d'Arabie saoudite reçu par Deriane : Le royaume est attaché à la sécurité et la stabilité du Liban

Deux mois après la visite à Beyrouth de Nizar Alaoula, conseiller royal saoudien chargé du dossier libanais, en février dernier, c’est Abdallah ben Abdel Aziz al-Rabiaa, un autre conseiller au sein du cabinet et chargé du Centre humanitaire du roi Salmane, qui a entamé lundi une tournée au Liban. Si Nizar Alaoula avait démenti toutes les spéculations médiatiques portant sur une...

commentaires (5)

En plus de tout ils viennent faire de l'humanitaire après avoir exécuté 37 saoudiens par décapitation et crucifixion. Pas plus tard qu'hier. Qu'ils aillent offrir ces décapitations humanitaires et demembrements à leurs amis trump-pete ou nathanmachintruc.

FRIK-A-FRAK

17 h 24, le 24 avril 2019

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Commentaires (5)

  • En plus de tout ils viennent faire de l'humanitaire après avoir exécuté 37 saoudiens par décapitation et crucifixion. Pas plus tard qu'hier. Qu'ils aillent offrir ces décapitations humanitaires et demembrements à leurs amis trump-pete ou nathanmachintruc.

    FRIK-A-FRAK

    17 h 24, le 24 avril 2019

  • Si les bensaouds savent ce que humanitaire veut dire, ils ont le Yémen pour l'appliquer. On a pas besoin de leur humanité, qu'ils lâchent le péze et se cassent , ils ne peuvent rien offrir d AUTRES, ces larbins.

    FRIK-A-FRAK

    14 h 39, le 24 avril 2019

  • De l'huma la seule partie exigée est de (se) taire.

    Tina Chamoun

    13 h 30, le 24 avril 2019

  • ILS NOUS SONT VENUS AVEC UN ACCORD DE 15 MILLIONS DE DOLLARS. HAKCHET DERESS ! ET S,EN TARGUENT. NOUS ATTENDONS UNE PARTICIPATION OU UNE AIDE TANGIBLE DE L,ARABIE DANS LA CEDRE ! ESPERONS ET SOUHAITONS ! MBS, RECUPEREZ LE LIBAN, NE LE LAISSEZ PAS VOUS GLISSER ENTRE LES DOIGTS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 24, le 24 avril 2019

  • J’aime ces visites a caractere purement humanitaire ... comme l’indique la manchette de Votre Journal. Elles soulignent l’interet hautement Desinteresse, Valeureux et Humain des personnes Concernees.

    Cadige William

    07 h 16, le 24 avril 2019

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