La CGTL lance un appel à la grève générale vendredi

La Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) a appelé à une grève générale nationale ce vendredi 4 janvier, afin de protester contre le blocage de la formation du gouvernement, attendu depuis plus de sept mois, et ses répercussions sur la situation économique et financière du pays.

Cet appel de la CGTL à une "première initiative de protestation" a été lancé à l'issue d'une réunion extraordinaire présidée par son président Béchara el-Asmar, qui a annoncé "des mesures d'escalade mobilisant tous les types possibles de grève et de moyens de pression jusqu'à ce que soit formé le gouvernement". 

M. Asmar a précisé que cette grève "ne vise personne en particulier", mais que la mise sur pied la plus rapide possible du gouvernement constituera "la meilleure manière de commencer à résoudre" la situation difficile que connaît actuellement le pays. 

La CGTL a indiqué qu'elle lançait son appel à la grève en coordination avec les mouvements de la société civile.

Plusieurs organisations, dont notamment le parti Sabaa et  le Rassemblement des chefs d’entreprise libanais (RDCL, une entité distincte du RDCL World), avaient déjà lancé au cours du week-end un appel à la grève générale pour protester contre le blocage de la formation du gouvernement.

Mercredi matin, un appel à la grève avait également été lancé par le syndicat des contractuels de l'enseignement supérieur, Hamzé Mansour, afin de protester contre "la politique de famine et de violation des droits des citoyens et des enseignants", et par l'union des syndicats des ouvriers et employés du secteur pétrolier.

Rejoignant ce mouvement de grève, l'union des syndicats des employés du transport aérien au Liban a pour sa part annoncé une heure d'arrêt de travail, vendredi, entre 9h30 et 10h30 du matin.

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