Le syndicat des chauffeurs du Liban-Nord a annoncé hier qu’il participerait au mouvement de grève que la Fédération des syndicats des transports prévoit d’organiser le 10 janvier 2019. « Les responsables politiques ont ignoré nos revendications, alors que nous avions conclu un accord avec (le président) Michel Aoun pour qu’il les examine », a déclaré le représentant des chauffeurs du Liban-Nord, Chadi al-Sayed, cité par l’Agence nationale d’information.
Les représentants des syndicats de chauffeurs de bus privés, taxi et camion se sont mobilisés cet été pour soutenir plusieurs revendications, dont la mise en œuvre de la stratégie nationale pour réformer le secteur des transports. Annoncée en février dernier par le ministère des Transports et des Travaux publics, ce « plan national de gestion des transports publics » prévoit notamment la réhabilitation du réseau routier ou la modernisation de l’inspection mécanique.
En août, les syndicats avaient décidé de suspendre leur mouvement – pour une période fixée d’abord à deux semaines avant d’être finalement prolongée – à la suite d’une réunion avec le président Aoun. Ce dernier s’était alors engagé à faire avancer le dossier, qui reste suspendu à la formation d’un nouveau gouvernement, un processus paralysé depuis les législatives de mai.
Les syndicats de transporteurs prévoient de maintenir l’ordre de grève annoncé pour la première fois mercredi si le dossier reste bloqué d’ici au 10 janvier prochain.
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