À l’heure d’aller sous presse, Mona Mazbouh, la jeune touriste libanaise qui avait été condamnée à huit ans de prison en Égypte avant que sa peine ne soit réduite à un an d’emprisonnement avec sursis en exécution, était attendue à l’aéroport de Beyrouth.
La jeune femme de 24 ans avait été arrêtée par les autorités égyptiennes fin mai pour avoir posté une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle elle dénonçait le harcèlement sexuel dont elle avait été victime dans les rues du Caire, tenant des propos qui ont été considérés comme une « atteinte au peuple égyptien ». Les excuses qu’elle a postées ultérieurement n’y ont rien fait.
Elle avait été condamnée en juillet à huit ans d’emprisonnement. Dimanche, la cour d’appel égyptienne a réduit la peine de la jeune fille à un an d’emprisonnement avec sursis en exécution et au versement d’une amende de 30 000 livres égyptiennes, soit l’équivalent de près de 1 700 dollars américains.
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