Rechercher
Rechercher

À La Une - Etats-unis

Trump fidèle à l'Arabie saoudite malgré l'affaire Khashoggi

"Il se pourrait très bien que le prince héritier ait eu connaissance de cet événement tragique - peut-être est-ce le cas et peut-être pas !" indique le communiqué de la présidence américaine. 

Donald Trump n'a pas exclu mardi que le prince héritier saoudien Mohammad ben Salmane ait été au courant du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. REUTERS/Leah Millis

Donald Trump a envisagé mardi que Mohammad ben Salmane, prince héritier d'Arabie saoudite, "ait pu avoir eu connaissance" de l'assassinat de l'opposant Jamal Khashoggi tué dans le consulat saoudien à Istanbul début octobre mais a exclu que cette affaire puisse remettre en cause les relations entre les Etats-Unis et le royaume saoudien.

Le président américain a apporté cette clarification dans un communiqué de la Maison blanche après plusieurs jours de tergiversations sur cette affaire qui a provoqué une vague de critiques au sein de la communauté internationale. Des élus démocrates et républicains ont appelé Donald Trump à se désolidariser du régime saoudien.

La CIA est parvenue, "avec un haut degré de certitude", à la conclusion que Mohammad ben Salmane était le commanditaire de l'assassinat de Khashoggi, journaliste exilé aux Etats-Unis et opposant très critique à l'égard de la politique menée par le prince héritier. Malgré cela, Donald Trump a émis des réserves sur les responsabilités du régime saoudien et de son dirigeant de fait, le prince Mohammad ben Salmane.

Le président américain soutient que le roi Salmane d'Arabie saoudite et MBS ont "vigoureusement démenti avoir eu connaissance de la préparation et de l'exécution du meurtre". Selon Trump, il est possible que la vérité ne sera peut-être jamais connue. "Nos services de renseignement continue d'examiner les informations, mais il se pourrait très bien que le prince héritier ait eu connaissance de cet événement tragique - peut-être est-ce le cas et peut-être pas !" indique le communiqué de la présidence américaine.

Malgré cette reconnaissance de l'implication éventuelle de MBS dans la mort de Jamal Khashoggi, le président américain a affirmé que les Etats-Unis entendaient demeurer un "partenaire fiable" de l'Arabie saoudite afin de protéger les intérêts américains et israéliens au Moyen-Orient.

"Le royaume (saoudien) a accepté de dépenser et d'investir 450 milliards de dollars aux Etats-Unis. Sur ces 450 milliards de dollars, 110 milliards seront consacrés à l'achat d'équipements militaires auprès de Boeing, Lockheed Martin, Raytheon et de nombreux autres grands contractants de la défense américaine", poursuit le texte.

"Si nous commettons la folie d'annuler ces contrats, la Russie et la Chine en seraient les grands bénéficiaires", affirme le président américain.



(Lire aussi : Affaire Khashoggi : Riyad dément les conclusions de la CIA sur l'implication de MBS)


Contenir l'Iran au Moyen-Orient

L'autre préoccupation avancée par Donald Trump pour refuser une condamnation du régime saoudien est le rôle que joue l'Iran au Moyen-Orient, au Yémen, en Irak, en Syrie et au Liban. Le communiqué du président américain commence par ce sujet, l'Iran étant qualifié de "principal soutien mondial du terrorisme".

"Les Etats-Unis entendent demeurer un partenaire fiable de l'Arabie saoudite pour garantir les intérêts de notre pays, d'Israël et de tous les autres partenaires dans la région", explique le texte.

Le président américain a ajouté que le Congrès, où les démocrates ont repris la majorité à la Chambre des représentants, pouvait "s'engager dans une direction différente" mais a prévenu qu'il ne prendrait en compte que les propositions "conformes" à la sécurité nationale américaine.

Donald Trump a rappelé que les Etats-Unis avaient adopté des sanctions contre 17 ressortissants saoudiens impliqués dans l'assassinat de Jamal Khashoggi.

Rapportées par le Washington Post, les conclusions de la CIA sont à ce jour l'assertion la plus formelle associant "MbS" à la mort de Khashoggi, tué dans l'enceinte du consulat d'Arabie saoudite à Istanbul (Turquie) le 2 octobre dernier.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a rejeté "entièrement" ces conclusions.


Lire aussi

Affaire Khashoggi : à Riyad, des princes du royaume tournent le dos à MBS

Stéphane Lacroix : L’Arabie saoudite est passée d’un autoritarisme mou à un autoritarisme arabe classique

Christine Ockrent : Je n’imagine pas le roi Salmane dire « ah, je me suis trompé de fils ! »

Un frère du roi, critique de MBS, rentre à Riyad


Donald Trump a envisagé mardi que Mohammad ben Salmane, prince héritier d'Arabie saoudite, "ait pu avoir eu connaissance" de l'assassinat de l'opposant Jamal Khashoggi tué dans le consulat saoudien à Istanbul début octobre mais a exclu que cette affaire puisse remettre en cause les relations entre les Etats-Unis et le royaume saoudien.Le président américain a apporté cette clarification...

commentaires (4)

1- Carte blanche , continue à massacrer tes opposants 2- Continue le job de tuer des arabes musulmans ou chrétiens peu importe , on va même te donner de nouvelles instructions . 3- C'est bensaoudie first , non plus america first. 4- Odeur de complicité active ou passive avec ce crime . Conclusion , que pourra dire ou condamner l'Amérique du clown déséquilibré mental américain lorsqu'il faudra condamner d autres crimes partout dans le monde . Elle a perdu son âme et la guerre de la Morale . Good BYE america !

FRIK-A-FRAK

09 h 41, le 21 novembre 2018

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • 1- Carte blanche , continue à massacrer tes opposants 2- Continue le job de tuer des arabes musulmans ou chrétiens peu importe , on va même te donner de nouvelles instructions . 3- C'est bensaoudie first , non plus america first. 4- Odeur de complicité active ou passive avec ce crime . Conclusion , que pourra dire ou condamner l'Amérique du clown déséquilibré mental américain lorsqu'il faudra condamner d autres crimes partout dans le monde . Elle a perdu son âme et la guerre de la Morale . Good BYE america !

    FRIK-A-FRAK

    09 h 41, le 21 novembre 2018

  • Il ne va pas y avoir une révolution à ce niveau là.

    L’azuréen

    22 h 30, le 20 novembre 2018

  • SI VOUS LISEZ BIEN LES CONCLUSIONS DE LA CIA ELLES SONT BASEES SUR DES SUPPOSITIONS ET DU - IL NE PEUT PAS N,AVOIR EU VENT OU DONNER LES ORDRES - RIEN QUE DES SUPPOSITIONS SANS AUCUNE PREUVE TANGIBLE. D,OU LA POSITION DE TRUMP !

    LA LIBRE EXPRESSION

    22 h 26, le 20 novembre 2018

  • Bla bla bla ... accuser puis se recuser pffff

    Bery tus

    21 h 33, le 20 novembre 2018

Retour en haut