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Nos Lecteurs ont la Parole - par Sylvio LE BLANC

La belle époque de la révolution culturelle

Le cinéaste chinois Zhang Yimou n’a pas pu présenter comme prévu à la 69e Berlinale son dernier opus, Yi miao zhong (« Une seconde »), qui relate l’histoire pendant la révolution culturelle d’un prisonnier qui s’évade de son camp de travail pour voir un film. Le comité de censure, relevant du Parti communiste chinois, n’aurait pas autorisé sa sortie du pays.

Avant, en Chine, les critiques de la révolution culturelle étaient fréquentes, mais depuis l’accession au pouvoir de Xi Jinping, en 2012, le sujet est pour ainsi dire tabou. Un phénomène similaire est vécu en Russie. Avant, il était fréquent de critiquer Staline, mais depuis que le pouvoir de Vladimir Poutine s’est raffermi, l’homme d’acier fait de plus en plus d’adeptes, et critiquer le stalinisme est mal vu.

Les hommes forts chinois et russe ne veulent surtout pas que leur peuple établisse des parallèles entre le passé douloureux et le présent. Il faut maquiller le passé pour mieux paraître au présent.

On nous promettait qu’avec la mondialisation, la démocratie ferait des progrès. Une autre promesse non tenue.

Sylvio LE BLANC

Montréal, Québec

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour.

Le cinéaste chinois Zhang Yimou n’a pas pu présenter comme prévu à la 69e Berlinale son dernier opus, Yi miao zhong (« Une seconde »), qui relate l’histoire pendant la révolution culturelle d’un prisonnier qui s’évade de son camp de travail pour voir un film. Le comité de censure, relevant du Parti communiste chinois, n’aurait pas autorisé sa sortie du pays.Avant, en...

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