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À La Une - Cinéma

"Capharnaüm" de Nadine Labaki pré-sélectionné pour les Oscars

"La pré-sélection d'une femme réalisatrice arabe" pour ce prix est une première, se félicite l'équipe de Nadine Labaki.

Le film événement de Nadine Labaki "Capharnaüm" (Mooz Films; Sony Pictures Classics) a été pré-sélectionné pour le très convoité Oscar du meilleur film en langue étrangère. Photo fournie par le bureau de presse de Nadine Labaki

Le film de Nadine Labaki "Capharnaüm" a été pré-sélectionné parmi neuf films pour le très convoité Oscar du meilleur film en langue étrangère, a annoncé mardi le bureau de presse de la réalisatrice libanaise.

"Capharnaüm est pré-sélectionné pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère! Quel moment incroyable dans le parcours de notre film, et une étape importante pour le cinéma libanais et arabe !" s'est félicité l'équipe du film sur Twitter. Le bureau de presse de Nadine Labaki explique, dans ce communiqué, que "la pré-sélection d'une femme réalisatrice arabe pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère est une première".

La liste finale des cinq films qui seront en compétition pour cet Oscar de 2018 sera annoncée le 22 janvier 2019.

Cette année, 87 pays avaient présenté un film, contre 92 l'année dernière.

Coécrit par Nadine Labaki, Jihad Hojeily, Michèle Keserwani, avec la collaboration de Georges Khabbaz et la participation de Khaled Mouzannar, Capharnaüm est l'histoire de Zaïn, un enfant de 12 ans qui attaque ses parents en justice pour lui avoir "donné la vie" dans un monde injuste.

Le long métrage qui a fait couler beaucoup d’encre, pour avoir touché des sujets sociaux sensibles et tabous, lauréat en mai dernier du Prix du jury au festival de Cannes, est d'ores et déjà en compétition aux Golden Globes face aux films Girl de Lukas Dhont (Belgique); Never Look Away de Florian Henckel von Donnersmarck; (Allemagne) ; Roma d’Alfonso Cuarón (Mexique) et Shoplifters de Hirokazu Kore-eda (Japon). Le film a, en outre, été récompensé par le prix du public lors du Festival international du film de Melbourne, en Australie.

Au siège de l'ONU à New York, une cérémonie en hommage à "Capharnaüm", à l'occasion du 70e anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme, s'est par ailleurs tenue jeudi dernier.

"Avec 180.000 tickets vendus dans les salles libanaises, +Capharnaüm+, qui est toujours projeté sur grand écran, enregistre ainsi le chiffre le plus élevé de billets vendus pour un film en 2018", se félicite encore l'équipe de Nadine Labaki.

L'année dernière, "L'insulte", long-métrage du réalisateur libanais Ziad Doueiri, avait été sélectionné pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, marquant une première pour le cinéma libanais. Il n'avait néanmoins pas obtenu le prix.


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commentaires (6)

Le mot ou nom de village "Kfar Nahum" ou "Capharnaüm" c'est un mot biblique selon le dictionnaire, il s'agit d'« une grande ville de commerce » ou '« bric-à-brac » . Capharnaüm ou Kfar Nahum serait citée seize fois dans les évangiles ... Ce que j'ai aimé dans le film c'est le sujet des employées éthiopiennes (et autres) qui travaillent dans des conditions misérables au Liban (avec des images de la prison de Roumieh qu'on retient). Ces gens doivent "louer" une petite baraque dans la bidonville de Beyrouth. Magnifique de l'auteur Alaa Chouchniye qui joue le trafficant qui joue le rôle du "méchant" qui traffique un peu du tout, y inclu des humains. Et Yordanos Shifera la clandestine éthiopienne excellente actrice.

Stes David

17 h 05, le 19 décembre 2018

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Commentaires (6)

  • Le mot ou nom de village "Kfar Nahum" ou "Capharnaüm" c'est un mot biblique selon le dictionnaire, il s'agit d'« une grande ville de commerce » ou '« bric-à-brac » . Capharnaüm ou Kfar Nahum serait citée seize fois dans les évangiles ... Ce que j'ai aimé dans le film c'est le sujet des employées éthiopiennes (et autres) qui travaillent dans des conditions misérables au Liban (avec des images de la prison de Roumieh qu'on retient). Ces gens doivent "louer" une petite baraque dans la bidonville de Beyrouth. Magnifique de l'auteur Alaa Chouchniye qui joue le trafficant qui joue le rôle du "méchant" qui traffique un peu du tout, y inclu des humains. Et Yordanos Shifera la clandestine éthiopienne excellente actrice.

    Stes David

    17 h 05, le 19 décembre 2018

  • Bien sûr BRAVO mais surtout merci pour ouvrir toujours plus grande cette fenêtre sur l'art et sur le monde. Vous avez un don pour l'art cinématographique, mais, et surtout, vous êtes un don pour vos compatriotes Libanais et pour le Liban.

    Wlek Sanferlou

    01 h 48, le 19 décembre 2018

  • Nadine Labaki, vous êtes notre fierté, notre belle rose libanaise. Votre talent n’a d’égal que votre modestie. En cette période de Noël et du nouvel an, vous êtes le rayon de soleil qui apporte le sourire à nos lèvres et nous fait oublier, l’espace d’un moment, la grisaille sociale et économique et les antagonismes politiques sans fin qui enfoncent le Liban et l’empêchent d’avancer.

    Hippolyte

    11 h 25, le 18 décembre 2018

  • C’est tout à fait mérité, j’ai vu ce magnifique film en Belgique, une montagne d’émotions du début à la fin !

    Coeckelenbergh Cartenian

    11 h 23, le 18 décembre 2018

  • Un seul mot : bravo!

    L’azuréen

    10 h 28, le 18 décembre 2018

  • Bravo et bon chance pour la suite.

    Sarkis Serge Tateossian

    10 h 16, le 18 décembre 2018

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