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Liban - Non-violence

Arun Gandhi : Mon grand-père a vécu pour donner une leçon au monde

Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale de la non-violence, une statue de Gandhi sera inaugurée à Beyrouth en la présence de son petit-fils, Arun Gandhi. Celui-ci a participé hier à midi à un échange avec des députés.


Une vingtaine de députés ont participé hier à midi à un échange avec Arun Gandhi, petit-fils du Mahatma, qui poursuit son engagement pour la non-violence et la paix. La rencontre a débuté par une introduction du député Michel Moussa. Celui-ci explique que le Liban souhaite devenir un pays de paix et jouer un rôle international dans la résolution des conflits, notamment interculturels. Pour lui, le Liban se bat avec force contre la violence, qu’elle soit dans la rue ou les foyers. Il rappelle que le Liban s’engage à suivre toutes les résolutions internationales en faveur de la non-violence et des droits de l’homme. L’inauguration d’une statue du père de la nation indienne à Beyrouth a vocation à montrer cet engagement.

La fondatrice de l’Université académique pour la non-violence et les droits de l’homme dans le monde arabe (AUNOHR), Ugarit Younan, s’est également félicitée du bilan du Liban dans ce domaine. La création de son institut, unique au Moyen-Orient, en serait selon elle une grande preuve. Néanmoins, elle concède que de nombreux pas sont encore à faire et que « les Libanais ont beaucoup à apprendre du Mahatma Gandhi ».


(Lire aussi : « Il n’est pas facile d’être le petit-fils du Mahatma Gandhi »)


Arun Gandhi a ensuite pris la parole. Rappelant que son grand père était « un homme de vérité, qui croyait en la vérité et s’est battu pour elle », il considère qu’il a vécu « pour nous donner une leçon ». Celui qui, enfant en Afrique du Sud, avait été humilié en raison de sa couleur de peau a appris auprès de lui à canaliser sa colère, qui n’est pas une mauvaise chose si elle est utilisée pour se battre sans violence pour des causes justes.

Considérant comme un mensonge l’affirmation selon laquelle « la stabilité et la sécurité d’un État dépendent de sa puissance militaire », il croit au contraire que le « futur de tout pays est dans la non-violence ». Ainsi, répondant à la question d’un député qui l’interrogeait sur le sort des Palestiniens en Israël, il explique qu’il « partage la lutte des Palestiniens, comme de tous les peuples opprimés du monde, mais que ceux-ci doivent, comme l’a voulu Arafat à la fin de sa vie, se battre par la résistance pacifique ».


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