Les responsables libanais seront « bien avisés » s’ils s’en tiennent « strictement » au suivi convenu de la conférence CEDRE, révèle une source proche du cabinet du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, et conseillant à certains de ces responsables, « qui ont souhaité que certains prêts soient traduits en dons », de… ne plus perdre leur temps. En d’autres termes, de cesser de tergiverser et de passer à l’action.
La France tient à ce que les négociations en vue de la concrétisation de la conférence se matérialisent « le plus rapidement possible » et que le Parlement libanais entreprenne de légiférer au plus vite en ce sens, notamment au sujet de ces prêts et dons, « le Liban ne pouvant plus perdre du temps ». Le souhait de Paris est de voir les conditions requises pour une concrétisation des résolutions de la CEDRE remplies dans les plus brefs délais, notamment les obligations de réforme en général et de lutte contre la corruption.
Cette source – qui a rappelé à l’occasion la position de la France en Syrie, en Libye et en Algérie – a laissé entendre que le ministre français des AE, Jean-Yves Le Drian, se rendra prochainement au Liban dans le cadre d’une tournée dans la région, mais que la date du voyage du président Emmanuel Macron au pays du Cèdre n’a pas encore été fixée.
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Au sujet des réfugiés syriens, la France estimerait que, tout en comprenant parfaitement la hâte des hauts responsables libanais pour ce retour, il faudrait que cela se fasse « dans des conditions humanitaires acceptables » et que les autorités syriennes donnent « les garanties nécessaires » pour cela. Commentant la position russe exigeant un retour immédiat de ces réfugiés, la diplomatie française fait remarquer que Moscou préconise un retour immédiat, mais que cela est bloqué par l’absence d’une solution globale du problème syrien.
Pour ce qui est du litige sur la ligne de démarcation maritime libano-israélienne appelée par les responsables du Quai d’Orsay « ligne des bouées », la diplomatie française estime qu’en raison de leurs bonnes relations avec Israël, les États-Unis ont plus de chances que n’importe quelle partie étrangère d’intervenir pour trouver une bonne solution.
Cette source a enfin invité l’Arabie saoudite et l’Iran à assumer pleinement leurs rôles pour un retour de la stabilité au Liban.
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commentaires (3)
YIA VACHE ! YIA VACHE ! LES LIEVRES EGYPTO/ISRAELO/CYPRIOTO/GREC COURENT... ET LA TORTUE LIBANAISE BROUTE L,HERBE POLLUEE ENCORE... DE LA CEDRE IL NE RESTERA QUE LE NOM ! TEL EST LE DESTIN DE CES PAUVRES PAYS ET PEUPLE AUXQUELS UNE MAINMISE ETRANGERE S,IMPOSE A COUPS D,INTIMIDATIONS...
LA LIBRE EXPRESSION
16 h 22, le 07 mars 2019