Rechercher
Rechercher

À La Une - cérémonie

Le Liban fête le 75e anniversaire de son Indépendance

Le président de la République a déposé une couronne de fleurs en hommage aux soldats de l'armée tombés sur le champ d'honneur, avant d'effectuer une revue des troupes. 

De gauche à droite sur la photo : le président de la Chambre, Nabih Berry, le président de la République, Michel Aoun, et le Premier ministre désigné, Saad Hariri, lors du défilé militaire organisé à l'occasion des célébrations du 75e anniversaire de l'Indépendance du pays, le 22 novembre 2018, à Beyrouth. Photo AFP / ANWAR AMRO

Le Liban a fêté jeudi le 75e anniversaire de son Indépendance, en l'absence d'un gouvernement en exercice.
Arrivé en premier sur le boulevard Chafic Wazzan, où a lieu la parade militaire annuelle, le Premier ministre désigné, Saad Hariri, s'est installé dans le carré présidentiel. Il a été suivi par le président du Parlement, Nabih Berry. Étaient également présents sur l'estrade plusieurs personnalités politiques, notamment les anciens présidents de la République Amine Gemayel et Michel Sleiman, le vice-président de la Chambre Élie Ferzli, et le vice-président sortant du Conseil des ministres, Ghassan Hasbani. Le commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, se trouvait également dans le carré d'honneur. 

A son arrivée sur le lieu de la parade, le président de la République, Michel Aoun, a déposé une couronne de fleurs en hommage aux soldats de l'armée tombés sur le champ d'honneur, avant d'effectuer une revue des troupes, debout à bord d'un véhicule militaire, accompagné du ministre sortant de la Défense, Yaacoub Sarraf. 

La veille, le président Aoun s'était adressé aux Libanais dans son discours traditionnel à la Nation, mettant en garde contre "l’ingérence étrangère qui nous prive de la liberté de décider" et appelant à "asseoir l’entente au sein du gouvernement (….) pour sauver notre pays sur les plans économique, social, environnemental et moral". Le chef de l’État avait fait valoir que "le Liban n'a plus le luxe de prendre son temps". Affirmant que "nation indépendante signifie liberté de décision", il avait appelé les Libanais à "préserver en priorité l’unité nationale et la volonté de vivre ensemble". "Tout manquement à la cohésion nationale ouvrirait la voie aux dangers", avait-t-il mis en garde.
Le commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun s'était quant à lui adressé aux militaires dans son ordre du jour, les appelant à "rester vigilants le long de la frontière" avec Israël et saluant les efforts de la troupe dans la lutte contre le terrorisme. 


Félicitations
Après le défilé des différents corps de l'armée, des forces de sécurité intérieure, de la Défense civile et de groupes représentant certaines institutions publiques, notamment la Banque du Liban et des étudiants de l'Université libanaise, MM. Aoun, Hariri et Berry se sont rendus au palais présidentiel de Baabda, où ils ont eu un aparté. Ils ont ensuite reçu les félicitations officielles de dizaines de responsables politiques, diplomatiques, sécuritaires, judiciaires, économiques et sociaux. Lors de cette cérémonie protocolaire, Saad Hariri s'était temporairement écarté afin d'éviter de serrer la main de l'ambassadeur de Syrie à Beyrouth. 

Le président de la République a reçu de nombreux messages de félicitations de chefs d'Etat du monde entier, notamment de l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, du sultan Qabous de Oman, du président russe Vladimir Poutine, du président allemand Frank-Walter Stenmeier, de son homologue italien Sergio Matarella, du roi Philippe de Belgique et de nombreuses autres personnalités. Il a également reçu un message du Pape François et du chef du Département d'Etat américain, Mike Pompeo.

En parallèle à la cérémonie officielle, plusieurs organisations de la société civile, dont le collectif "Vous puez !", ont organisé une manifestation afin d'appeler les responsables politiques à agir pour régler les nombreux problèmes d'infrastructure que connaît le pays, notamment la crise des déchets ménagers et les pénuries d''électricité. 


Lire aussi
Indépendance du Liban : Khoury et Solh, le pacte des nationalismes

Citoyens, reprenons vraiment notre indépendance !

Aoun à la veille de l'Indépendance : Une "nation indépendante signifie une liberté de décision"

Le Liban a fêté jeudi le 75e anniversaire de son Indépendance, en l'absence d'un gouvernement en exercice.Arrivé en premier sur le boulevard Chafic Wazzan, où a lieu la parade militaire annuelle, le Premier ministre désigné, Saad Hariri, s'est installé dans le carré présidentiel. Il a été suivi par le président du Parlement, Nabih Berry. Étaient également présents sur l'estrade...

commentaires (4)

J’ai entendu dire que les français fêtent l’indépendance du Liban encore plus que nous! car ils n’ont plus à faire avec le Liban ! Mazbout hal haké !?

Jack Gardner

17 h 02, le 23 novembre 2018

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • J’ai entendu dire que les français fêtent l’indépendance du Liban encore plus que nous! car ils n’ont plus à faire avec le Liban ! Mazbout hal haké !?

    Jack Gardner

    17 h 02, le 23 novembre 2018

  • Et quand nous aurons notre vrai indépendance ?

    Eleni Caridopoulou

    20 h 44, le 22 novembre 2018

  • Forcement, un jour que nous l'espérons proche, il y aura une fin à tous ces conflits régionaux et le Liban en sortira gagnant et plus indépendant que jamais. Il n'y aura pas d'autres issues car les libanais voient l'avenir ainsi, aussi la communauté internationale et le monde libre. Bonne fête à tous, au Liban et aux libanais Et libanaises dans le monde.

    Sarkis Serge Tateossian

    15 h 14, le 22 novembre 2018

  • FELICITATIONS A TOUS POUR L,ANNIVERSAIRE DE NOTRE INDEPENDANCE DU COLONIALISME. VIVE LE LIBAN ! MAIS QUAND FETERONS-NOUS NOTRE VRAIE INDEPENDANCE NATIONALE DU NEO-COLONIALISME REGIONAL ET INTERNE ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 38, le 22 novembre 2018

Retour en haut