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Liban - Exécutif

De Paris, le message de paix de Hariri

Poignée de main très cordiale entre Saad Hariri et Emmanuel Macron, sous les yeux d’Angela Merkel. Photo Dalati et Nohra

C’est un Saad Hariri confiant, serein et optimiste qui a pris part hier à Paris au Forum pour la paix, avant son retour à Beyrouth où il doit tenir une conférence de presse demain mardi à la Maison du Centre au sujet de la crise liée à la formation du nouveau gouvernement, afin de « répondre à toutes les questions ».

Évoquant dans une causerie avec les journalistes l’importance de l’événement, de la paix et des engagements internationaux en sa faveur, le Premier ministre désigné a souligné dans ce cadre la valeur symbolique des cérémonies tenues en France à l’occasion du centième anniversaire de l’armistice de la Grande Guerre. « Il s’agit d’une leçon pour tous. La Première Guerre mondiale a fait 18,6 millions de morts. La Seconde Guerre mondiale en a fait 60 millions. À quoi devrons-nous nous attendre en cas de nouveau conflit à l’avenir, à Dieu ne plaise », a affirmé M. Hariri. « Le président Emmanuel Macron a fait ce qu’il devait à ce niveau et nous espérons que la paix puisse régner dans le monde », a-t-il ajouté.

Interrogé par un journaliste au sujet des derniers développements au niveau de la formation du gouvernement, M. Hariri a rappelé qu’il allait tenir à ce sujet une conférence de presse demain mardi à Beyrouth. L’Orient-Le Jour lui a aussitôt demandé s’il souhaitait transmettre un message « de paix » similaire à celui que le chef du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt avait adressé hier au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, il a répondu : « Que nous soyons chrétiens ou musulmans lorsque nous nous rencontrons, nous nous disons “salam” (paix en arabe). Appliquons entre nous ce que nous disons. » Mais il a refusé de préciser s’il s’agissait d’une réponse au leader du Hezbollah.

Auparavant, Saad Hariri avait participé au déjeuner organisé hier par le président français Emmanuel Macron à l’Élysée en l’honneur des chefs d’État et de délégations participant au Forum de Paris pour la paix. L’occasion pour lui de s’entretenir avec plusieurs d’entre eux, notamment le président Macron, le président russe Vladimir Poutine, le président turc Recep Tayyip Erdogan, le président suisse Alain Berset, le président chypriote Nikos Anastasiadès, le président de la République des Seychelles Danny Faure, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre belge Charles Michel et le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Il avait ensuite assisté à la séance d’ouverture du forum, avant de s’entretenir avec la directrice du Fonds monétaire international, Christine Lagarde.

Samedi soir, M. Hariri avait participé au dîner organisé par le président Macron au musée d’Orsay, en présence des chefs d’État, de gouvernement et d’organisations internationales assistant aux cérémonies et événements commémorant le centenaire de l’armistice. Avant de participer au dîner, il avait visité l’exposition « Picasso : bleu et rose » au musée d’Orsay.

C’est un Saad Hariri confiant, serein et optimiste qui a pris part hier à Paris au Forum pour la paix, avant son retour à Beyrouth où il doit tenir une conférence de presse demain mardi à la Maison du Centre au sujet de la crise liée à la formation du nouveau gouvernement, afin de « répondre à toutes les questions ». Évoquant dans une causerie avec les journalistes...

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