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Économie - Finances publiques

Budget 2018 : Aoun autorise l’ouverture de crédits supplémentaires

Le président de la République, Michel Aoun, a reçu hier le ministre sortant des Finances, Ali Hassan Khalil, à Baabda. Photo Dalati et Nohra

Le président de la République, Michel Aoun, a signé hier deux décrets autorisant l’ouverture de crédits supplémentaires dans le budget de 2018. Le premier permettra de financer les pensions de retraite tandis que le second complétera le financement des indemnités de fin de service. Les montants de ces crédits supplémentaires n’ont pas été communiqués pour le moment.

Cette annonce est intervenue quelques heures après un entretien entre le président de la République et le ministre sortant des Finances, Ali Hassan Khalil, durant lequel ce dernier lui a rendu compte des besoins de financement de l’État pour l’année en cours. « Nous traversons une étape exigeant une coordination plus étroite entre le processus de décision politique, le ministère des Finances et la Banque centrale. Et c’est ce que nous essayons de faire dans les meilleurs délais, pour éviter toute répercussion négative sur la capacité du Trésor public à assurer une continuité dans l’allocation des fonds », a indiqué le ministre à l’issue de cette réunion. « Il ne s’agit pas là de dépenses additionnelles illégales. Il existe (d’autres) obligations supplémentaires (de financement) décidées par le Parlement en vertu de lois relatives au financement de secteurs vitaux, devenues contraignantes pour l’État et dépassant le plafond fixé par le budget de 2018, tels que la santé, l’électricité et les déchets », a-t-il ensuite précisé.


(Lire aussi : « L’économie libanaise peut être redressée si les réformes sont rapidement lancées »)


Car si ces deux crédits supplémentaires ont pu être débloqués par décret présidentiel, d’autres nécessitent un vote du Parlement, notamment lors de la dernière session plénière. Les parlementaires avaient ainsi relevé le plafond des transferts à Électricité du Liban (EDL) afin de payer près de 100 000 tonnes de fuel commandées au fournisseur algérien Sonatrach pour couvrir les besoins du pays jusqu’à la fin de l’année. Le nouveau plafond s’élève à 2 724 milliards de livres (1,8 milliard de dollars), contre 2 100 milliards de livres (1,4 milliard de dollars) avant le vote.

Le déficit public a déjà atteint 3,04 milliards de dollars sur les six premiers mois de 2018, en hausse de 234 % par rapport à la même période de l’an dernier, selon le ministère des Finances.



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Le président de la République, Michel Aoun, a signé hier deux décrets autorisant l’ouverture de crédits supplémentaires dans le budget de 2018. Le premier permettra de financer les pensions de retraite tandis que le second complétera le financement des indemnités de fin de service. Les montants de ces crédits supplémentaires n’ont pas été communiqués pour le moment. Cette annonce...

commentaires (2)

PUISES OU CES CREDITS SUPPLEMENTAIRES QUI GONFLENT ENORMEMENT LA DETTE DU PAYS ET LE POUSSE VERS LA FAILLITE ? DE L,ABRUTISSEMENT NOUS SOMMES LES CHAMPIONS INTERNATIONAUX CAR NOUS AVONS VU L,EXEMPLE DE LA GRECE ET NOUS COURONS A VIVE ALLURE SUR SES PAS...

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 34, le 29 novembre 2018

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Commentaires (2)

  • PUISES OU CES CREDITS SUPPLEMENTAIRES QUI GONFLENT ENORMEMENT LA DETTE DU PAYS ET LE POUSSE VERS LA FAILLITE ? DE L,ABRUTISSEMENT NOUS SOMMES LES CHAMPIONS INTERNATIONAUX CAR NOUS AVONS VU L,EXEMPLE DE LA GRECE ET NOUS COURONS A VIVE ALLURE SUR SES PAS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 34, le 29 novembre 2018

  • Chacun se sert à sa guise. Des politiciens qui n'ont ni le savoir-faire ni les compétences nécessaires pour gérer un pays. C'est là ou se trouve le vrai problème du Liban. Les déficits, le chômage, et l'économie en détresse sont les conséquences du problème.

    Zovighian Michel

    04 h 29, le 29 novembre 2018

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